La Biblia

 

Jérémie 51:48

Estudio

       

48 Les cieux, et la terre, et tout ce qui y est, se réjouiront avec chant de triomphe contre Babylone, parce qu'il viendra de l'Aquilon des destructeurs contre elle, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes #5120

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5120. Et je donnai la coupe en la main de Pharaon, signifie l'appropriation par le naturel intérieur : on le voit par la signification de donner la coupe, ainsi donner du vin à boire, en ce que c'est approprier ; car boire est l'appropriation du vrai, numéro 3168 ; et par la représentation de Pharaon, en ce qu'il est le naturel intérieur, numéros 5080, 5095, 5118. Ici, ainsi qu'il est évident d'après ce qui précède, il s'agit de la régénération du sensuel soumis à la partie intellectuelle de l'homme intérieur, et signifié par l'échanson ; par conséquent il s'agit de l'influx du vrai et du bien, et de la réception dans le naturel extérieur ; mais comme ces choses sont trop éloignées de la conception de ceux qui n'ont aucune idée distincte sur le rationnel et le naturel, ni aucune sur l'influx, il faut en conséquence surseoir à en donner l'explication. En outre, dans la Parole, il est souvent parlé de coupe ou de verre, ou de calice, et ces expressions dans le sens réel signifient le Vrai spirituel, c'est-à-dire, le vrai de la foi, qui procède du bien de la charité, ainsi la même chose que le vin ; et dans le sens opposé, elles signifient le faux par lequel est produit le mal, et aussi le faux provenant du mal ; si la coupe signifie la même chose que le vin, c'est parce que la coupe est le contenant et le vin le contenu, et qu'ils constituent en conséquence une seule chose, et qu'ainsi l'un est entendu par l'autre. Que ce soit là ce qui est signifié par la coupe dans la Parole, on le voit clairement par ces passages ; dans David ;

« Jéhovah, tu dresseras devant moi la table en présence de mes ennemis ; tu oindras d'huile ma tête, ma coupe aura abondance. » - Psaumes 23:5.

Dresser la table et oindre d'huile la tête, c'est gratifier du bien de la charité et de l'amour ; ma coupe aura abondance, c'est-à-dire que le naturel sera rempli du vrai et du bien spirituels qui en proviendront.

Dans le Même ;

« Que rendrai-je à Jéhovah ? La coupe des saints je prendrai, et le Nom de Jéhovah j'invoquerai. » - Psaumes 116:12-13 ;

-prendre la coupe des saints, c'est l'appropriation des biens de la foi.

Dans Marc :

« Quiconque vous donnera à boire un verre, d'eau en mon Nom, parce que vous êtes à Christ, en vérité je vous dis : Il ne perdra pas sa récompense. » - Marc 9:41 ;

Donner à boire un verre d'eau en mon Nom, c'est instruire dans les vrais de la foi d'après une très-faible charité.

Dans Matthieu :

« Puis, prenant la coupe et rendant grâces, il (la) leur donna, disant : Buvez-en tous, car ceci est mon sang, celui de la Nouvelle Alliance. » - Matthieu 26:27, Marc 14:23, Luc 22:20.

Il est dit la coupe, et non le vin, parce que le vin se dit de l'Église spirituelle, mais le sang se dit de l'Église céleste, quoique l'un et l'autre signifie le saint vrai procédant du Seigneur ; mais dans l'Église spirituelle, c'est le saint de la foi d'après la charité à l'égard du prochain ; et, dans l'Église céleste, c'est le saint de la charité d'après l'amour envers le Seigneur ; l'Église spirituelle est distinguée de l'Église céleste, en ce qu'elle est dans la charité à l'égard du prochain, tandis que l'Église céleste est dans l'amour envers le Seigneur ; et la sainte cène a été instituée pour représenter et signifier l'amour du Seigneur envers tout le genre humain, et l'amour réciproque de l'homme envers le Seigneur. Comme le verre ou la coupe signifiait ce qui devait contenir, et le vin ce qui devait être contenu, et qu'ainsi la coupe signifiait l'externe de l'homme, et le vin l'interne de l'homme, c'est pour cela qu'il a été dit parle Seigneur :

« Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous nettoyez l'extérieur de la coupe et du plat, tandis que les intérieurs sont pleins de rapine et d'intempérance ! Pharisien aveugle, nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. » - Matthieu 23:25, Luc 11:39.

