La Biblia

 

Jérémie 46:2

Estudio

       

2 A l'égard de l'Egypte, contre l'armée de Pharaon-Neco Roi d'Egypte, qui était auprès du fleuve d'Euphrate, à Carkémis, laquelle Nébucadnetsar Roi de Babylone défit en la quatrième année de Jéhojakim, fils de Josias Roi de Juda.

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #6693

Estudiar este pasaje

  
/ 10837  
  

6693. En disant : tout fils qui naîtra, dans le fleuve jetez-le, signifie qu'ils plongeraient dans les faux tous les vrais qui se présentent : on le voit par la signification du fils, en ce qu'il est le vrai, numéro 489, 491, 533, 1147, 2623, 3373 ; et par la signification du fleuve, en ce que ce sont les choses qui appartiennent à l'intelligence, numéro 108, 109, 2702, 3051, ici dans le sens opposé, les choses qui sont contraires, ainsi les faux ; que jeter, ce soit plonger, cela est évident. Que le fleuve d'Egypte soit le contraire de l'intelligence, par conséquent le faux, on le voit aussi dans Ésaïe :

« Ils se retireront les fleuves, ils s'abaisseront et seront à sec les fleuves d'Egypte, les papyrus près du fleuve, près de l'embouchure du fleuve et toute semence du fleuve séchera, sera frappée ; et c'est pourquoi ils seront dans le deuil les pécheurs, et ils seront tristes tous ceux qui jettent dans le fleuve l’hameçon, et ceux qui étendent le filet sur les faces des eaux languiront. » - Ésaïe 19:6-7, 8.

Ici par le fleuve d'Egypte il n'est pas entendu un fleuve, ni, par les pêcheurs, des pêcheurs, mais il est entendu d'autres choses qui ne se découvrent pas, à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par l'Egypte, par le fleuve d'Egypte et par les pêcheurs, si on le sait, le sens se découvre ; que le fleuve d'Egypte signifie le faux, on le voit clairement par chaque expression de ce passage.

Dans Jérémie :

« Qui (est) celui-ci qui comme un fleuve monte, dont les eaux comme des fleuves, sont agitées ? (C'est) l'Egypte, comme un fleuve elle monte, et comme des fleuves sont agitées ses eaux, car elle dit : Je monterai, je couvrirai la terre, je détruirai la ville et ceux qui y habitent. » - Jérémie 46:7-8.

Ici aussi le fleuve d'Egypte, ce sont les faux ; monter et couvrir la terre, c'est agir ainsi envers l'Église ; détruire la ville, c'est détruire la doctrine de l'Église ; et ceux qui y habitent, ce sont les biens qui en proviennent ; que la terre soit l'Église, on le voit numéro 6649 ; et la ville, la doctrine de l'Église, numéro 402, 2449, 3216, 4492, 4493 ; et ceux qui y habitent, les biens qui y sont, numéro 2268, 2451, 2712.

Dans Ézéchiel :

« Me voici contre toi, Pharaon, roi d'Egypte, grande baleine, qui couche au milieu de ses fleuves ; qui a dit : A moi le fleuve, et moi je me suis fait moi-même ; c'est pourquoi je mettrai des harpons dans tes mâchoires, et je ferai attacher les poissons de tes fleuves à tes écailles, et je te ferai monter du milieu de tes fleuves, de sorte que tout poisson de tes fleuves soit attaché à tes écailles ; je te laisserai dans le désert toi et tout poisson de tes fleuves. » - Ézéchiel 29:3-4, 5, 9-10.

Ce que ces paroles signifient, personne ne peut le savoir sans le sens interne ; il est bien évident que ce n'est point l'Egypte qui est entendue ; ainsi, on ne peut le savoir, à moins qu'on ne sache ce que c'est que Pharaon, ce que c'est que la baleine, le poisson, les écailles ; que Pharaon soit le naturel où est le scientifique, on le voit numéro 5160, 5799, 6015 ; et les baleines, les communs des scientifiques qui sont dans le naturel, numéro 42 ; et les poissons, les scientifiques sous le commun, numéro 40, 991 ; les écailles sont les choses qui sont entièrement externes, ainsi les sensuels, auxquels s'attachent les scientifiques qui sont faux ; cela étant connu ; on voit clairement ce qui est entendu dans ce passage par le fleuve d'Egypte, c'est-à-dire que c'est le faux. Dans le Même ;

« Dans ce jour, où Pharaon doit descendre dans l'enfer, je ferai mener deuil, je couvrirai sur lui l'abîme, et j'arrêterai ses fleuves, et ses grandes eaux seront retenues. » - Ézéchiel 31:15.

Dans Amos :

