La Biblia

 

Exode 22:10

Estudio

       

10 Si quelqu'un donne à garder à son prochain un âne, un bœuf, quelque menue ou grosse bête, et qu'elle meure, ou qu'elle se soit cassé [quelque membre], ou qu'on l'ait emmenée sans que personne l'ait vu,

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9099

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9099. Quand aura volé un homme un bœuf ou une bête de menu bétail, signifie celui qui enlève à quelqu'un son bien extérieur ou son bien intérieur : on le voit par la signification de voler, en ce que c'est enlever à quelqu'un ses biens spirituels, numéros 135, 8906 ; par la signification du bœuf, en ce qu'il est l'affection du bien dans le naturel, ainsi le bien extérieur, numéros 2180, 2566, 781, 2830, 5913, 8937 ; et par la signification de la bête de menu bétail, en ce que c'est le bien intérieur ; en effet, ce qui appartient au menu bétail signifie les choses du bien intérieur, et ce qui appartient au gros bétail les choses du bien extérieur, numéros 2566, 5913, 6048, 8937.

  
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De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #8906

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8906. Tu ne voleras point, signifie qu'on ne doit enlever à qui que ce soit ses biens spirituels, et qu'on ne doit point s'attribuer ce qui appartient au Seigneur : on le voit par la signification de voler, en ce que c'est enlever à quelqu'un les biens spirituels ; que cela soit signifié par voler, c'est parce que les richesses et l'opulence dans le sens spirituel sont les connaissances du bien et du vrai, en général toutes les choses qui appartiennent à la foi et à la charité, c'est-à-dire, qui appartiennent à la vie spirituelle chez l'homme, c'est pourquoi les enlever à quelqu'un c'est dans le sens spirituel voler : et comme tous les biens spirituels, c'est-à-dire, toutes les choses de la foi et de la charité, viennent uniquement du Seigneur, et qu'il n'en vient absolument rien de l'homme, c'est pour cela que voler signifie aussi s'attribuer ce qui appartient au Seigneur ; ceux qui le font sont aussi appelés voleurs fît larrons dans Jean : En vérité, je vous dis : Celui qui n'entre point par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui monte par un autre endroit, celui-là est un voleur et un larron ; mais celui qui entre par la porte est le pasteur des brebis ; Moi, je suis la porte, par Moi si quelqu'un entre, il sera sauvé, et il entrera et sortira, et pâture il trouvera ; le voleur ne vient que pour voler, et massacrer et détruire ; Moi, je suis venu pour qu'elles aient vie, et qu'elles aient abondance. » - .

Entrer par la porte dans la bergerie des brebis, c'est entrer par le Seigneur, car le Seigneur est la porte, comme il le dit Lui-Même ; les brebis sont ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi ; ceux-ci entrent par le Seigneur, quand ils reconnaissent que toutes les choses de la foi et de la charité viennent de Lui, car alors ces choses influent de Lui ; mais les attribuer à d'autres, et surtout se les attribuer à soi-même, c'est les enlever, par conséquent massacrer et détruire ; ceux qui attribuent à eux-mêmes ce qui appartient au Seigneur, placent aussi le mérite dans les œuvres, et se font eux-mêmes la justice, voir numéros 1110, 1877, 2027, 2273, 2340, 2373, 2400, 3816, 4007f., 4174, 4943, 6388, 6389, 6390, 6392, 6393, 6478 ; c'est donc là voler dans le sens spirituel, et cela se présente aux Anges dans le Ciel, quand l'homme lit dans la Parole le mot voler, car les Anges n'entendent la Parole que spirituellement. La même chose est signifiée par voler dans Osée :

« Quand j'ai guéri Israël, alors a été dévoilée l'iniquité d'Éphraïm, et les maux de Samarie, parce qu'ils ont fait le mensonge ; et te voleur vient, la troupe se répand au dehors ; et maintenant leurs œuvres les environnent devant mes faces ; par leur malice ils réjouissent le roi, et par leurs mensonges les princes. " - , , .

Et dans Joël :

« 11 » vient le jour de Jéhovah, avant lui le feu dévore, et après lui la flamme embrase ; comme le jardin d'Éden (était) la terre avant » lui, mais après lui, (c'est) un désert de dévastation ; comme l'aspect de chevaux (est) son aspect, et comme des cavaliers ils courent, comme le bruit de chariots sur les sommets des montagnes ; dans la ville ils se répandent, sur la muraille ils courent, dans les maisons ils montent, par les fenêtres ils entrent comme le voleur ; devant lui a été ébranlée la terre, ont tremblé les deux, le soleil et la lune ont été noircis, et les étoiles ont retiré leur splendeur. " - ;

