La Biblia

 

Jérémie 50:9

Estudio

       

9 Car voici, je m'en vais susciter et faire venir contre Babylone une assemblée de grandes nations du pays de l'Aquilon, qui se rangeront en bataille contre elle, de sorte qu'elle sera prise. Leurs flèches seront comme celles d'un homme puissant, qui ne fait que détruire, et qui ne retourne point à vide.

De obras de Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #766

Estudiar este pasaje

  
/ 962  
  

766. Et au feu elle sera brûlée, parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, signifie qu'ils deviendront des haines contre le Seigneur, et contre son Ciel et son Église, parce qu'alors ils verront que le Seigneur Seul domine et règne sur toutes choses dans les deux et dans les Terres, et que aucun homme par soi-même ne peut rien. Par le feu, dans lequel elle sera brûlée, est signifiée la haine contre le Seigneur, et contre son Ciel et son Église, ainsi qu'il va être expliqué ; par parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, il est signifié parce qu'ils voient alors, c'est-à-dire, dans le Monde spirituel, dans lequel ils viennent après la mort, que le Seigneur Seul domine et règne sur toutes choses dans les d'eux et dans les Terres, et que aucun homme par soi-même ne peut rien ; que ce soit là ce qui est signifié par « parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, » c'est parce que le Seigneur ne juge personne pour l'enfer, mais eux-mêmes se jugent ; en effet, lorsqu'ils sentent la sphère angélique découlant du Seigneur par le Ciel, ils s'enfuient et se jettent dans l'enfer, comme on peut le voir d'après ce qui a été montré ci-dessus, Nos. 233, 325, 340, 387, 502. Que par le feu il soit signifié l'amour dans l'un et dans l'autre sens, l'amour céleste qui est l'amour du Seigneur, et l'amour infernal qui est l'amour de soi, on le voit ci-dessus, Nos. 468, 494, . Si le feu infernal est la haine, c'est parce que l'amour de soi hait, car tous ceux qui sont dans cet amour s'embrasent de colère selon son degré, et brûlent de haine et de vengeance contre ceux qui l'attaquent, et ceux qui sont de Babylone contre ceux qui nient qu'ils doivent recevoir un culte et être adorés comme des saintetés ; c'est pourquoi, quand ils entendent dire que dans le Ciel le Seigneur Seul reçoit un culte et est adoré, et que rendre un culte à un homme à la place du Seigneur c'est une profanation, l'adoration du Seigneur devient en eux une haine contre Lui, et l'adultération de la Parole dans ce but de recevoir un culte devient une profanation : c'est donc là ce qui est signifié, par « Babylone au feu sera brûlée ; » qu'être brûlé au feu, ce soit la peine de la profanation du saint, on le voit ci-dessus, No. 748. La même chose est entendue par ces paroles, dans Jérémie :

— « Me voici contre toi, Babel, Montagne qui détruis, qui détruis toute la terre ; je te ferai dérouler d'entre les rochers, et je te réduirai en montagne de combustion. Les murailles de Babel seront renversées, et ses portes élevées seront brûlées au feu. » — Jérémie 51:25, 58.

  
/ 962  
  

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1008

Estudiar este pasaje

  
/ 10837  
  

1008. Demander l'âme de l'homme, c'est venger la profanation : cela est évident d'après ce que renferme le Verset précédent et d'après ce qu'on a dit dans ce Verset ; car il s'agit de l'action de manger du sang, action qui signifie la profanation. Peu de personnes connaissent ce que c'est que la Profanation, et l'on sait encore moins comment elle est punie dans l'autre vie. La profanation est de plusieurs sortes : celui qui nie absolument les vérités de la foi ne profane point ; telles sont les nations qui vivent hors de l'Eglise et hors de ses connaissances ; mais il y a profanation de la part de celui qui connaît les vérités de la foi ; et sa profanation devient encore plus grande s'il les reconnaît, les profère les prêche et les persuade aux autres, et que cependant il vive dans les haines, dans les vengeances, dans la cruauté, dans les rapines et dans les adultères, et se confirme dans de telles infamies par des passages pris çà et là dans la Parole, en les pervertissant, et en les plongeant ainsi dans ces infamies ; voilà l'homme qui profane : voilà ce qui donne principalement la mort à l'homme. Il est évident que cela lui donne la mort, en ce que, dans l'autre vie, les choses profanes et les choses saintes ont été entièrement séparées, les profanes étant dans l'Enfer et les Saintes dans le Ciel. Lorsqu'un tel homme vient dans l'autre vie, les choses profanes sont adhérentes aux choses saintes dans chacune des idées de sa pensée, comme elles l'étaient pendant sa vie dans le corps ; là, il ne peut alors mettre en avant une seule idée de sainteté, sans que la profanation qui lui est adhérente se manifeste absolument comme dans la clarté du jour ; car c'est ainsi que dans l'autre vie l'on perçoit les idées des autres : la profanation parait donc dans toutes les idées de sa pensée ; et comme le Ciel a la profanation en horreur, il est impossible que cet homme ne soit pas précipité dans l'Enfer. Il est à peine quelqu'un qui sache, au sujet des idées, ce qu'il en est ; on croit que l'idée est quelque chose de simple, mais il y a dans chaque idée de la pensée des choses innombrables diversement jointes ensemble, pour que l'idée soit une certaine forme et par suite une image peinte de l'homme, image qui est tout entière perçue et aperçue dans l'autre vie. Prenons seulement quelques exemples : Lorsque l'idée d'un lieu, soit contrée, ville on maison, survient à un esprit, aussitôt l'idée et l'image de tout ce qu'il a fait dans ce lieu se produisent en même temps, et tout cela est vu par les Esprits et par les Anges ; ou, s'il lui vient l'idée d'une personne contre laquelle il a eu de la haine, alors l'idée de tout ce qu'il a pensé, dit et fait contre elle se présente en même temps Il en est de même des idées de toutes les autres choses ; quand elles s'offrent à lui, tout ce qu'il a conçu en général et en particulier sur l'une de ces choses et dont il a reçu une impression, se montre à découvert ; que ce soit, par exemple, l'idée du mariage, alors se présentent, s'il a été adultéré, toutes les turpitudes et toutes les obscénités de l'adultère, même celles de la pensée ; se présentent semblablement et toutes les choses au moyen desquelles il a confirmé en lui les adultères, soit par les sensuels, soit par les rationnels, soit par la Parole, et la manière dont il a adultère et perverti les vérités de la Parole ; et de plus, l'idée d'une chose influe dans l'idée d'une autre et la lâche, comme une goutte d'un liquide noir jeté dans un vase plein d'eau donne une couleur obscure à tout le volume d'eau. Cet esprit est donc connu par ses idées ; et, ce qui est surprenant, c'est que, dans chacune de ses idées, il y a son image ou son effigie qui est si difforme, lorsqu'elle se présente à la vue, qu'on a horreur de la regarder. On peut voir par là quel est l'état de ceux qui profanent les choses saintes, et quelle est leur image dans l'autre vie. Toutefois l'on ne peut pas dire qu'il y a profanation des choses saintes de la part de ceux qui ont cru avec simplicité ce qui est dans la Parole, quoique ce qu'ils ont cru ne fût pas la vérité, car la Parole a été écrite selon les apparences. Voir sur ce sujet le numéro 589.

  
/ 10837