Là aussi par la coupe, il est entendu dans le sens interne le vrai de la foi ; le cultiver sans le bien de la foi, c'est nettoyer l'extérieur de la coupe, et encore plus quand les intérieurs sont pleins d'hypocrisie, de vol, de haine, de vengeance, de cruauté ; car alors le vrai de la foi est seulement dans l'homme externe, et il n'y a absolument rien de ce vrai dans l'homme interne ; et cultiver le bien de la foi, et s'en imbiber, fait que les vrais sont conjoints au bien dans l'homme intérieur, et même alors les illusions sont acceptées pour des vrais, ce qui est signifié par nettoyer premièrement l'intérieur de la coupe, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. Il en est de même de ces paroles dans Marc :

« Et il y a beaucoup d'autres choses que les Pharisiens et les Juifs ont reçues pour (les) retenir ; des baptisations de coupes et de pots, et de vases d'airain et de lits ; laissant le commandement de Dieu, vous retenez la tradition des hommes, des baptisations de pots et de coupes ; et vous faites beaucoup d'autres choses semblables ; vous rejetez le commandement de Dieu, pour observer votre tradition. » - Marc 7:4, 8-9.

Que le verre ou la coupe, dans le sens opposé, signifie le faux d'où provient le mal, et aussi le faux provenant du mal, on le voit par les passages suivants ; dans Jérémie :

« Ainsi m'a dit Jéhovah, le Dieu d'Israël : Prends de ma main cette coupe du vin de la co1ère, et fais-la boire à toutes les nations vers lesquelles je t'envoie, afin qu'ils boivent, et qu'ils chancellent, et qu'ils deviennent insensés à cause de l'épée que j'enverrai parmi eux. Je pris donc la Coupe de la main de Jéhovah, et je fis boire toutes les nations vers lesquelles m'a envoyé Jéhovah. » - Jérémie 25:15-16, 17, 28.

La coupe du vin de la colère, c'est le faux par lequel il y a le mal ; si le faux par lequel il y a le mal est signifié, c'est parce que, de même que le vin enivre et rend insensé, de même aussi le faux ; l'ivresse spirituelle n'est autre chose que la folie produite par les raisonnements sur les choses qu'on doit croire, lorsqu'on ne croit que ce que l'on saisit ; de là les faux, et d'après les faux les maux, numéro 1072 ; c'est pour cela qu'il est dit :

« Afin qu'ils boivent et qu'ils chancellent, et qu'ils deviennent insensés à cause de l'épée que j'enverrai ; l'épée est le faux combattant contre le vrai, numéros 2799, 4499.

Dans le Livre des Lamentations :

« Sois dans la joie et dans l'allégresse, fille d'Édom, qui habites dans la terre de Us ; aussi vers toi passera la coupe ; tu seras enivrée et tu seras mise à découvert. » - Lamentations 4:2l ; - être enivré de la coupe, c'est devenir insensé par les faux ; être mis à découvert ou à nu sans pudeur, c'est le mal qui en provient, numéros 213, 214.

Dans Ézéchiel :

« Dans le chemin de ta sœur tu as marché, c'est pourquoi je mettrai sa coupe dans ta main ; ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Tu boiras de ta sœur la coupe profonde et large, tu seras en risée et en moquerie, ample pour prendre, d'ivresse et de douleur tu seras remplie, par la coupe de dévastation et de désolation, la coupe de ta sœur Samarie : et tu la boiras et exprimeras, et ses tessons tu briseras. » - Ézéchiel 23:31, 32, 33, 34.

Il s'agit de Jérusalem, par laquelle est signifié le spirituel de l'Église Céleste ; la coupe y signifie le faux d'après le mal ; comme ce faux dévaste ou détruit l'Église, il est dit la coupe de dévastation et de désolation.

Dans Ésaïe :

« Réveille-toi, réveille-toi, lève-toi, Jérusalem, qui as bu de la main de Jéhovah la coupe de sa colère ; les lies de la coupe de frémissement tu as bues. » - Ésaïe 51:17.

Dans Habacuc :

« Bois aussi, toi, afin que ton prépuce soit à découvert ; elle fera le tour jusqu'à toi, la coupe de la droite de Jéhovah, en sorte qu'un vomissement ignominieux il y aura sur ta gloire. » - Habacuc 2:16.

