La Biblia

 

Jérémie 51:15

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15 C'est lui qui a fait la terre par sa vertu, et qui a rangé le monde habitable par sa sagesse, et qui a étendu les cieux par son intelligence.

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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De obras de Swedenborg

 

Apocalypse Explained #631

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631. For it is given to the nations, signifies since it has been perverted by evils of life and falsities of doctrine. This is evident from the signification of "the nations," as being those who are in evils in respect to life and thence in falsities in respect to doctrine, and in the abstract sense evils of life and falsities of doctrine. (That evils and falsities are signified by "nations" see above, n. 175, 331, 625.) The external of the Word and thence of the church and of worship is perverted by evils of life and falsities of doctrine, because the external of the Word, which is called the sense of its letter, is written according to appearances in the world, because it is for children and the simple-minded, who have no perception of anything contrary to appearances, therefore as these advance in age they are introduced by the sense of the letter, in which are appearances of truth, into interior truths, and thus appearances are put off by degrees, and in their place interior truths are implanted. This may be illustrated by numberless examples; as that we should pray to God not to lead us into temptations; this is said because it appears as if God so leads, and yet God leads no one into temptations; again, it is said that God is angry, punishes, casts into hell, brings evil upon the wicked, and many other like things, and yet God is never angry, never punishes or casts into hell, nor does He at all do evil to anyone, but the wrongdoer himself does this to himself by his evils, for in evils themselves are the evils of punishment. These things are nevertheless said in many passages in the Word, because it so appears. As another example, it is said that:

No one should call his father, Father; nor his master, Master (Matthew 23:8-10).

Yet they ought to be so called; but this is said because the "Father" means the Lord, who creates and begets us anew, and because He alone teaches and instructs; so when man is in a spiritual idea he will think of the Lord alone as the Father and Master; but it is otherwise when man is in a natural idea. Moreover, in the spiritual world or in heaven, no one knows any other father, teacher, or master than the Lord, because from Him is spiritual life. So in other instances.

[2] From this it can be seen that the external of the Word, and thence the external of the church and of worship, consists of apparent truths, therefore those who are in evils in respect to life apply it to favor their own loves and the principles conceived therefrom. This is why it is said that the "court," which signifies the external of the Word, "is given to the nations," and afterwards that "they shall trample down the holy city." This comes to pass in the end of the church, when men are so far worldly, natural, and corporeal that they are wholly unable to see interior truths, which are called spiritual truths; and from this it follows that they then wholly pervert the external of the Word, which is the sense of its letter. Such perversion of the sense of the letter of the Word took place also with the Jews at the end of the church with them, which is meant in the spiritual sense by:

The soldiers dividing the garments of the Lord, but not the tunic (John 19:23, 24),

which signifies that those who were of the church perverted all things of the Word in respect to the sense of its letter, but not the Word in respect to the spiritual sense, because this they did not know. (That this is what these things mean in the spiritual sense may be seen above, n. 64.) It is similar in the church at this day, because this is its end; for at this day the Word is not explained according to spiritual truths, but according to the appearances of the sense of the letter, which are applied to confirm both evils of life and falsities of doctrine; and because interior truths, which are spiritual truths, are unknown and are not received, it follows that the sense of the letter of the Word is perverted by evils of the will and falsities of thought therefrom. This, therefore, is what is meant by "the court is given to the nations."

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.