La Biblia

 

Jérémie 51:54

Estudio

       

54 Un grand cri s'entend de Babylone, et un grand débris du pays des Caldéens.

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #4744

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4744. Et la fosse vide, en elle point d'eau, signifie qu'alors il n'y avait rien du vrai : on le voit par la signification de la fosse, en ce que ce sont les feux, numéro 4728 ; par la signification de vide, en ce que c'est où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai, numéro 680, 739, 2702, 3058, 3424. Que le vide, ce soit où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, on le voit aussi dans d'autres passages de la Parole, comme dans Jérémie :

« Les grands ont envoyé leurs inférieurs vers les eaux ; ils sont venus aux fosses, et ils n'ont point trouvé d'eaux ; ils sont revenus leurs vases vides ; de honte et de confusion ils ont été affectés, et ils ont couvert leur tête. » - Jérémie 14:3 ;

Les vases vides sont les vrais dans lesquels il n'y a pas le vrai d'après le bien.

Dans le Même :

« Il m'a dévorée, il m'a confondue, Nébuchadnézar roi de Babel, il m'a rendue vase vide, il m'a engloutie. » Jérémie 51:34 ;

Le vase vide, c'est où il n'y a aucun vrai ; Babel, ce sont ceux qui dévastent, c'est-à-dire, qui privent les autres devrais, numéro 1327 (fin).

Dans le Même :

« J'ai vu la terre, et voici, vide et vague ; et vers les cieux, et voici, ils n'ont point leur lumière. " - Jérémie 4:23.

Dans Ésaïe :

« Le pélican et le canard la posséderont, le hibou et le corbeau habiteront en elle, et on étendra sur elle la ligne du vide et le niveau de l'inanité. » - Ésaïe 34:11.

Dans le Même :

« Brisée sera la ville du vide, fermée sera toute maison, en sorte que personne n'entre ; clameur au sujet du vin dans les places ; exilée sera la joie de la terre ; le reste dans la ville, dévastation. » - Ésaïe 24:10-11, 12-13 ;

Ici le vide, dans la langue originale, est exprimé par un autre mot, qui cependant enveloppe la même chose ; que le vide, ce soit où il n'y a point de vrai parce qu'il n'y a point de bien, on le voit clairement dans le sens interne par chaque mot de ces passages, à savoir, par la signification de la ville, de la maison, du cri, du vin, des places.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Malheur à la ville de sangs ! Moi aussi, grand je ferai le bûcher, en (y) plaçant la chaudière vide sur les charbons, afin qu'elle s'échauffe, et que s'embrase son airain, et que se fonde en elle sa souillure, que soit consumée son écume. » - Ézéchiel 24:6, 9, 11 ;

Ici on voit clairement ce que c'est que le vide ; la chaudière vide est ce en quoi il y a l'ordure et l'écume, c'est-à-dire, le mal et le faux. De même dans Mathieu :

« Quand l'esprit immonde est sorti de l'homme, il parcourt des lieux arides cherchant repos, mais il ne trouve point ; alors il dit : Je retournerai dans ma maison, d'où je suis sorti ; et, étant venu, il la trouve vide, et balayée, et ornée pour lui ; alors il s'en va et s'adjoint sept autres esprits plus méchants que lui ; et, étant entrés, ils habitent là. “ - , , .

L'esprit immonde, c'est la souillure de la vie chez l'homme, et ce sont aussi les esprits immondes qui sont chez lui, car les esprits immondes habitent dans la souillure de la vie de l'homme ; les lieux arides, c'est-à-dire, où il n'y a pas d'eau, c'est où ne sont pas les vrais ; la maison vide, ce sont les intérieurs de l'homme remplis de nouveau de souillures, c'est-à-dire, de faux d'après le mal.

Dans Luc :

« Dieu a rempli de biens les affamés, et les riches il a renvoyé vides. » - Luc 1:53.

Les riches, ce sont ceux qui savent un grand nombre de choses, car les richesses dans le sens spirituel sont les scientifiques, les doctrinaux, les connaissances du bien et du vrai ; sont appelés riches vides ceux qui savent ces choses et ne les font pas, car les vrais pour eux ne sont pas des vrais, parce qu'ils sont sans le bien, numéro 4736.

  
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De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #680

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680. Chacun peut voir que les biens et les vrais sont les aliments réels de l'homme ; en effet, celui qui en est privé n'a pas la vie, mais il est mort ; les aliments dont son âme se repaît, dans cet état de mort, sont les plaisirs résultant des maux et les charmes résultant des faussetés ; ce sont là des aliments de mort ; son âme se repaît aussi de choses corporelles, mondaines et naturelles, qui n'ont en elles rien qui appartienne à la vie. De plus, un tel homme sait si peu ce que c'est que la nourriture spirituelle et céleste, que toutes les fois qu'il trouve dans la Parole le mot nourriture ou pain, il croit que ce mot désigne une nourriture corporelle ; c'est ainsi que dans ces paroles de l'Oraison dominicale :

