Біблія

 

Daniel 7:14

Дослідження

       

14 On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.

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L'Amour Conjugal #193

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193. VIII. La femme, en actualité est formée en épouse de l'homme selon la description du Livre de la Genèse. Il est crit dans ce Livre, que la femme fut créée d'une côte de l'homme, et lorsqu'elle lui fut amenée, l'homme dit: « Celle-ci est os de mes os, et chair de ma chair; et elle sera appelée Ischah (femme), parce qu'elle a été prise de Isch (homme). » - Genèse 2:21-23.

Dans le sens spirituel de la Parole, une côte de la poitrine signifie le vrai naturel.

Dans Daniel 7:5, ce vrai est signifié par les côtes que portait l'ours entre ses dents, car les ours signifient ceux qui lisent la Parole dans le sens naturel, et y voient les vrais sans l'entendement. La poitrine de l'homme signifie cette chose essentielle et caractéristique qui est distincte de la poitrine de la femme, et qui est la sagesse (voir numéro 187), car le vrai soutient la sagesse, comme la côte soutient la poitrine. Il en est ainsi, parce que la poitrine est la région dans laquelle toutes les choses de l'homme sont comme dans leur centre.

Il est ainsi évident que la femme a été créée de l'homme par transcription de la propre sagesse de celui-ci, qui est la sagesse d'après le vrai naturel. l'amour de ce vrai a été transféré de l'homme dans la femme, pour devenir l'amour conjugal, afin que dans l'homme il y eut l'amour de l'épouse et non l'amour de soi. Celle-ci, d'après les tendances innées de son caractère, ne peut faire autrement que de transformer chez l'homme l'amour de soi en amour de l'homme envers elle-même. J'ai été informé que cela se fait d'après l'amour même de l'épouse, et à l'insu de l'époux comme de l'épouse. Ainsi quelqu'un qui est dans l'orgueil de sa propre intelligence d'après l'amour de soi, ne peut jamais aimer son épouse d'une manière vraiment conjugale.

Quand cet arcane de la création de la femme d'après l'homme a été compris, on peut voir que dans le mariage, la femme est pareillement comme créée ou forméé d'après l'homme. Cela est fait par l'épouse, ou plutôt par le moyen de l'épouse par le Seigneur, qui a implanté dans les femmes les inclinations à agir ainsi, car l'épouse reçoit en elle l'image de l'époux en s'appropriant ses affections, voir numéro 183. Il sera montré qu'elle conjoint de cette façon, la volonté interne de l'époux avec la sienne, et qu'elle s'approprie les préparations de l'âme de l'époux. Selon la description du Livre de la Genèse, comprise dans le sens interne, ces explications nous font voir que la femme est formée en épouse par les choses qu'elle tire du mari et de la poitrine du mari, ei qu'elle inscrit en elle-même.

  
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L'Amour Conjugal #183

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183. Second récit:

Je vis dans la région orientale un bocage de palmiers et de lauriers disposés en spirales. J'y entrai et parcourus quelques-unes des allées qui suivaient ces courbes. J'arrivai au bout, à un jardin qui occupait le milieu du bocage. Un petit pont, ayant une porte à chaque extrémité y donnait accès. Je m'en approchai, et les portes furent ouvertes par le gardien à qui je demandai le nom du jardin. Il me répondit: « Adramandoni, c'est-à-dire le délice de l'amour conjugal. »

En y pénétrant, je vis des oliviers qui soutenaient des festons de vignes au-dessus d'arbustes en fleurs. Au centre se trouvait une pélouse sur laquelle étaient assis deux par deux des maris et des épouses, et aussi des jeunes gens et des jeunes filles. Au milieu de la pélouse, sur une éminence, de l'eau jaillissait par gravitation d'une petite fontaine. M'étant approché, je vis deux anges vêtus de pourpre et d'écarlate, qui s'adressaient aux couples. ils leur parlaient de l'origine de l'amour conjugal et de ses délices. Comme cet amour était le sujet de l'entretien, tous faisaient montre d'une ardente attention et d'une complète acceptation, ce qui provoquait une exaltation comme par le feu de l'amour dans le discours des anges.

Voici en somme ce que je recueillis de leur entretien: Ils parlèrent d'abord de la difficulté de découvrir et de la difficulté de percevoir l'origine de l'amour conjugal, parce que cette origine est Divine Céleste, car c'est le Divin Amour, la Divine Sagesse et le Divin Usage. Tous trois précèdent comme un du Seigneur, et par suite influent comme un dans les âmes des hommes, et par les âmes dans leurs mentals et là, dans les affections et les pensées intérieures. Par ces dernières ils influent dans les désirs qui appartiennent au corps, et d'après ces désirs, par la poitrine, dans la région génitale, où toutes les dérives de la première origine sont présents simultanément, et constituent avec les successifs l'amour conjugal.

Les anges dirent ensuite: « Procédons maintenant par questions et par réponses, car lorsque la perception d'un sujet n'est reçue que par l'oreille, elle influe il est vrai, mais ne reste pas, à moins que celui qui écoute n'y pense lui-même et ne pose des questions. »

Alors plusieurs de cette assemblée conjugale dirent aux anges: « Il a été dit que l'origine de l'amour conjugal est Divine Céleste parce qu'elle vient du Seigneur par influx dans les âmes des hommes. Comme cette origine vient du Seigneur, elle est l'amour, la Sagesse et l'Usage qui sont les trois essentiels formant ensemble une seule Essence Divine. Or seulement ce qui est de l'Essence Divine peut procéder du Seigneur et influer dans l'intime de l'homme qui est appelé son âme. Ces trois essentiels, en descendant dans le corps, sont changés en des choses analogues et correspondantes. Nous vous demanderons donc d'abord ce qui est entendu par le troisième essentiel, le procédant Divin qui est appelé Usage. »

