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Ézéchiel 23:44

Дослідження

       

44 Et l'on est venu vers elle comme l'on va chez une prostituée; C'est ainsi qu'on est allé vers Ohola et Oholiba, Ces femmes criminelles.

З творів Сведенборга

 

Arcanes Célestes #7456

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7456. Ne nous lapideront-ils point ; signifie qu'ainsi ils éteindraient les vrais de la foi qui appartiennent au culte : on le voit par la signification de lapider, en ce que c'est éteindre et effacer les faux, mais dans le sens opposé, quand c'est par les méchants, c'est éteindre et effacer les vrais qui appartiennent à la foi ; si les choses infernales, hideuses et infectes dont il vient d'être parlé numéro 7454, influaient chez ceux qui sont dans le saint du culte, ce saint du culte serait éteint ; et cela, parce que l'homme, quand il est dans le saint du culte, est détourné de ces choses infernales, et que ceux qui sont dans le bien de la foi et de la vie sont élevés au-dessus du sensuel où sont ces choses, mais quand de tels objets influent, alors sont excitées les infections qui sont dans le sensuel, desquelles l'homme est détourné, comme il a été dit, quand il est dans le saint du culte, et au-dessus desquelles ceux qui sont dans le bien sont élevés, d'où il résulte que le saint du culte est éteint ; cela peut même être évident par l'expérience ; car lorsqu'un objet infecte se présente et n'est point repoussé quand l'homme est dans le culte Divin, le culte périt et est éteint aussi longtemps que cet objet est présent ; voilà ce qui est entendu lorsqu'il est dit que si ceux qui sont dans les faux provenant des maux étaient dans le voisinage, ils éteindraient les vrais de la foi qui appartiennent au culte. Quant à ce qui concerne la signification de lapider, il faut qu'on sache qu'il y avait deux peines de mort chez les Israélites et les Juifs, chez qui le Représentatif de l'Église avait été institué ; l'une de ces peines était la Lapidation, l'autre était la Pendaison au bois ; il y avait Lapidation si quelqu'un voulait détruire les vrais du culte qui avaient été commandés, et Pendaison si quelqu'un voulait détruire le bien de la vie ; si ceux qui voulaient détruire les vrais du culte étaient lapidés, c'était parce que la pierre signifiait le vrai, et dans le sens opposé le faux, numéro 643, 1298, 3720, 6426 ; et si ceux qui voulaient détruire le bien de la vie étaient pendus à un bois, c'était parce que le bois signifiait le bien, et dans le sens opposé le mal des cupidités, numéro 643, 2784, 2812, 3720. Qu'il y ait eu peine de lapidation lorsque quelqu'un détruisait les vrais qui appartiennent au culte, on le voit clairement par ces passages.

Dans Ézéchiel :

« Enfin ils feront monter sur toi l'assemblée, et ils te lapideront avec la pierre, et ils te dépèceront avec leurs épées. » - Ézéchiel 16:40.

Là, il s'agit de Jérusalem pervertie, et de la destruction du vrai de la foi par les faux ; c'est pour cela qu'il est dit qu'ils lapideront avec la pierre, et aussi qu'ils dépèceront avec des épées, car l'épée signifie le vrai qui combat et détruit le faux, et dans le sens opposé le faux qui combat et détruit le vrai, numéro 2799, 4499, 6353, 7102 : pareillement ailleurs dans la Même :

« Fais monter contre elles l'assemblée, afin que l'assemblée les lapide avec la pierre, et qu'ils les déchirent avec leurs épées. » - Ézéchiel 23:47.

Là, il s'agit de Jérusalem et de Samarie, par lesquelles est signifiée l'Église, par Jérusalem l'Église céleste-spirituelle, par Samarie l'Église spirituelle, et dans ce Chapitre il est décrit comment en elles ont été détruits les biens et les vrais de la foi.

Dans Moïse :

« Si un bœuf frappe de sa corne un homme ou une femme, et qu'il y ait mort, en lapidant sera lapidé le bœuf. » - Exode 21:28 ; frapper de la corne un homme ou une femme, signifie le faux qui combat, et détruit le vrai et le bien, car la corne est le faux qui combat et aussi la puissance du faux, numéro 2832 ; l'homme et la femme signifient dans la Parole, le vrai et le bien ; de là on voit-clairement quel est le sens interne de ce commandement, et pourquoi le bœuf était lapidé.

Dans le Même :

« Celui qui blasphème le Nom de Jéhovah, en étant tué sera tué, toute l'assemblée en lapidant Le lapidera. » Lévitique 24:16, - blasphémer le Nom de Jéhovah signifie par des faux malveillants porter violence, aux vrais et aux biens qui appartiennent au culte ; que le Nom de Jéhovah soit dans un seul complexe tout ce par quoi Jéhovah est adoré, on le voit numéro 2724, 3006, ainsi tout ce qui appartient à la foi et à la charité, numéro 6674 ; de là aussi

« le fils de la femme Israélite, qui blasphémait le Nom de Jéhovah, fut conduit hors du camp et lapidé. » - Lévitique 24:11, 14, 23.

Il fut aussi ordonné que

« ceux qui serviraient d'autres Dieux seraient lapidés. » - Deutéronome 17:3, 5.

