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Jérémie 51:8

Дослідження

       

8 Babylone est tombée en un instant, et a été brisée; hurlez sur elle, prenez du baume pour sa douleur, peut-être qu'elle guérira.

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Arcanes Célestes #1326

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1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
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Arcanes Célestes #9139

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9139. Quand aura désolé un homme un champ ou une vigne, signifie la privation du bien et du vrai de l'Église par les cupidités : on le voit par la signification de désoler, en ce que c'est priver par les cupidités ; ainsi qu'il sera montré, numéro 9141 ; par la signi- fication du champ, en ce que c'est l'Église quant au bien, numéros 2971, 3766, 4982, 7502, ainsi le bien de l'Église ; et par la signification de la vigne, en ce qu'elle est l'Église quant au vrai, ainsi le vrai de l'Église : si le champ est l'Église quant au bien, c'est parce que les choses qui appartiennent au champ, comme le froment et l'orge, signifient les biens internes et externes de l'Église, numéros 3941, 7602, 7605 ; et si la Vigne est l'Église quant au vrai, c'est parce que le vin qui appartient à la vigne signifie le vrai du bien, numéros 1071, 6377. Si le Champ et la Vigne ont ces significations, cela tire son origine des représentatifs dans le monde spirituel ; car devant les esprits il apparaît des champs pleins de froment et d'orge, quand les Anges qui sont dans un ciel supérieur s'entretiennent d'une assemblée qui est dans le bien ; et il apparaît des vignes pleines de raisins, et des pressoirs dans ces vignes, quand les anges s'entretiennent d'une assemblée qui est dans le vrai du bien : ces représentatifs ne viennent pas de ce qu'il y a de tels objets dans les terres, mais ils viennent des correspondances, en ce que le froment et l'orge, ou le pain qui en provient, nourrissent le corps, comme le bien de l'amour et de la charité nourrit l'ârne, et en ce qu'il en est de même du vin comme breuvage : c'est de là que dans la Parole les biens de l'amour et les vrais de la foi sont appelés nourritures et breuvages ; ils sont aussi en ce sens des nourritures et des breuvages célestes, numéros , 680, 681, 1973, 1974, 4459, 47, 92, 5147, 5293, 5576, 5579, 5915, 8562. Que la vigne soit l'Église quant au bien et au vrai de la foi, Église qui est appelée spirituelle, on le voit par les passages de la Parole où la vigne est nommée ; comme dans Jérémie :

« Plusieurs bergers ont perdu ma Vigne, ils ont foulé mon champ ; ils ont réduit le champ de désir en un désert de solitude ; il l'a mise (ma vigne) en solitude. » - Jérémie 12:10-11 ;

Dans ce passage, la vigne et le champ sont évidemment l'Église, et comme l'Église est Église d'après le vrai et le bien de la foi et de la charité, il est évident que la vigne y est l'Église quant aux vrais, et le champ l'Église quant au bien. Dans Ésaïe :

« Jéhovah en jugement viendra avec les anciens de son peuple et ses princes ; vous, vous avez embrasé la vigne. “ - Ésaïe 3:14 ;

Là aussi la vigne est évidemment l'Église quant au bien et au vrai de la foi ; car les anciens, avec qui Jéhovah viendra en jugement, sont les biens de l'Église, numéros 6524, 6525, et les princes en sont les vrais, numéros 5044.

Dans le Même :

« Je chanterai à mon bien-aimé le cantique de mon ami sur sa Vigne : Une Vigne appartenait à mon bien-aimé en la corne du fils de l'huile ; il l'enferma et la planta d'un cep exquis. " - Ésaïe 5:1-2, et suivants ; Ici, il s'agit du Seigneur, qui est le bien-aimé et l'ami ; la vigne est son Église spirituelle, le cep exquis est le bien de la foi de cette Église, la corne du fils de l'huile est le bien de la foi de cette Église d'après le bien de l'amour : celui qui ne connaît rien du sens interne de la Parole ne peut savoir en aucune manière ce que signifie la vigne en la corne du fils de l'huile ; dans ces paroles cependant est caché un arcane qui ne peut pas être exprimé par des mots ; par ces paroles est pleinement décrite la conjonction du Royaume spirituel du Seigneur avec son Royaume céleste, c'est-à-dire, la conjonction du Second Ciel avec le Troisième, conséquemment la conjonction du bien de la foi envers le Seigneur, bien qui appartient au Royaume spirituel, avec le bien de l'amour envers le Seigneur, bien qui appartient au Royaume céleste ; la Vigne est le Royaume spirituel ; en la corne, c'est en la puissance, ainsi en lui ; le fils de l'huile, c'est le bien externe de l'amour du Royaume céleste ; le Royaume céleste, qui est le Ciel intime du Seigneur, est appelé olivier ou bois d'oliviers, parce que l'huile est le bien de l'amour céleste, numéros 886, 4582, 4638 : il faut qu'on sache que le Royaume du Seigneur dans les terres est l'Église. Qu'il y ait deux Royaumes, le Royaume céleste et le Royaume spirituel, et que le Royaume spirituel constitue le Second Ciel, et le Royaume Céleste le Troisième Ciel, on le voit, numéros 3887, 4138, 4279, 4286 ; sur la conjonction de ces deux Royaumes, voir numéro 6435.

Dans le Même :

« En ce jour-là, vigne devin pur, répondez-lui : Moi Jéhovah je la garde, par moments je l'arroserai. » - Ésaïe 27:2-3.

La vigne de vin pur, c'est l'Église spirituelle.

Dans Amos :

« Dans toutes les vignes, lamentations ; je passerai au travers de toi ; malheur à ceux qui désirent le jour de Jéhovah ! A quoi bon pour vous le jour de Jéhovah ? Lui, (jour) de ténèbres et non de lumière (il sera). “ - Amos 5:17-18.

Là, il s'agit du dernier temps de l'Église, quand il n'y a plus ni bien ni vrai de la foi ce temps est le jour de Jéhovah, jour qui sera de ténèbres et non de lumière ; de là, il est dit :

« Dans toutes les vignes, lamentations. Dans Jean dans Apocalypse :

« L'Ange jeta sa faux sur la terre, et il vendangea la vigne de la terre, et il jeta dans le grand pressoir de la colère de Dieu. » - Apocalypse 14:18, 19 ;

-vendanger la vigne de la terre, c'est consumer le vrai et le bien de l'Église, la terre ici est l'Église. D'après cela, on peut voir pourquoi le Seigneur a tant de fois comparé le Royaume des cieux à une Vigne, comme dans Matthieu 20:1, ; Matthieu 21:28-29, . ; et pourquoi le Seigneur s'est appelé le cep, dans Jean :

« Comme le sarment ne peut porter de fruit par lui-même, s'il ne demeure dans le Cep, de même non plus vous, si en Moi vous ne demeurez ; Moi je suis le Cep ; vous, les sarments ; sans Moi vous ne pouvez faire rien. " - Jean 15:1, et suivants ; -le Cep est la foi envers le Seigneur ; par conséquent, c'est le Seigneur quant à la foi, car le Seigneur est la foi parce que la foi procède de Lui ; en effet, la foi n'est point la foi si elle ne procède pas de Lui, de là vient aussi que le cep est la foi qui est en Lui.

  
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