« Pour cela ne sera-t-elle pas ébranlée, la terre ? et ne seront-ils pas dans le deuil tous ceux qui y habitent ? de sorte qu'elle monte comme une rivière toute entière, et qu'elle soit emportée, et qu'elle soit submergée comme par le fleuve d'Egypte : en ce jour-là je ferai coucher le soleil à midi, et je couvrirai de ténèbres la terre dans le jour de lumière. » - Amos 8:8, ; Amos 9:5 ; la terre qui sera ébranlée, c'est l'Église, numéro 6649 ; être submergée comme par le fleuve d'Egypte, c'est périr par les faux ; et comme les faux sont signifiés, il est dit que le soleil se couchera à midi, et que la terre sera couverte de ténèbres dans le jour de lumière : le soleil qui se couchera à midi signifie que le bien de l'amour céleste se retirera, et la terre qui sera couverte de ténèbres dans le jour de lumière signifie que les faux s'empareront de l'Église ; que le Soleil soit le bien de l'amour céleste, on le voit numéro 1529, 1530, 2441, 2495, 3636, 3643, 4060, 4696 ; et les ténèbres, les faux, numéro 1839, 1860, 4418, 4531 ; et la terre, l'Église, numéro 82, 662, 1066, 1067, 1262, 1411, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, , 3355, 4447, 4535, 5577 ; chacun peut voir qu'il est signifié d'autres choses que celles qui se montrent là dans la lettre, où il est dit que la terre sera ébranlée, que tous ceux qui y habitent seront dans le deuil, que le soleil se couchera à midi, et que la terre sera couverte de ténèbres dans le jour de lumière ; si l'Eglise n'est pas entendue par la terre, le faux par le fleuve, l'amour céleste par le soleil, on n'y trouve aucun sens qui puisse être expliqué. Par cela même que le fleuve d'Egypte signifie le faux, il a été commandé à Moïse de frapper avec son bâton sur les eaux de ce fleuve, et par là elles furent changées en sang, et dans le fleuve mourut tout le poisson, et le fleuve fut infecté. » - Exode 7:17-18, 20-21.

Et aussi de dire à Aharon

« d'étendre la main avec son bâton sur les torrents, sur les fleuves et sur les étangs, d'où les grenouilles montèrent sur la terre d'Egypte. » - Exode 8:1-2 ;

Que les eaux dans le sens opposé signifient les faux, on le voit numéro 790 ; et comme les eaux composent le fleuve, le fleuve est respectivement le faux dans le commun.

  
/ 10837  
  

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #2712

Estudiar este pasaje

  
/ 10837  
  

2712. Il habita dans le désert de Paran, signifie la vie de l'homme spirituel quant au bien : on le voit par la signification d'habiter, en ce que cette expression se dit du bien du vrai, ou du bien spirituel, c'est-à-dire, du bien de l'homme spirituel ; quant à la qualité de ce bien, elle est décrite en ce qu'il est dit qu'il habitait dans le désert de Paran, ainsi qu'il va être expliqué. Que l'expression Habiter se dise du bien ou de l'affection du vrai, cela est évident par plusieurs passages de la Parole, où il s'agit de villes, par lesquelles sont signifiés les vrais, et où il est dit qu'elles seront sans un habitant, par lequel est signifié le bien, numéros 2268, 2450, 2451 ; car les vrais sont habités par le bien, et les vrais sans le bien sont comme une ville dans laquelle il n'y a point d'habitant ; comme dans Zéphanie :

« J'ai fait dévaster leurs places, au point que personne n'y passe ; leurs villes ont été désolées, au point que personne n'y habite. » - Zéphanie 3:6.

Dans Jérémie :

« Jéhovah qui nous conduit par le désert, où aucun homme (vir) ne passe, et où aucun homme (homo) n'a habité ; on a mis la terre en solitude, ses villes ont été brûlées, au point qu'il n'y a pas d'habitants. » - Jérémie 2:6, 15.

Dans le Même :

« Toute Ville a été abandonnée, et personne n'y habite. » - Jérémie 4:29.

Dans le Même :

« Dans les places désolées de Jérusalem, et aucun homme, et aucun habitant, et aucune bête, » - Jérémie 33:10.

Les places sont les vrais, numéro 2336 ; aucun homme, c'est nul bien céleste ; aucun habitant, c'est nul bien spirituel ; aucune bête, c'est nul bien naturel.

Dans le Même :

« Les Filles de Moab seront dans la désolation ; personne pour y habiter. » - Jérémie 48:9 :

Dans les Prophètes il y a le mariage du bien et du vrai dans toutes les expressions qu'ils emploient, aussi quand il est dit qu'une ville a été désolée, il est en même temps ajouté que personne n'y habite ; et cela, parce que la ville signifie les vrais, et que l'habitant signifie le bien ; autrement il serait superflu de dire qu'il n'y a point d'habitant quand on a dit que la ville a été désolée : il y a pareillement des expressions qui signifient constamment, les unes des choses appartenant au bien céleste, les autres des choses appartenant au bien spirituel, et d'autres des choses qui appartiennent au vrai ; comme dans Ésaïe :

« Ta semence possédera les nations, et ils habiteront les villes désolées. » - Ésaïe 54:3.

Là, posséder se dit du bien céleste, habiter se dit du bien spirituel.

Dans le Même :

« Mes élus la posséderont, et mes serviteurs y habiteront, » - Ésaïe 65:9, - même observation.

Dans David :

« Dieu sauvera Sion, et il bâtira les cités de Juda ; et ils y habiteront, et ils la posséderont ; et la semence de ses serviteurs en hériteront, et ceux qui aiment son Nom y habiteront. » - Psaumes 69:36, .

Habiter et en même temps posséder se dit du bien céleste, habiter se dit du bien spirituel.

Dans Ésaïe :

« Disant à Jérusalem : tu seras habitée ; et aux cités de Juda : vous serez rebâties. » - Ésaïe 44:26.

Là, Habiter se dit du bien de l'Église spirituelle, qui est Jérusalem : les mots, dans la Parole, sont attribués avec tant de précision aux biens et aux vrais qu'elle renferme, qu'il suffit de connaître l'attribution de ces mots pour savoir de quelle chose il s'agit en général.

  
/ 10837