Ainsi que

« ceux qui inciteraient à servir d'autres Dieux. » - .

servir d'autres Dieux, signifie le culte profane par lequel le vrai culte est éteint. Si, lorsque les virginités de la jeune fille mariée n'étaient point trouvées chez elle, elle était lapidée, parce qu'elle avait, fait une folie en Israël

« en se livrant à la scortation dans la maison de son père, » - Deutér Deutéronome 22:20-21, - c'était parce que la scortation signifiait la falsification du vrai, par conséquent la destruction du vrai, numéro 2466, 4865. Si,

« lorsqu'un homme couchait dans la ville avec une jeune fille vierge fiancée à un autre homme, ils étaient lapidés tous deux, " - Deutéronome 22:23-24, c'était pour la même raison, savoir, à cause de la scortation, car la scortation spirituelle est la falsification du vrai.

Dans Luc :

« Ils raisonnaient en eux-mêmes, que s'ils disaient que le baptême de Jean venait du Ciel, il dirait : Pourquoi n'y avez-vous pas cru ? Mais que s'ils disaient qu'il venait des hommes ; tout le peuple les lapiderait. » - Jean 20:5, 6.

Ici aussi il est parlé de lapidation, parce que c'était contre le vrai. Si

« les Juifs voulaient lapider Jésus, parce qu'il avait dit que Lui-Même était avant qu'Abraham fût, » - Jean 8:58-59, - c'était parce que cette nation croyait que cela était faux. Ils voulaient pareillement lapider Jésus, parce qu'il avait dit que

« Lui et son Père étaient un. » - Jean 10:30, 31, 32, 33 ; car ils croyaient que c'était un blasphème, ainsi qu'il est dit aussi dans ce passage. Maintenant, d'après ces explications, on voit clairement ce que c'est que la Lapidation, et pourquoi elle a été commandée, et l'on voit aussi que la peine de la lapidation dès les anciens temps, puisqu'elle existait en Egypte, avait été dérivée des représentatifs de l'Eglise Ancienne.

  
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З творів Сведенборга

 

Arcanes Célestes #3305

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3314 Et Rébecca aimait Jacob, signifie que le Divin Vrai du Divin Rationnel aimait la doctrine du vrai : on le voit par la représentation de Rebecca, en ce qu'elle est le Divin Vrai du Divin Rationnel, numéros 3012, 3013, 3077, et dans tout le Chapitre précédent où il est question de Rébecca ; et par la représentation de Jacob, en ce qu'il est la doctrine du vrai du naturel, et dans le sens suprême le Divin Naturel du Seigneur quant au vrai, numéro 3305. Voici ce qu'il en est de l'amour du Divin Bien du Rationnel pour le Bien qui était dans le Naturel, et de l'amour du Divin Vrai du Divin Rationnel pour le Vrai qui était dans le Naturel : c'est le Bien et le Vrai qui constituent le Rationnel, et c'est aussi le Bien et le Vrai qui constituent le Naturel ; le Bien du Rationnel influe sans le Vrai, ainsi immédiatement dans le Bien du Naturel, et il y influe aussi par le Vrai, ainsi médiatement ; mais le Bien du Rationnel influe parle Vrai du Rationnel dans le Vrai du Naturel, ainsi médiatement, et il influe aussi par le Bien du Naturel dans le Vrai qui y est, ainsi médiatement aussi : c'est de là que la conjonction du Bien du Rationnel avec le Bien du Naturel est plus étroite qu'avec le Vrai du Naturel, conjonction qui est signifiée en ce que Isaac aimait Esaü ; et que la conjonction du Vrai du Rationnel avec le Vrai du Naturel est plus étroite qu'avec le Bien du Naturel, conjonction qui est signifiée en ce que Rébecca aimait Jacob. Ce sont là, il est vrai, des choses qui peuvent difficilement tomber dans la conception, surtout par ce motif que les plus communes d'entre elles ne sont pas connues dans le Monde, même dans le monde Savant ; par exemple, on ignore que le Rationnel est distinct du Naturel ; que c'est le Bien et le Vrai qui constituent le Rationnel, et qui constituent le Naturel, et l'on sait encore moins que le Rationnel influe dans le Naturel afin que l'homme puisse penser, et vouloir comme il pense ; quand ces choses qui sont les plus communes sont ignorées, il est bien difficile de comprendre l'influx dont il vient d'être parlé : c'est cependant dans ces choses que les Anges ont la lumière, et qu'ils en perçoivent d'autres qui sont innombrables, et cela avec le plaisir dans lequel ils sont, quand en même temps il leur est donné de penser au Divin du Seigneur quant à l'Humain : l'homme qui est dans le bien, et en qui il y a l'Angélique pendant qu'il vit dans le corps, est aussi gratifié par le Seigneur de quelque lumière dans ces choses et dans d'autres qui sont semblables ; mais celui qui n'est pas dans le bien éprouve de l'ennui quand il pense à de telles choses, et son ennui augmente en proportion qu'il y pense en portant ses idées sur le Divin qui appartient à l'Humain du Seigneur ; il vaut donc mieux que ceux qui sont tels en détournent leur esprit (animum, ) car il ne comprennent toujours rien ; bien plus, ils rejettent, en disant dans leur cœur : que m'importe cela ? Il ne m'en reviendra ni honneur, ni profit.

  
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