Dans David :

« La coupe (est) dans la main de Jéhovah ; et il l'a mêlée de vin, il l'a remplie d'un mélange, et il en a versé ; mais les lies ils en suceront, ils boiront, tous les impies de la terre. » - Psaumes 75:9.

La coupe dans ces passages est encore prise pour la folie provenant des faux et des maux qu'ils produisent ; elle est nommée coupe de la colère de Jéhovah, et aussi coupe de la droite de Jéhovah, parce que la nation juive, comme aussi le vulgaire, avait cru que les maux et les châtiments des maux et des faux ne venaient que de Jéhovah, lorsque cependant ils viennent de l'homme et de la tourbe infernale qui est chez lui ; d'après l'apparence et la foi qui en résulte, cela est dit ainsi plusieurs fois, mais le sens interne enseigne comment cela doit cire entendu, et ce qu'on doit croire ; voir à ce sujet, numéros 245, 592, 696, 1093, 1683, 1874, 1875, 2335, 2447, 3605, 3607, 3614. Comme la coupe, de même que le vin, signifie dans le sens opposé les faux par lesquels il y a les maux, puis les faux qui proviennent des maux, il en résulte qu'elle signifie aussi la tentation, parce qu'il y a tentation quand le faux combat contre le vrai, et que par suite le mal combat contre le bien ; la coupe est prise pour la tentation et se dit de la tentation, dans Luc :

« Jésus pria, disant : Père, si tu voulais éloigner cette coupe de Moi ? Toutefois, que non pas ma volonté, mais la tienne, soit Faite. » - Matthieu 26:39, 42, 44. Marc. Matthieu 14:36 ;

La coupe ici, c'est la tentation ; pareillement dans Jean ;

« Jésus dit à Pierre : Mets ton épée dans le fourreau, la Coupe que le Père m'a donnée, ne la boirai-je pas ? » - Jean 18:11.

Et aussi dans Marc :

« Jésus dit à Jacques et à Jean : Vous ne savez ce que vous demandez ; pouvez-vous boire la coupe que Moi je bois, et du baptême dont Moi je suis baptisé, être baptisés ? Ils dirent : Nous le pouvons. Mais Jésus leur dit : La coupe, il est vrai, que Moi je bois, vous boirez ; et du baptême dont Moi je suis baptisé, vous serez baptisés. » Jean 10:38, Matthieu 20:22-23 ;

De là il est évident que la coupe est la tentation, puisque la tentation existe par les maux qui combattent au moyen des faux contre les biens et les vrais, car le baptême signifie la régénération ; et comme celle-ci s'opère par des combats spirituels, il en résulte qu'il signifie en même temps la tentation. Le verre ou la coupe dans le sens entier entièrement opposé signifie le faux d'après le mal chez ceux qui sont profanes, c'est-à-dire, qui sont intérieurement dans les choses opposées à la charité, et qui feignent extérieurement la sainteté ; la coupe est prise dans ce sens dans Jérémie :

« Babel, dans la main de Jéhovah, a été une coupe d'or, enivrant toute la terre ; de son vin ont bu toutes les nations : c'est pourquoi insensées sont les nations. » - Jérémie 51:7.

Babel signifie ceux qui sont dans le saint externe et dans le profane en dedans, numéros 1182, 1326 ; le faux qu'ils voilent par la sainteté est la coupe d'or enivrant toute la terre, c'est-à-dire qu'ils conduisent dans les erreurs et dans les faux ceux qui sont de l'Église : l'Église est la terre ; les choses profanes qu'ils cachent sous une sainteté externe consistent en ce qu'ils ne tendent qu'à devenir les plus grands et les plus riches de tous, et à être adorés comme des Dieux possesseurs du ciel et de la terre, dominant ainsi sur les âmes et sur les corps des hommes, et cela par les choses Divines et saintes qu'ils mettent en avant ; de là ils paraissent quant à l'homme externe comme des anges, mais quant à l'homme interne ce sont des diables. Il est parlé de Babel d'une manière semblable dans Jean :

« La femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et couverte d'or et de pierres précieuses, et de perles, ayant dans sa main une coupe d'or, pleine des abominations et de l'impureté de sa scortation. » - Apocalypse 17:4.

