La Biblia

 

Jérémie 50:4

Estudio

       

4 En ces jours-là, et en ce temps-là, dit l'Eternel, les enfants d'Israël viendront, eux et les enfants de Juda ensemble; ils marcheront allant et pleurant, et cherchant l'Eternel leur Dieu.

De obras de Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #765

Estudiar este pasaje

  
/ 962  
  

765. Vers. 18:8. C'est pourquoi en un même jour viendront ses plaies, mort et deuil et famine, signifie que pour cela même, au temps du Jugement Dernier, les peines des maux qu'ils ont faits retomberont sur eux, lesquelles sont la mort, qui est la vie infernale et la douleur intestine d'avoir perdu la domination ; le deuil, qui est la douleur interne d'être dans l'indigence et dans la misère au lieu d'être dans l'opulence ; et la famine, qui est ta privation de l'entendement de tout vrai. Par c'est pourquoi, il est entend parce qu'en son cœur elle dit : Je suis assise Reine, et Veuve je ne suis point, et de deuil je ne verrai point, « comme il est dit ci-dessus, No. 764 ; par en un même jour, il est signifié au temps du Jugement Dernier, temps qui est aussi appelé jour de jugement ; par les plaies sont signifiées les peines des maux qu'ils ont faits dans le monde, lesquelles alors retomberont sur eux ; par mort il est signifié la vie infernale, et la douleur intestine d'avoir perdu la domination, douleur qui ci-dessus, No. 763, est appelée tourment ; sur celle mort, il va être dit quelque chose ; par deuil est signifiée la douleur interne d'être dans l'indigence et dans la misère au lieu d'être dans l'opulence, comme aussi ci-dessus, No. 703 ; par famine est signifiée la privation de l'en l'entendement de tout vrai ; dans ces trois plaies ou peines viennent ceux de cette Religiosité, qui ont dominé d'après l'amour de soi, et sans aucun amour des usages sinon en vue de soi ; ceux-ci aussi sont athées de cœur, puisqu'ils attribuent toutes choses à la propre prudence et à la nature ; tous les autres de cette nation, qui sont tels, mais ne pensent pas intérieurement en eux-mêmes, sont des idolâtres ; que par la plaie ou la peine, qui est appelée famine, il soit entendu la privation de l'entendement de tout vrai, on le voit ci-dessus, No. 323 : il y a, il est vrai, chez chaque homme, tant qu'il vit dans le monde, la rationalité, c'est-à-dire, la faculté de comprendre le vrai ; celle faculté reste chez tout homme après la mort, néanmoins ceux qui, d'après l'amour de soi et le faste de la propre intelligence, se sont imbus des faux de cette religion dans le monde, ne veulent pas après la mort comprendre le vrai, et le non-vouloir est comme le non-pouvoir ; ce non-pouvoir d'après le non-vouloir est chez tous ceux qui sont tels, et il est augmenté en ce que, d'après le plaisir de la convoitise du faux à cause de la domination, ils s'imprègnent continuellement de nouveaux faux qui confirment, et deviennent de cette manière, quant à l'entendement, de purs faux, et ils restent ainsi à éternité, nés choses semblables sont entendues par ces paroles sur Babel, dans Jérémie :

— « Confuse est devenue votre mère extrêmement, de honte a été couverte celle qui vous a enfantés ; voici, la fin : Désert, sécheresse et solitude ; à cause de la colère de Jéhovah elle ne sera point habitée, mais sera en dévastation tout entière ; quiconque passera près de Babel sera stupéfait et sifflera sur toutes ses plaies. » — Jérémie 50:12-13.

