La Biblia

 

Jérémie 51:30

Estudio

       

30 Les hommes forts de Babylone ont cessé de combattre, ils se sont tenus dans les forteresses, leur force est éteinte, et ils sont devenus [comme] des femmes; on a brûlé ses demeures; et ses barres ont été rompues.

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #10286

Estudiar este pasaje

  
/ 10837  
  

10286. L'homme qui ferait un onguent comme elle, signifie l'imitation des Divins d'après l'art : on le voit par la signification de faire comme elle, en ce que c'est l'imitation ; et par la signification de l'onguent, en ce que ce sont les Divins Vrais qui appartiennent au Seigneur seul, et procèdent du Seigneur seul, numéro 10264 ; si c'est l'imitation d'après l'art qui est signifiée, c'est parce que toute imitation des Divins par l'homme est faîle d'après l'art. Comment se passe la chose, on peut le voir d'après ce qui vient d'être dit et montré, numéro 10284 ; mais cela peut être de nouveau illustré d'après ce qui existe chez les esprits : Ceux d'entre eux qui attribuent toutes choses à la fortune et à la propre prudence, et rien au Divin, ainsi qu'ils ont fait dans le monde, savent imiter de diverses manières les Divins ; en effet, ils présentent à la vue des palais presque semblables à ceux qui sont dans les deux, puis aussi des bocages et des lieux champêtres presque semblables à ceux qui sont par le Seigneur chez les bons esprits ; ils se parent de vêtements brillants ; et, qui plus est, les sirènes se donnent une beauté presqu'angélique ; mais, toutes ces choses, d'après l'art par des fantaisies ; toutefois, quoique dans la forme externe toutes ces choses apparaissent semblables aux Divins, néanmoins dans la forme interne elles sont hideuses ; c'est même ce qui est aussitôt manifesté par le Seigneur aux bons esprits, car sans cela ils seraient séduits ; en effet, l'externe est enlevé, et aussitôt qu'il a été enlevé, le diabolique qui est en dedans se montre : il est enlevé par une lumière envoyée du ciel, d'après laquelle est dissipée la lueur chimérique appartenant aux fantaisies, par laquelle sont opérés ces prestiges : par là, on peut voir quelle est l'imitation des Divins d'après l'art : mais les choses qui procèdent du Seigneur sont célestes en dedans, et plus elles sont intérieures, plus elles sont célestes, car les Divins croissent en perfection vers les intérieurs, au point qu'ils sont enfin d'une perfection et d'une beauté ineffables. Il en est de même de l'imitation du bien et du vrai chez ceux qui vivent mal : ceux d'entre eux qui savent feindre des affections bonnes, et une sorte de charité à l'égard du prochain et d'amour envers Dieu, et qui en même temps avec ces affections prononcent et prêchent les vrais de la foi comme du fond du cœur, sont dans une semblable lueur chimérique et fantastique ; c'est pourquoi, dès que l'externe, qui simulait l'interne, leur est ôté, l'infer-nal qui était caché en dedans se montre, et c'est absolument le mal et le faux du mal ; alors il est pareillement manifesté à la vue que ce mal est leur amour, et que le faux de ce mal est leur foi. Par là, on voit encore clairement ce que c'est que l'imitation des Divins d'après l'étude de l'homme, de laquelle il a déjà été parlé, numéro 10284.

  
/ 10837  
  

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1001

Estudiar este pasaje

  
/ 10837  
  

1001. Le sang signifie la charité : c'est ce qui résulte de beaucoup de passages ; par conséquent il signifie le nouveau volontaire que l'homme spirituellement régénéré reçoit du Seigneur ; ce nouveau volontaire est la même chose que la charité, car c'est de la charité qu'est formée la nouvelle volonté. En effet, la charité ou l'amour est l'essentiel même ou la vie de la volonté, puisque personne ne peut dire qu'il veut une chose, si ce n'est parce qu'il la chérit ou l'aime ; dire qu'on pense telle chose, ce n'est pas vouloir, à moins que le vouloir ne soit dans la pensée. Cette nouvelle volonté qui appartient à la charité est, désignée ici par le sang ; cette volonté n'est pas de l'homme, mais elle est du Seigneur chez l'homme ; et puisqu'elle est du Seigneur, elle ne doit jamais être mêlée avec les choses qui sont de la volonté de l'homme, et qui, comme on l'a dit, sont si corrompues. C'est pour cela qu'il a été ordonné dans l'Eglise représentative de ne point manger la chair dans son âme, ou le sang, c'est-à-dire, de ne les point mêler. Comme le sang signifiait la charité, il signifiait ce qui est saint ; et comme la chair signifiait le volontaire de l'homme, elle signifiait ce qui est profane ; or, le saint et le profane ayant été séparés, car ils sont opposés l'un à l'autre, il fut défendu de manger le sang ; en effet, l'action de manger la chair avec le sang représentait alors dans le ciel la profanation, ou le mélange du saint et du profane ; et cette représentation dans le ciel ne pouvait alors inspirer que de l'horreur aux anges ; car tout ce qui existait pendant cette période de temps chez l'homme de l'Eglise, était changé, selon ce que signifiaient les choses dans le sens interne, en représentations spirituelles correspondantes chez les anges. Comme toutes les significations se modifient en raison de l'homme auquel elles s'appliquent, il en est de même ici de la signification du sang. Le sang, par rapport à l'homme régénéré spirituel, signifie la charité ou l'amour envers le prochain ; par rapport à l'homme régénéré céleste, il signifie l'amour envers le Seigneur ; mais par rapport au Seigneur, il signifie toute son Humaine Essence, par conséquent l'Amour Même, c'est-à-dire sa Miséricorde envers le genre humain ; et comme le sang signifie l'Amour et ce qui appartient à l'amour, il signifie en général les célestes qui appartiennent au Seigneur Seul ; par conséquent, quand il s'agit de l'homme il signifie les célestes que l'homme reçoit du Seigneur : les célestes que l'homme régénéré spirituel reçoit du Seigneur sont les célestes-spirituels, dont je parlerai ailleurs, avec la Divine Miséricorde du Seigneur. Que le sang signifie les célestes, et que, dans le sens suprême, il ait signifié l'Humaine Essence du Seigneur, par conséquent l'Amour Même ou sa Miséricorde envers le genre humain, on peut en trouver la preuve dans la sainteté avec laquelle le sang, d'après l'ordre qu'il en fut donné, était considéré dans l'Eglise représentative judaïque. Ainsi, le sang fut nommé le sang de l'alliance, et l'on en faisait aspersion sur le peuple, puis sur Aharon et sur ses fils avec l'huile de l'onction ; on répandait aussi le sang de tout holocauste et de tout sacrifice sur l'autel et autour de l'autel.