Dans le Même :

« Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, et elle est devenue une demeure de démons, parce que du vin de la fureur de sa scortation elle a abreuvé toutes les nations ; et les rois de la terre avec elle ont commis scortation. J'entendis une voix du ciel, disant : Rendez-lui comme elle vous a rendu ; dans la coupe où elle a mêlé, mêlez-lui le double. » - Apocalypse 18:2, 3, 4, 6.

Dans le Même ;

« La grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations s'écroulèrent ; de Babylone la grande il y eut mémoire devant Dieu, pour lui donner la coupe de la fureur de la colère de Dieu, » - .

Dans le Même :

« Un troisième ange dit d'une voix grande : Si quelqu'un adore la bête et son image, celui-là boira du vin de la colère de Dieu, mêlé au vin pur dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté de feu et de soufre. » - Apocalypse 14:9-10.

  
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Arcanes Célestes #1072

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1072. Et il s'enivra signifie que de là il tomba dans des erreurs : c'est ce qui résulte de la signification de l'homme ivre, dans la Parole. On appelle ivres ceux qui ne croient que ce qu'ils saisissent, et qui font en conséquence des recherches sur les mystères de la foi : or comme ces recherches se font par les sensuels, les scientifiques ou les philosophiques, selon la nature de l'homme qui raisonne, on ne peut que tomber dans des erreurs. La pensée de l'homme n'est que terrestre corporelle et matérielle, parce qu'elle lui vient des choses terrestres corporelles et matérielles, qui lui sont continuellement adhérentes, et dans lesquelles les idées de sa pensée sont fondées et se terminent ; c'est pourquoi penser et raisonner sur les choses Divines d'après ces objets, c'est se jeter dans les erreurs et dans les perversités ; et il est aussi impossible d'acquérir la foi par ce moyen, qu'il l'est à un chameau de passer par le trou d'une aiguille. L'erreur et la folie qui en résultent sont appelées Ivresses dans la Parole ; il y a même plus, c'est que, dans l'autre vie, les Ames ou les esprits qui raisonnent sur les vérités de la foi et contre ces vérités deviennent comme ivres et se comportent comme des ivrognes. J'en parlerai, dans la suite, par la Divine Miséricorde du Seigneur. On découvre avec évidence si les esprits sont ou ne sont pas dans la foi de la charité : ceux qui sont dans la foi de la charité ne raisonnent point sur les vérités de la foi ; mais ils disent que telle chose est ; et ils se confirment aussi dans cette croyance par les sensuels, par les scientifiques et par l'analyse rationnelle, autant qu'ils le peuvent ; mais dès qu'il survient quelque point obscur qu'ils ne perçoivent pas, ils le laissent de côté, et ne permettent aucunement que ce point les jette dans le doute ; ils disent que les vérités qu'on peut saisir sont en très-petit nombre, et qu'en conséquence c'est une folie de penser que ce qu'on ne saisit pas, n'est pas vrai. Voilà ceux qui sont dans la charité. Au contraire, ceux qui ne sont pas dans la foi de la charité ne font que chercher à découvrir par le raisonnement si telle chose est, et à savoir comment il se fait qu'elle soit ; ils disent que s'ils ne peuvent le savoir, il leur est impossible de croire qu'elle soit. On reconnaît aussitôt, à ce seul raisonnement, qu'ils ne sont dans aucune foi ; et c'est un indice non seulement qu'ils doutent de toutes les vérités de la foi, mais encore qu'ils les nient dans leur cœur ; si on leur enseigne comment telle chose est, ils tiennent toujours à leur opinion ; ils opposent aux vérités qu'on leur démontre tous les scrupules imaginables, et ils ne cesseraient jamais la discussion, dût-elle durer éternellement. Ceux qui tiennent ainsi à leur opinion accumulent erreurs sur erreurs ; ce sont eux, ou ceux qui leur ressemblent, qu'on nomme ivres de vin ou de cervoise, dans la Parole ; comme dans Ésaïe :

« Ceux-ci s'égarent par le vin et se pourvoient par » la cervoise ; le prêtre et le prophète s'égarent par la cervoise ; ils se Sont absorbés par le vin, ils s'égarent à cause de la cervoise ; ils s'égarent dans la vision ; à qui enseignera-t-il la science, et à qui sera-t-il comprendre l'enseignement ? A ceux qu'on a sevrés de lait, à ceux qu'on a arrachés à la mamelle. » - Ésaïe 28:7-8, 9.

Il est évident que de tels hommes sont désignés dans ce passage.

