A Bíblia

 

Nombres 17

Estude

   

1 Après cela l'Eternel parla à Moïse, en disant :

2 Parle aux enfants d'Israël, et prends une verge de chacun d'eux selon la maison de leur père, de tous ceux qui sont les principaux d'entr'eux selon la maison de leurs pères, douze verges, puis tu écriras le nom de chacun sur sa verge.

3 Mais tu écriras le nom d'Aaron sur la verge de Lévi; car il y aura une verge pour chaque chef de la maison de leurs pères.

4 Et tu les poseras au Tabernacle d'assignation devant le Témoignage, où j'ai accoutumé de me trouver avec vous.

5 Et il arrivera que la verge de l'homme que j'aurai choisi, fleurira; et je ferai cesser de devant moi les murmures des enfants d'Israël, par lesquels ils murmurent contre vous.

6 Quand Moïse eut parlé aux enfants d'Israël, tous les principaux d'entr'eux lui donnèrent selon la maison de leurs pères, chacun une verge. Ainsi il y eut douze verges. Or la verge d'Aaron fut mise parmi leurs verges.

7 Et Moïse mit les verges devant l'Eternel au Tabernacle du Témoignage.

8 Et il arriva dès le lendemain, que Moïse étant entré au Tabernacle du Témoignage, voici, la verge d'Aaron avait fleuri pour la maison de Lévi, et elle avait jeté des fleurs, produit des boutons, et mûri des amandes.

9 Alors Moïse tira hors de devant l'Eternel toutes les verges, et les porta à tous les enfants d'Israël, et les ayant vues, ils reprirent chacun leurs verges.

10 Et l'Eternel dit à Moïse : Reporte la verge d'Aaron devant le Témoignage, pour être gardée comme un signe aux enfants de rébellion; et tu feras cesser leurs murmures de devant moi, et ainsi ils ne mourront plus.

11 Et Moïse fit comme l'Eternel lui avait commandé; il fit ainsi.

12 Et les enfants d'Israël parlèrent à Moïse, en disant : Voici, nous défaillons, nous sommes perdus, nous sommes tous perdus.

13 Quiconque s'approche du pavillon de l'Eternel, mourra; serons-nous tous entièrement consumés?

   

Das Obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 9224

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9224. Le premier-né de tes fils tu Me donneras, signifie toutes les choses de la foi qui sont produites par ces biens et par ces vrais, savoir, doivent être attribuées au Seigneur et non à soi : on le voit par la signification du premier-né des fils, en ce que ce sont toutes les choses de la foi de l'Église, numéros 2435, 6344, 7035, 7039, 7778, 8042 ; et par la signification de Me donner, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur. Toutes les choses de la foi, qui sont signifiées par le premier-né des fils, sont les choses qui proviennent du bien de la charité, car la loi existe par ce bien ; en effet, les vrais, qu'ils soient pris de la Parole, ou de la doctrine de l'Église, ne peuvent en aucune manière devenir vrais de la foi, à moins qu'il n'y ait un bien dans lequel ils soient implantés ; et cela, parce que c'est l'intellectuel qui le premier reçoit les vrais, puisqu'il les voit et les introduit vers la volonté ; et que, quand ils sont dans la volonté, ils sont alors dans l'homme, car la volonté est l'homme lui-même ; celui donc qui s'imagine que la foi est la foi chez l'homme, avant que l'homme veuille les vrais, et que d'après le vouloir il les fasse, se trompe lourdement ; les vrais de la foi eux-mêmes n'ont pas non plus la vie auparavant : tout ce qui appartient à la volonté est appelé bien, parce que cela est aimé ; ainsi le vrai devient bien, ou la foi devient charité dans la volonté. Il y a deux discussions qui ont infesté l'Église dès les premiers temps ; l'une, si la foi était le premier-né de l'Eglise, ou si c'était la charité ; l'autre, si la foi séparée d'avec la charité sauve ; si ces deux discussions ont existé, ce fut parce que les vrais qui appartiendront à la foi sont aperçus par l'homme, tandis que le bien qui appartiendra à la charité n'est pas aperçu avant que l'homme ait été régénéré ; car les vrais de la foi entrent par le chemin externe, savoir, par l'ouïe, et se reposent dans la mémoire, et de là se présentent dans l'intellectuel ; mais c'est par le chemin interne, savoir, par l'homme interne, que le bien de la charité influe du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le ciel, et par cette raison il ne vient pas à l'aperception avant que les vrais, qui sont nommés vrais de la foi, commencent à être aimés pour un usage bon et pour la vie, ce qui arrive quand ils deviennent choses de la volonté : c'est donc de là qu'on a dit que la foi était le premier-né de l'Église, et qu'on lui a attribué le droit de primogéniture, c'est-à-dire, le droit de priorité et de supériorité sur le bien de la charité ; et cependant le bien de la charité est en actualité antérieur et supérieur, et le vrai de la foi l'est seulement en apparence, voir numéros 3325, 3494, 3539, 3548, 3553, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701, 4925, 4926, 4928, 4930, 4977, 5351, 6258, 6269, 6272, 6273. Si l'homme de l'Église a été dans l'obscur sur ce sujet, c'est parce qu'il n'avait pas perçu que toutes choses dans l'univers se rapportent au bien et au vrai, et qu'elles se rapportent à l'un et à l'autre pour qu'il existe quelque chose ; et il n'avait pas perçu que dans l'homme il y a deux facultés, l'Entendement et la Volonté, que le Vrai se rapporte à l'Entendement, et le Bien à la Volonté, et que s'ils ne se rapportent pas à l'un et à l'autre, ils ne sont pas appropriés à l'homme ; comme ces choses étaient dans l'obscur, et que cependant c'est sur elles que sont fondées les idées de la pensée de l'homme, voilà pourquoi l'erreur n'a pas pu être manifestée devant l'homme naturel, tandis que cependant si elle eût été une fois manifestée, l'homme de l'Église aurait vu comme dans une lumière claire, d'après la Parole que le Seigneur Lui-même a prononcée, d'innombrables choses sur le bien de la charité, et que ce bien est le principal de l'Église, et que la foi n'est pas ailleurs que dans ce bien : le bien de la charité, c'est faire le bien d'après vouloir le bien. Il aurait vu aussi les erreurs qu'introduit la doctrine de la foi séparée d'avec la charité ; par exemple, que l'homme peut vouloir le mal et croire le vrai, par conséquent que le vrai concorde avec le mal ; puis aussi, que la foi peut faire la vie du ciel chez l'homme dont la vie est infernale, qu'une vie peut par conséquent être transférée dans une autre, et qu'ainsi ceux qui sont dans l'enfer peuvent être élevés dans le ciel, et vivre parmi les anges une vie contraire à la vie antérieure ; ne considérant pas que vivre une vie contraire à la vie dont on s'était imbu dans le monde, c'est être privé de la vie ; et que ceux qui essaient de vivre ainsi sont comme ceux qui sont à l'agonie, et qui terminent leur vie dans des tourments affreux. De telles erreurs, et un très-grand nombre d'autres, sont introduites par la doctrine de la foi séparée d'avec la charité.

  
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