Exode 22:7, 13, 22, 23 ; Exode 24:6, 3, Lévitique 1:5, 11, 15 ; Lévitique 4:6-7, 17-18, 25, 30, 34 ; Lévitique 5:12, 13, 14, 15, 17-18, 19. Nombres 18:17.Deutéronome 12:27.

Et parce que le sang était jugé si saint et que le volontaire de l'homme est si profane, c'est par cette raison que, pour éviter la représentation de la profanation de ce qui est saint, il fut défendu avec tant de sévérité de manger le sang ; comme on le voit dans Moïse :

« Statut de l'éternité dans vos générations.

Dans toutes vos habitations,

« vous ne mangerez aucune graisse ni aucun sang, » Lévitique 3:17.

La graisse désigne la vie céleste, et le sang est employé la pour le céleste-spirituel. Le céleste-spirituel est le spirituel qui procède du céleste. Comme chez les hommes de la Très-Ancienne Eglise, l'Amour pour le Seigneur fut leur céleste, parce qu'il avait été implanté dans leur volonté, leur céleste-spirituel était la foi qui procédait de cet amour, Voir numéro 30-38, 337, 393, 398 ; tandis que chez l'homme spirituel il n'y a point de céleste, parce que la charité a été implantée dans sa partie intellectuelle, mais il y a le céleste spirituel.

Dans le Même :

« Quiconque de la maison d'Israël ou des étrangers voyageant au milieu d'eux, aura mangé quelque sang que ce soit, je mettrai aussi mes faces contre l'âme qui mange le sang, et je la retrancherai du milieu de son peuple, parce que l'âme de la chair (est) dans le sang, elle ; et je vous l'ai donné sur l'autel pour qu'il fasse l'expiation sur vos âmes, parce que le sang lui-même fera expiation pour l'âme. L'âme de toute chair est son sang même ; quiconque le mange sera retranché. » Lévitique 17:10-11, 14.

Là, il est dit évidemment que l'âme de la chair est dans le sang, et que l'âme de la chair est le sang, ou le céleste, c'est-à-dire, la sainteté qui appartient au Seigneur.

Dans le Même :

« Affermis-toi, » pour ne pas manger du sang, parce que le sang lui-même (est) l'âme ; et tu ne mangeras pas l'âme avec la chair. » - Deutéronome 12:23, 24, 25.

Il résulte aussi de là que le sang est appelé âme, c'est-à-dire, la vie céleste, ou le céleste, qui était représenté par les holocaustes et les sacrifices de cette Eglise. Cette défense de mêler le céleste, qui est le propre du Seigneur, propre qui est seul céleste et saint, avec le propre de l'homme, qui est profane, a aussi été représenté en ce qu'ils ne sacrifiaient pas le sang du sacrifice sur ce qui avait fermenté.

Exode 23:18 ; .

Ce qui avait fermenté signifiait la corruption et la souillure. Si le sang est appelé âme et signifie la sainteté de la charité, et si la sainteté de l'amour a été représentée dans l'Eglise Judaïque par le sang, cela vient de ce que la vie du corps consiste dans le sang ; et comme la vie du corps consiste dans le sang, le sang est son âme dans le dernier degré, de sorte que le sang peut être nommé l'âme corporelle, ou ce en quoi existe la vie corporelle de l'homme : et comme dans les Eglises représentatives les internes ont été représentés par les externes, voilà pourquoi l'âme ou la vie céleste l'a été par le sang.

  
/ 10837