  
/ 962  
  

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #3398

Estudiar este pasaje

  
/ 10837  
  

3398. Encore un peu, quelqu'un du peuple aurait couché avec ta femme, et tu aurais attiré sur nous un délit, signifie que le Divin Vrai aurait pu être adultéré et ainsi être profané : On le voit par la signification de coucher, en ce que c'est être perverti ou adultéré ; par la signification de quelqu'un du peuple, en ce que c'est quelqu'un de l'Église, savoir, de l'Eglise spirituelle, numéro 2928 ; par la signification de la femme, ici de Rébecca, en ce qu'elle est le Divin Vrai, comme il a été dit ci-dessus ; et par la signification du délit, en ce que c'est la faute de la profanation du vrai ; de là il est évident que ces mots : Encore un peu, quelqu'un du peuple aurait couché avec ta femme, et tu aurais attiré sur nous un délit, signifie que le Divin Vrai aurait pu être facilement adultéré par quelqu'un dans l'Église, et introduire dans cette personne la faute de la profanation du vrai. Il a été dit ci-dessus, numéro 3380, qu'Abraham ayant dit deux fois que Sarah son épouse était sa sœur, d'abord en Egypte et ensuite en Gérar chez Abimélech, et que Isaac ayant dit pareillement aussi chez Abimélech que Rébecca sa femme était sa sœur, et que ces trois faits ayant été aussi mentionnés dans la Parole, il faut que la raison, pour laquelle il en a été ainsi, soit un très profond arcane ; l'arcane même qui y est renfermé se manifeste dans le sens interne, savoir, en ce que la sœur signifie le vrai rationnel, et la femme le Divin vrai, et qu'il a été dit que c'était le vrai rationnel, c'est-à-dire, la sœur, afin que le Divin Vrai qui est la femme, ici Rébecca, ne fût point adultéré, ni par conséquent profané. Voici ce qu'il en est de la Profanation du vrai : Le Divin Vrai ne peut être profané que par ceux qui précédemment l'ont reconnu, car ceux-là sont d'abord entrés par la reconnaissance et la foi dans le vrai, et ils y ont été initiés ; lorsque ensuite ils s'en éloignent, son empreinte reste continuellement gravée en dedans, et est rappelée en même temps que le faux et le mal ; de là le vrai, parce qu'il est adhérent au faux et au mal, est profané ; ceux donc, chez qui cela arrive, ont continuellement en eux-mêmes ce qui les damne, par conséquent leur enfer ; en effet, quand les esprits infernaux approchent de la sphère où sont le bien et le vrai, ils sentent aussitôt leur enfer, car ils viennent dans ce qu'ils haïssent, conséquemment dans la torture : ceux qui ont profané le vrai habitent donc continuellement avec ce qui les tourmente, et cela selon le degré de la profanation : C'est parce qu'il en est ainsi, qu'il est pourvu avec le plus grand soin par le Seigneur à ce que le Divin Bien et le Divin Vrai ne soient point profanés ; et il est pourvu principalement en cela, que l'homme, qui est tel, qu'il ne pourrait s'empêcher de profaner, est tenu aussi loin qu'il est possible de la reconnaissance et de la foi du vrai et du bien ; car, ainsi qu'il a été dit, nul ne peut profaner que celui qui a d'abord reconnu et cru : Voilà pourquoi les vrais internes n'ont pas été découverts aux descendants de Jacob, Israélites et Juifs ; il ne leur a pas même été dit ouvertement qu'il y eût quelque interne dans l'homme, ni par conséquent qu'il y eût un culte interne, à peine leur a-t-il été dit quelque chose de la vie après la mort, et du Royaume Céleste du Seigneur, ou du Messie qu'ils ont attendu ; ce fut, parce qu'ils étaient tels, qu'il avait été prévu que si les vrais leur avaient été découverts, ils n'auraient pu faire autrement que de Le profaner, car ils n'ont jamais voulu que des choses terrestres ; et comme cette génération a été et est toujours telle, il est permis même encore à présent qu'ils soient entièrement dans l'incrédulité ; en effet, si une fois ils reconnaissaient, et qu'ensuite ils se retirassent, ils ne pourraient que s'introduire dans le plus terrible de tous les enfers. Ce fut aussi pour cela que le Seigneur ne vint dans le inonde et ne révéla les internes de la Parole, que quand il n'y eut plus chez eux aucun reste de bien, même de bien naturel, car alors ils ne pouvaient plus recevoir quelque vrai jusqu'à une reconnaissance interne, puisque c'est le bien qui reçoit, ni par conséquent le profaner ; tel était l'état qui est entendu par la plénitude des temps, et par la consommation du siècle, même par le dernier jour, dont il est bien souvent parlé dans les prophètes : C'est encore pour la même raison que sont révélés maintenant les arcanes du sens interne de la Parole, parce qu'aujourd'hui à peine y a-t-il quelque foi, parce qu'il n'y a aucune charité, ainsi parce que c'est la consommation du siècle, et que quand la consommation est arrivée, ces arcanes peuvent être révélés sans qu'il y ait danger de profanation, parce qu'ils ne sont pas reconnus intérieurement. C'est à cause de cet arcane que dans la Parole il est rapporté, au sujet d'Abraham et de Isaac, que dans Gérar chez Abimélech ils ont appelé leurs épouses leurs sœurs. On peut voir en outre ce qui a déjà été dit et montré sur le même sujet, savoir, que ceux qui reconnaissent peuvent profaner, mais non ceux qui ne reconnaissent pas, et encore moins ceux qui ne savent pas, numéros 593, 1008, 1010, 1059 ; quel danger résulte de la profanation des choses saintes, et de la Parole, numéros 571, 582 ; que ceux qui sont au-dedans de l'Église peuvent profaner les choses saintes, mais non ceux qui sont hors de l'Église, numéro 2051 ; qu'il est pourvu par le Seigneur à ce que la profanation n'ait pas lieu, numéros 1001, 2426 ; que le culte devient externe, afin que le culte interne ne soit pas profané, numéros 1327, 1328 ; que l'on est tenu dans l'ignorance, afin que les vrais de la foi ne soient pas profanés, numéros 301, 302, 303.

  
/ 10837