« Donne-nous notre pain quotidien, » il pense qu'il ne s'agit que de la nourriture du corps ; ceux qui étendent leurs idées plus loin, disent que ces paroles concernent aussi tout ce qui peut être nécessaire au corps, comme des vêtements, des moyens d'existence et autres choses semblables ; bien plus, ils soutiennent avec opiniâtreté qu'elles ne signifient aucune autre nourriture, lorsque cependant ils voient clairement que les expressions qui les précèdent et celles qui les suivent ne renferment que des célestes et des spirituels, et ne traitent que du Royaume du Seigneur ; ils peuvent savoir aussi que la Parole du Seigneur est céleste et spirituelle. Par cet exemple et par d'autres semblables, on peut facilement voir à quel point l'homme est aujourd'hui corporel, et qu'il veut, comme les Juifs, ne saisir ce qui est dit dans la Parole, que dans le sens matériel et le plus grossier. Le Seigneur Lui-Même enseigne clairement ce qu'on doit entendre, dans sa parole, par la Nourriture et le Pain. Voici comme il s'exprime au sujet de la Nourriture, dans Jean :

« Jésus dit : Travaillez, non pour la Nourriture qui périt, mais pour la Nourriture qui demeure pour la vie éternelle, (et) que le Fils de l'homme vous donnera. » - Jean 6:27.

Et au sujet du Pain, dans le Même :

« Vos pères ont mangé la Manne dans le désert, et ils sont morts. Celui-ci est le Pain qui du Ciel descend, afin que qui en mange ne meure pas. Moi, je suis le Pain vivant, qui du Ciel est descendu ; si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra pour l'éternité. » - Jean 6:49-50, 51, 58.

mais il y a aujourd'hui des hommes semblables à ceux qui disaient en entendant ces paroles :

« Ce discours est dur ; qui ne peut l'entendre ? Et qui se retirèrent en arrière et ne marchaient plus avec Lui. » - Jean 6:60, 66.

Et auxquels le Seigneur disait :

« Les paroles que Moi je vous adresse sont esprit et sont vie. » - Jean 6:63.

Il en est de même de l'Eau, qui signifie les spirituels de la foi ; en parlant d'elle, le Seigneur s'exprime ainsi dans Jean :

« Jésus dit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que Moi je lui donnerai, n'aura plus soif pour l'éternité ; mais l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau jaillissante en vie éternelle. » - Jean 4:13-14.

mais il y a aujourd'hui des hommes semblables à la femme avec laquelle le Seigneur s'entretint auprès de la fontaine, et qui lui répondit :

« Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus ici pour puiser. » - Jean 4:15.

Que la Nourriture, dans la Parole, ne signifie rien autre chose que la nourriture spirituelle et céleste, qui est la foi dans le Seigneur et l'Amour, on le voit par beaucoup de passages dans la Parole, comme dans Jérémie :

« L'ennemi a étendu sa main sur toutes les choses désirables de Jérusalem, car elle a vu que les nations sont venues dans son Sanctuaire, au sujet duquel tu avais commandé : Elles ne viendront point dans la congrégation avec toi. Tout son peuple (est) gémissant, cherchant du Pain ; ils ont donné leurs choses désirables pour de la Nourriture, pour se restaurer l'âme. » - Lamentations 1:10-11.

Là, il ne faut point entendre d'autre pain ni d'autre nourriture que le pain spirituel et la nourriture spirituelle, car il s'agit du sanctuaire.

Dans le Même :

« J'ai crié après ceux qui m'aimaient ; ils m'ont trompée ; mes prêtres et mes vieillards ont expiré dans la ville, parce qu'ils ont cherché de la Nourriture pour eux, afin de restaurer leur âme. » - Lamentations 1:19.

Il en est de même là dans David :

« Tous ils s'attendent à Toi, pour que tu (leur) donnes leur Nourriture en son temps Tu (la) leur donnes, ils (la) recueillent ; tu ouvres ta main ; ils sont rassasiés de biens. » - Psaumes 104:27-28.

Il s'agit aussi d'une nourriture spirituelle et céleste.

Dans Ésaïe : (Vous) tous qui avez soif, venez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, venez, achetez et mangez ; et venez, achetez, sans argent et sans prix, du vin et du lait. » - Ésaïe 55:1.

Là, le vin et le lait désignent le breuvage spirituel et céleste.

Dans le Même :

« La vierge concevra et enfantera un fils ; et tu appelleras son nom Emmanuel ; du beurre et du miel il mangera, pour qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien. Il arrivera qu'en raison de la quantité de lait qui se fera, on mangera du beurre ; car du beurre et du miel mangera quiconque (sera) de reste dans le milieu de la terre. » - Ésaïe 7:14, , 22.

Là, manger du miel et du beurre, c'est prendre de la nourriture céleste-spirituelle ; ceux qui seront de reste désignent les restes, au sujet desquels Malachie s'exprime ainsi :

« Apportez toutes les dimes à la maison du trésor, afin qu'il y ait de la Nourriture dans ma maison. » - Malachie 3:10.

Les dimes, ce sont les restes. Voir sur la signification de la nourriture ce qui a été dit, numéros , 276.

  
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