La Biblia

 

Exode 24:6

Estudio

       

6 Et Moïse prit la moitié du sang, et le mit dans des bassins, et répandit l'autre moitié sur l'autel.

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9409

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9409. Et vers les mis à part, fils d'Israël, signifie ceux qui sont dans le sens externe seul séparé de l'interne : on le voit par la représentation des fils d'Israël qui avaient été mis à part ou séparés de Moïse, d'Aharon, de Nadab et d'Abihu, et des soixante-dix anciens, et desquels il est dit ci-dessus, Vers. 2, qu'ils ne monteront point, en ce que ce sont ceux qui sont dans le sens externe de la Parole séparé de l'interne, numéro 9380. Il sera dit ici en peu de mots qui et quels sont ceux qui sont dans le sens externe de la Parole séparé de l'interne : Ce sont ceux qui ne tirent de la Parole aucune doctrine de la charité et de la foi, mais qui restent seulement dans le sens de la lettre de la Parole ; la doctrine de la charité et de la foi est l'interne de la Parole, et le sens de la lettre en est l'externe : ceux qui sont dans le sens externe de la Parole sans l'interne sont aussi dans le culte externe sans l'interne, ils adorent les externes comme saints et Divins, et croient aussi qu'ils sont en eux-mêmes saints et Divins, lorsque cependant les saints et les Divins viennent des internes ; que tels aient été les fils de Jacob, on le voit, numéros 3479, 4281, 4293, 4307, 4429, 4433, 4680, 4844, 4847, 4865, 4868, 4874, 4899, 4903, 4911, 4913, 6304, 8588, 8788, 8806, 8871. Mais des exemples vont illustrer ce sujet : Ils croyaient qu'ils étaient purs de tout péché et de tout délit, quand ils avaient offert des sacrifices et mangé leur part de ces sacrifices, s'imaginant que les sacrifices dans la forme externe sans la forme interne étaient les choses les plus saintes du culte, et qu'alors les bœufs, les taureaux, les agneaux, les chèvres, les brebis, les béliers, les boucs, étaient saints, et que l'autel était la chose la plus sainte de toutes ; et qu'il en était de même du pain des minchah et du vin des libations : ils croyaient aussi qu'ils étaient entièrement nets, quand ils avaient lavé leurs vêtements et leur corps ; ils croyaient pareillement que le feu perpétuel de l'autel et les feux de la lampe étaient saints par eux-mêmes, et qu'il en était de même des pains de proposition, et de l'huile de l'onction ; et ainsi du reste : s'ils croyaient ainsi, c'était parce qu'ils avaient rejeté tout interne, au point qu'ils ne voulaient pas même entendre parler des internes, par exemple, d'aimer Jéhovah pour Lui-Même, et non pas pour eux-mêmes, afin qu'ils fussent élevés aux dignités et à l'opulence au-dessus de toutes les nations et de tous les peuples de l'univers ; c'est pour cela qu'ils n'ont pas voulu non plus entendre parler d'un Messie, en cela qu'il viendrait pour leur salut et leur félicité éternelle, mais ils voulaient un Messie pour eux-mêmes afin d'être élevés au-dessus de tous dans le monde ; ils n'ont pas voulu non plus entendre parler de l'amour mutuel, ni de la charité à l'égard du prochain en vue du prochain et de son bien, mais ils ne l'aimaient qu'en vue d'eux-mêmes, en tant qu'il leur était favorable ; avoir des sentiments d'inimitié, haïr, se venger, traiter avec cruauté, cela était regardé par eux comme rien, pourvu qu'ils eussent quelque motif d'agir ainsi. Ils auraient cru et agi tout autrement, s'ils avaient voulu recevoir la Doctrine de l'amour et de la foi envers le Seigneur, et de la charité à l'égard du prochain ; alors ils auraient su et cru que les holocaustes, les sacrifices, les minchah, les libations, et les repas avec la chair des sacrifices, ne les purifiaient d'aucun délit ni d'aucun péché, mais qu'on était purifié par le culte de Dieu et par la pénitence qui procède du cœur, - Jérémie 7:21, 22, 23. Mien. Jérémie 6:6-7, Psaumes 40:7, Psaumes 51:18, 1 Samuel 15:22 :-que de même l'action de laver les vêtements et le corps ne purifiait personne, mais qu'on l'était par les purifications du cœur ; que de même encore le feu de l'autel, les feux de la lampe, les pains de proposition, et l'huile de l'onction étaient saints, non par eux-mêmes, mais par les internes qu'ils signifiaient ; et que, lorsqu'ils étaient dans les saints internes, ils étaient saints non par eux-mêmes, mais par le Seigneur, de Qui procède tout saint : les fils d'Israël auraient connu ces internes, s'ils eussent reçu la Doctrine de l'amour et de la charité, puisqu'elle enseigne ce que les externes enveloppent ; d'après cette Doctrine l'on connaît aussi le sens interne de la Parole, puisque le sens interne de la Parole est la Doctrine même de l'amour envers le Seigneur et de la charité à l'égard du prochain ; c'est aussi ce que le Seigneur enseigne, en disant que de ces deux commandements dépendent toute la Loi et tous les prophètes, - Matthieu 22:37-38. -Il en est presque de même aujourd'hui dans le Monde Chrétien ; comme il n'y a dans la Chrétienté aucune Doctrine de l'amour envers le Seigneur et de la charité à l'égard du prochain, au point qu'on sait à peine ce que c'est que l'amour céleste, et ce que c'est que l'amour spirituel, qui est la charité, il en résulte qu'on est dans les externes sans l'interne ; en effet, le bien de l'amour céleste et de l'amour spirituel, et par suite le vrai de la foi font l'interne de l'homme ; c'est de là qu'aujourd'hui aussi le sens externe de la Parole, sans une Doctrine qui serve de règle et de guide, se ploie comme on le veut, car la doctrine de la foi sans la Doctrine de l'amour et de la charité est comme l'ombre de la nuit, mais la Doctrine de la foi d'après la Doctrine de l'amour et de la charité est comme la lumière du jour ; en effet, le bien qui appartient à l'amour et à la charité est comme la flamme, et le vrai de la foi est comme la lumière qui provient de la flamme. Puisque dans le Monde Chrétien on est tel aujourd'hui, à savoir, dans les externes sans l'interne, c'est pour cela qu'il en est à peine quelques-uns qui soient affectés du vrai pour le vrai ; de là vient aussi qu'on ne sait même pas ce que c'est que le bien, la charité, le prochain, ni ce que c'est que l'interne de l'homme, ni ce que c'est que le ciel et l'enfer, ni que chacun a la vie aussitôt après la mort : ceux d'entre les chrétiens qui restent dans la doctrine de leur Église ne s'inquiètent point si les doctrinaux sont faux ou vrais ; ils les apprennent et les confirment non pour la fin d'exercer de cœur le bien de la charité, ni pour le salut de leur âme et la félicité éternelle, mais pour la prospérité dans le monde, c'est-à-dire, pour acquérir de la réputation, des honneurs et des richesses ; de là vient qu'ils ne sont nullement éclairés quand ils lisent la Parole, et qu'ils nieront absolument qu'il y ait dans la Parole aucun interne, en sus de ce qui se montre dans la lettre : mais, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il en sera dit davantage ailleurs sur ce sujet, d'après l'expérience.