Dans le Même :

« Comment dites-vous à Pharaon : Je » (suis) le fils des sages, le fils des rois de l'antiquité ? Où (sont-ils) » maintenant tes sages ? Et qu'ils indiquent, je te prie. Jéhovah a » versé au milieu d'elle un esprit de perversité ; et ils ont fait errer l'Egypte dans toute son œuvre, comme un (homme) Ivre s'égare dans son vomissement. » - Ésaïe 19:11-12, 14.

L'homme ivre désigne ceux qui, par les scientifiques, veulent scruter les spirituels et les célestes ; l'Egypte signifie les scientifiques aussi s'appelle-t-elle le fils, des sages.

Dans Jérémie :

Buvez et enivrez-vous, et vomissez, et tombez, et que vous ne vous releviez point. » - Jérémie 25:27.

Il s’agit des faussetés.

Dans David :

« Ils tournent et chancellent comme un (homme) Ivre, et ajoute leur sagesse est absorbée. » - Psaumes 107:27.

Dans Ésaïe :

« Venez, je prendrai du » Vin, et nous nous enivrerons de cervoise ; et il y aura, demain comme aujourd'hui, grande abondance. » - Ésaïe 56:12.

Ceci s'applique aux choses qui sont contre les vérités de la foi.

Dans Jérémie :

« Toute outre sera remplie de Vin ; je remplirai d'Ivresse » tous les habitants de Jérusalem. » - Jérémie 13:12-13.

Le vin désigne la foi, et l'ivresse les erreurs.

Dans Joël :

« (Hommes) ivres, réveillez-vous et pleurez ; et (vous) tous qui buvez le vin, » lamentez-vous au sujet du Motif, parce qu'il a été retranché de » votre bouche ; car une nation monte sur ma terre : elle met » mon Cep en désolation. » - , 6-7.

Il s’agit de l'Eglise dévastée quant aux vérités de la foi.

Dans Jean :

« Babylone a fait boire à toutes les nations du vin de la colère de sa prostitution ; elle a enivré du vin de sa prostitution tous les habitants de la terre. » - Apocalypse 14:8, .

Le vin de la prostitution désigne les vérités adultérées de la foi ; ces vérités adultérées ont pour attribut l'ivresse. C'est la même chose dans Jérémie :

« Dans la main de Jéhovah, Babel (a été) » une Coupe d'or, Enivrant toute la terre ; les nations ont bu de » son Vin, c'est pourquoi les nations deviennent folles. » - Jérémie 51:7.

Comme l'Ivresse signifiait les folies au sujet des vérités de la foi, elle est aussi devenue représentative, et il fut défendu à Aharon et à ses fils de boire du vin et des boissons enivrantes quand ils entreraient dans la Tente, de peur qu'ils ne mourussent, (et) afin de (pouvoir) discerner entre le saint et le profane, entre l'impur et le pur. » - Lévitique 10:8-9.

Ceux qui ne croient que ce qu'ils saisissent par les sensuels et par les scientifiques sont aussi appelés, dans Ésaïe, héros pour boire :

« Malheur à ceux qui sont » sages à leurs propres yeux, et à ceux qui sont intelligents devant » leurs propres faces ; malheur aux héros pour boire le vin, et aux hommes de vigueur pour mêler la cervoise » - , .

Ils sont appelés sages à leurs propres yeux et intelligents devant leurs propres faces, parce que ceux qui raisonnent contre les vérités de la foi se croient plus sages que les autres. Mais ceux qui s'inquiètent peu de la Parole et des vérités de la foi, et qui ne veulent par conséquent rien savoir sur la foi, niant ainsi ses principes, ceux-là sont appelés, dans Ésaïe, ivres sans vin :

« Ils se sont enivrés mais non de vin ; ils chancellent, mais non de cervoise ; car Jéhovah a répandu sur vous un esprit d'assoupissement, et il a obstrué vos yeux. » - , .

Ce qui précède et ce qui suit, dans le Prophète, prouve que ce passage concerne de tels hommes ; ces hommes ivres se croient plus éveillés que les autres, mais ils sont dans un profond assoupissement. On peut voir par ce qui a été dit ci-dessus, numéro 788, que l'Eglise Ancienne a été dans son commencement telle qu'elle est décrite dans ce verset, et que cette description concerne principalement ceux qui furent de la race de la Très-Ancienne Eglise.

  
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