Біблія

 

Jérémie 51:8

Дослідження

       

8 Babylone est tombée en un instant, et a été brisée; hurlez sur elle, prenez du baume pour sa douleur, peut-être qu'elle guérira.

З творів Сведенборга

 

Arcanes Célestes #1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes #9139

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9139. Quand aura désolé un homme un champ ou une vigne, signifie la privation du bien et du vrai de l'Église par les cupidités : on le voit par la signification de désoler, en ce que c'est priver par les cupidités ; ainsi qu'il sera montré, numéro 9141 ; par la signi- fication du champ, en ce que c'est l'Église quant au bien, numéros 2971, 3766, 4982, 7502, ainsi le bien de l'Église ; et par la signification de la vigne, en ce qu'elle est l'Église quant au vrai, ainsi le vrai de l'Église : si le champ est l'Église quant au bien, c'est parce que les choses qui appartiennent au champ, comme le froment et l'orge, signifient les biens internes et externes de l'Église, numéros 3941, 7602, 7605 ; et si la Vigne est l'Église quant au vrai, c'est parce que le vin qui appartient à la vigne signifie le vrai du bien, numéros 1071, 6377. Si le Champ et la Vigne ont ces significations, cela tire son origine des représentatifs dans le monde spirituel ; car devant les esprits il apparaît des champs pleins de froment et d'orge, quand les Anges qui sont dans un ciel supérieur s'entretiennent d'une assemblée qui est dans le bien ; et il apparaît des vignes pleines de raisins, et des pressoirs dans ces vignes, quand les anges s'entretiennent d'une assemblée qui est dans le vrai du bien : ces représentatifs ne viennent pas de ce qu'il y a de tels objets dans les terres, mais ils viennent des correspondances, en ce que le froment et l'orge, ou le pain qui en provient, nourrissent le corps, comme le bien de l'amour et de la charité nourrit l'ârne, et en ce qu'il en est de même du vin comme breuvage : c'est de là que dans la Parole les biens de l'amour et les vrais de la foi sont appelés nourritures et breuvages ; ils sont aussi en ce sens des nourritures et des breuvages célestes, numéros , 680, 681, 1973, 1974, 4459, 47, 92, 5147, 5293, 5576, 5579, 5915, 8562. Que la vigne soit l'Église quant au bien et au vrai de la foi, Église qui est appelée spirituelle, on le voit par les passages de la Parole où la vigne est nommée ; comme dans Jérémie :

« Plusieurs bergers ont perdu ma Vigne, ils ont foulé mon champ ; ils ont réduit le champ de désir en un désert de solitude ; il l'a mise (ma vigne) en solitude. » - Jérémie 12:10-11 ;

Dans ce passage, la vigne et le champ sont évidemment l'Église, et comme l'Église est Église d'après le vrai et le bien de la foi et de la charité, il est évident que la vigne y est l'Église quant aux vrais, et le champ l'Église quant au bien. Dans Ésaïe :

« Jéhovah en jugement viendra avec les anciens de son peuple et ses princes ; vous, vous avez embrasé la vigne. “ - Ésaïe 3:14 ;

Là aussi la vigne est évidemment l'Église quant au bien et au vrai de la foi ; car les anciens, avec qui Jéhovah viendra en jugement, sont les biens de l'Église, numéros 6524, 6525, et les princes en sont les vrais, numéros 5044.

Dans le Même :

« Je chanterai à mon bien-aimé le cantique de mon ami sur sa Vigne : Une Vigne appartenait à mon bien-aimé en la corne du fils de l'huile ; il l'enferma et la planta d'un cep exquis. " - Ésaïe 5:1-2, et suivants ; Ici, il s'agit du Seigneur, qui est le bien-aimé et l'ami ; la vigne est son Église spirituelle, le cep exquis est le bien de la foi de cette Église, la corne du fils de l'huile est le bien de la foi de cette Église d'après le bien de l'amour : celui qui ne connaît rien du sens interne de la Parole ne peut savoir en aucune manière ce que signifie la vigne en la corne du fils de l'huile ; dans ces paroles cependant est caché un arcane qui ne peut pas être exprimé par des mots ; par ces paroles est pleinement décrite la conjonction du Royaume spirituel du Seigneur avec son Royaume céleste, c'est-à-dire, la conjonction du Second Ciel avec le Troisième, conséquemment la conjonction du bien de la foi envers le Seigneur, bien qui appartient au Royaume spirituel, avec le bien de l'amour envers le Seigneur, bien qui appartient au Royaume céleste ; la Vigne est le Royaume spirituel ; en la corne, c'est en la puissance, ainsi en lui ; le fils de l'huile, c'est le bien externe de l'amour du Royaume céleste ; le Royaume céleste, qui est le Ciel intime du Seigneur, est appelé olivier ou bois d'oliviers, parce que l'huile est le bien de l'amour céleste, numéros 886, 4582, 4638 : il faut qu'on sache que le Royaume du Seigneur dans les terres est l'Église. Qu'il y ait deux Royaumes, le Royaume céleste et le Royaume spirituel, et que le Royaume spirituel constitue le Second Ciel, et le Royaume Céleste le Troisième Ciel, on le voit, numéros 3887, 4138, 4279, 4286 ; sur la conjonction de ces deux Royaumes, voir numéro 6435.

Dans le Même :

« En ce jour-là, vigne devin pur, répondez-lui : Moi Jéhovah je la garde, par moments je l'arroserai. » - Ésaïe 27:2-3.

La vigne de vin pur, c'est l'Église spirituelle.

Dans Amos :

« Dans toutes les vignes, lamentations ; je passerai au travers de toi ; malheur à ceux qui désirent le jour de Jéhovah ! A quoi bon pour vous le jour de Jéhovah ? Lui, (jour) de ténèbres et non de lumière (il sera). “ - Amos 5:17-18.

Là, il s'agit du dernier temps de l'Église, quand il n'y a plus ni bien ni vrai de la foi ce temps est le jour de Jéhovah, jour qui sera de ténèbres et non de lumière ; de là, il est dit :

« Dans toutes les vignes, lamentations. Dans Jean dans Apocalypse :

« L'Ange jeta sa faux sur la terre, et il vendangea la vigne de la terre, et il jeta dans le grand pressoir de la colère de Dieu. » - Apocalypse 14:18, 19 ;

-vendanger la vigne de la terre, c'est consumer le vrai et le bien de l'Église, la terre ici est l'Église. D'après cela, on peut voir pourquoi le Seigneur a tant de fois comparé le Royaume des cieux à une Vigne, comme dans Matthieu 20:1, ; Matthieu 21:28-29, . ; et pourquoi le Seigneur s'est appelé le cep, dans Jean :

« Comme le sarment ne peut porter de fruit par lui-même, s'il ne demeure dans le Cep, de même non plus vous, si en Moi vous ne demeurez ; Moi je suis le Cep ; vous, les sarments ; sans Moi vous ne pouvez faire rien. " - Jean 15:1, et suivants ; -le Cep est la foi envers le Seigneur ; par conséquent, c'est le Seigneur quant à la foi, car le Seigneur est la foi parce que la foi procède de Lui ; en effet, la foi n'est point la foi si elle ne procède pas de Lui, de là vient aussi que le cep est la foi qui est en Lui.

  
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