Les anges répondirent: « Sans l'usage, l'amour et la sagesse sont seulement des idées abstraites de la pensée, qui s'évanouissent après être restées quelque temps dans le mental. Mais recueillis dans l'usage, ils s'unissent pour devenir cet un, qui est appelé le réel. l'amour, qui est l'actif même de la vie, ne peut rester sans agir. La sagesse ne peut exister ni subsister, si ce n'est d'après l'amour et avec l'amour quand celui-ci agit; et l'acte est l'usage. Nous définissons donc ainsi l'usage: Faire le bien d'après l'amour par la sagesse. L'usage est le bien même. Puisque ces trois, l'amour, la sagesse et l'usage influent dans les âmes des hommes, on peut voir pourquoi il est dit que tout bien vient de Dieu, car tout ce qui est fait d'après l'amour par la sagesse est appelé bien, et l'usage est aussi appelé bien. l'amour sans la sagesse serait une sorte de folie, et l'amour, avec la sagesse sans l'usage, serait un état du mental. Mais l'amour et la sagesse avec l'usage, non seulement font l'homme, mais aussi sont l'homme. Même, ce qui peut-être vous étonnera, ils propagent l'homme, car dans la sentence de l'homme, il y a son âme en parfaite forme humaine, recouverte de substances d'entre les plus pures de la nature, d'après lesquelles est formé le corps dans l'utérus de la mère. Cet usage est l'usage suprême et ultime du Divin Amour par la Divine Sagesse. »

Enfin les anges dirent: « Voici notre conclusion: L'origine de toute propagation, de toute prolification et de toute fructification vient d'un influx de l'amour, de la sagesse et de l'usage d'après le Seigneur; d'un influx immédiat d'après le Seigneur dans les âmes des hommes, d'un influx médiat dans les âmes des animaux, et d'un influx encore plus médiat dans les intimes des végétaux. Toutes ces choses se font dans les derniers d'après les premiers. Il est vident que les propagations, les prolifications et les fructifications sont des continuations de la création, car une création ne peut être faite que d'après le Divin Amour par la Divine Sagesse dans le Divin Usage. Pour cette raison, toutes choses dans l'univers sont procréées et formées d'après l'usage, dans l'usage et pour l'usage. »

Ceux qui étaient assis sur la pelouse demandèrent ensuite aux anges d'où venaient les délices de l'amour conjugal qui sont innombrables et ineffables. Les anges répondirent: « Elles viennent des usages de l'amour et de la sagesse. Si quelqu'un aime à devenir sage pour un usage réel, il est dans la voie et dans la puissance de l'amour conjugal, et on peut voir que dans la mesure où il est dans cette voie et dans cette puissance, il est dans les délices. L'usage opère cela, car lorsque l'amour agit d'après la sagesse, ils sont alors dans un mutuel plaisir, et semblent jouer comme des enfants. Quand ils atteignent l'adolescence, ils se conjoignent joyeusement pour la propagation, ce qui a lieu comme par des fiançailles, des noces et des mariages, continuellement avec variété pendant l'éternité. Ces choses se passent entre l'amour et la sagesse qui sont intérieurement présents dans l'usage. Toutefois, à leurs débuts, ces délices ne sont pas perceptibles, mais le deviennent de plus en plus à mesure qu'elles descendent par degrés, et entrent dans le corps. De l'âme, elles entrent par degrés dans les intérieurs du mental de l'homme, des intérieurs dans ses extérieurs, de ceux-ci dans la poitrine, et de la poitrine dans la région génitale. Ces célestes jeux nuptiaux dans l'âme, ne sont pas perçus par l'homme, mais ils s'insinuent de la dans les intérieurs du mental sous l'apparence de paix et d'innocence, et dans les extérieurs du mental comme une béatitude, une satisfaction et un plaisir. Mais dans la poitrine, ils se présentent sous la forme de délices d'une intime amitié, et dans la région génitale, d'après l'influx continuel venant de l'âme, avec le sens même de l'amour conjugal, comme le délice des délices. De l'âme, ces jeux nuptiaux de l'amour et de la sagesse dans l'usage, en s'avançant vers la poitrine, restent et s'y fixent d'une manière sensible sous une variété infinie de délices. En raison de l'admirable communication de la poitrine avec la région génitale, ces délices deviennent les délices de l'amour conjugal. Celles-ci ont été élevées au-dessus de toutes les délices qui existent dans le Ciel et dans le monde, parce que l'usage de l'amour conjugal est le plus éminent de tous les usages, car par lui existe la procréation du genre humain, et par le genre humain le Ciel angélique.

Les anges ajoutèrent que ceux qui ne sont pas par le Seigneur dans l'amour de la sagesse pour l'usage, ne savent rien concernant la variété des délices innombrables qui appartiennent à l'amour vraiment conjugal. En effet, le chemin vers l'âme a été fermé chez ceux qui n'aiment pas à être dans la sagesse d'après les vrais réels, mais qui aiment à être dans la folie d'après les faux, et qui par cette folie d'après quelque amour font des usages mauvais. Il en résulte que ces célestes jeux nuptiaux de l'amour et de la sagesse dans l'âme, de plus en plus interceptes, cessent, et en même temps qu'eux l'amour conjugal avec sa voie, sa puissance et ses délices.

Alors ceux qui écoutaient dirent qu'ils percevaient que l'amour conjugal est selon l'amour de devenir sage pour faire des usages d'après le Seigneur. Les anges approuvèrent. Des couronnes de fleurs apparurent alors sur la tête de quelques-uns, qui s'en étonnèrent. Les anges répondirent: « Parce que ceux-là ont compris plus profondement. »

Tous sortirent alors du jardin.

  
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