  
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De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #4281

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4281. Et fut luxée l'emboîture de la cuisse de Jacob pendant qu'il luttait avec lui, signifie que cette conjonction dans les descendants de Jacob fut entièrement blessée et disjointe : on peut le voir par la signification d'être luxé dans ce sens, en ce que c'est être disjoint et ainsi blessé ; que l'emboiture de la cuisse soit la conjonction, cela est évident d'après ce qui vient d'être dit, numéro 4280 ; et que Jacob, dans la Parole, soit non seulement Jacob, mais même tous ses descendants, on le voit d'après un grand nombre de passages, comme Nombres 23:7, 10, 21, Nombres 24:5, 17, , Ésaïe 44:1-2, Jérémie 10:16, Jérémie 30:7, 10, Jérémie 31:7, Jérémie 46:27-28. Os. Jérémie 10:11. Amos 7:2. . Psaumes 14:7. Psaumes 24:6. ; et ailleurs. Que Jacob et ses descendants aient été tels, que chez eux l'amour céleste et spirituel n'ait pu Être conjoint avec le bien naturel, c'est-à-dire, l'homme interne ou spirituel avec l'homme externe ou naturel, cela est évident d'après tout ce qui a été rapporté de cette nation dans la Parole ; en effet, ils n'ont point su et ils ne voulaient point savoir ce que c'est que l'homme interne ou spirituel, c'est pourquoi cela ne leur a point été révélé ; car ils ont cru que chez l'homme il n'y avait que l'externe et le naturel ; dans tout leur culte ils ne considéraient pas autre chose, au point que le culte Divin n'a été pour eux qu'un culte idolâtrique, car lorsque le culte interne est séparé du culte externe, le culte n'est qu'idolâtrique ; l'Eglise qui a été instituée chez eux n'a pas été une Église, c'était seulement un représentatif d'Eglise, aussi cette Église est-elle appelée Église représentative ; qu'un représentatif d'Eglise puisse exister chez de tels hommes, on le voit numéro 1361, 3670, 4208 ; car dans les représentations tout est reporté non pas sur la personne, mais sur la chose qui est représentée ; c'est pour cela que les Divins, les célestes et les spirituels ont été représentés non seulement par des personnes, mais même par des choses inanimées, ainsi, par les vêtements d'Aaron, par l'arche, par l'autel, par les bœufs et les brebis qui étaient sacrifiés, par le chandelier avec ses lampes, par le pain de proposition sur la table d'or, par l'huile pour les onctions, par les parfums, et par d'autres objets semblables ; c'était pour cela que les Rois, les méchants comme les bons, représentaient la Royauté du Seigneur et que les Grands Prêtres, les méchants comme les bons, représentaient les choses qui appartiennent au Divin Sacerdoce du Seigneur, quand ils remplissaient leur ministère dans la forme externe selon les statuts et les commandements. Afin donc que chez eux le représentatif de l'Église existât, il leur avait été donné par une révélation manifeste de tels statuts et de telles lois, qui étaient absolument représentatives, c'est pourquoi tant qu'ils étaient dans ces lois et qu'ils les observaient strictement, ils ont pu représenter ; mais quand ils s'en détournaient pour s'attacher aux statuts et aux lois des autres nations, et surtout au culte d'un autre Dieu, ils se privaient de la faculté de représenter, c'est pourquoi ils étaient contraints de revenir aux lois et aux statuts véritablement représentatifs, par des moyens externes, qui étaient les captivités, les fléaux, les menaces, les miracles, mais non par des moyens internes, comme le sont ceux qui ont le culte interne dans le culte externe. C'est là ce qui est signifié par la luxation de l'emboîture de la cuisse de Jacob dans le sens interne historique, qui concerne Jacob et ses descendants.

  
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