Là, il s'agit de la désolation de l'Église, quand les faux font irruption et détruisent les vrais ; ces faux sont les voleurs qui montent dans les maisons et entrent par les fenêtres : qui ne doit pas s'étonner de ce qu'il est dit que le jour de Jéhovah sera comme l'aspect de chevaux, et qu'alors ils courront comme des cavaliers, ils se répandront dans la ville, ils courront sur la muraille, ils monteront dans les maisons, ils entreront par les fenêtres, la terre sera ébranlée, les deux trembleront, le soleil et la lune seront noircis, et les étoiles retireront leur splendeur ? celui qui ne sait rien du sens interne, et qui dans son cœur révoque en doute la sainteté de la Parole, dira que ce sont là seulement des mots sans Divin qui y soit renfermé, et peut-être dira-t-il que ce sont des expressions vaines ; mais celui qui croit que la Parole est très-sainte, parce qu'elle est Divine, et qui sait en outre qu'il y a un sens interne qui traite de l'Église, du Ciel et du Seigneur Lui-Même, avouera que chacun des mots y est d'un certain poids ; il faut donc expliquer brièvement ce que les mots et les expressions y signifient : Le jour de Jéhovah est le dernier état ou le dernier temps de l'Église, lorsqu'il n'y a-plus de vrai, mais qu'au lieu du vrai il y a le faux ; le feu qui avant lui dévore est le désir du mal ; la flamme qui après lui embrase est le désir du faux ; l'aspect de chevaux est l'intellectuel raisonnant d'après le faux comme d'après le vrai ; les cavaliers qui courent sont ceux qui raisonnent ; les chariots sont les doctrinaux de la foi ; la ville est la doctrine elle-même ; la muraille sur laquelle ils courent est le faux essentiel ; les maisons dans lesquelles ils montent sont le volontaire de l'homme ; les fenêtres par lesquelles ils entrent sont les intellectuels ; le voleur est le faux qui enlève le vrai ; la terre qui devant lui sera ébranlée est l'Église ; les deux qui trembleront sont aussi l'Église ; le soleil est l'amour envers le Seigneur, la lune est la foi en Lui, le soleil et la lune sont dits noircis, quand cet amour et cette foi ne se montrent plus ; les étoiles sont les connaissances du bien et du vrai, lesquelles n'auront plus d'après la foi et l'amour la lumière provenant du ciel, ce qui est retirer leur splendeur ; d'après cela, on peut voir ce que ces paroles enveloppent dans le commun, puis dans quel sens ce jour, ou le dernier état de l'Église, est appelé le voleur qui montera dans les maisons, et entrera par les fenêtres, c'est-à-dire que c'est le faux qui alors envahira l'homme tout entier, tant son volontaire que son intellectuel, et ainsi enlèvera tout vrai et tout bien. La même chose est signifiée par le voleur dans Obadie :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih à Édom : Si des voleurs viennent chez toi, si des brigands de nuit, comment seras-tu dilapidé ? ne voleront-ils pas ce qui leur est suffisant ? » - Obadie 5.

De même par le voleur ou celui qui dérobe, - . Psaumes 50:17, 18, 19. Matthieu 6:19-20. Comme tous les statuts commandés par le Seigneur aux fils d'Israël ont été fondés sur les Lois de l'ordre qui sont dans le ciel, c'est-à-dire, ont tiré du monde spirituel leur existence et leur essence, il en a été aussi de même de ceux qui ont été portés sur les vols ; par exemple :

« Celui qui vole un bœuf et le vend, en paiera cinq ; si c'est une bête de menu bétail, quatre. » - ;

Puis :

« Si le voleur est frappé pendant qu'il fait effraction, » son sang ne sera pas redemandé ; mais si le soleil est levé, son » sang sera redemandé ; le voleur paiera ou sera vendu ; si l'objet est trouvé en sa main, le double il paiera. » - Exode 22:1, 2, 3.

« Celui qui vole un homme et le vend, et qu'il ait été trouvé en sa main, mourant il mourra. » - Exode 21:16.

« S'il est trouvé un homme qui ait volé une âme d'entre ses frères, des fils d'Israël, et en ait tiré profit, et l'ait vendu, il sera tué ce voleur, afin que tu ôtes le mal du milieu de toi. » - Deutéronome 24:7 ;

Les hommes d'entre les fils d'Israël sont dans le sens interne ceux qui sont dans les vrais et dans les biens de la foi, ainsi dans le sens abstrait ce sont les vrais et les biens de la foi, numéros 5414, 5879, 5951, c'est pourquoi voler un homme d'entre les fils d'Israël, c'est enlever ces vrais et ces biens ; et le vendre, c'est les aliéner, et aussi faire qu'ils soient en servitude, car les vrais et les biens de la foi, par cela qu'ils procèdent du Seigneur, sont dans l'état libre, et ne servent que le Seigneur seul ; mais quand ils sont aliénés, ils viennent dans l'état de servitude, car ils servent à quelque mal de l'amour de soi ou du monde, ainsi à quelque cupidité corporelle ; de là, la dérivation et la correspondance de cette Loi : et comme alors le vrai et le bien de l'Église de libres deviennent esclaves, ainsi de vivants deviennent morts, voilà pourquoi la peine, qui est l'effet, est la mort.

  
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