La Biblia

 

Lamentations 5:7

Estudio

       

7 Nos pères ont péché, ils ne sont plus, Et c'est nous qui portons la peine de leurs iniquités.

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9050

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9050. L'âme signifie la vie spirituelle : on le voit par la signification de l'âme, en ce qu'elle est la vie de l'homme, mais la vie de sa foi, qui est la vie spirituelle. Dans la Parole, il est dit ça t là le Cœur et l'Ame, et là par le Cœur est signifiée la vie de l'amour, et par l'Ame la vie de la foi : il y a dans l'homme deux facultés qui reçoivent la vie procédant du Seigneur ; l'une est appelée volonté, l'autre l'entendement ; à la faculté qui est appelée volonté appartient l'amour, car les, biens de l'amour font la vie de la volonté, et à la faculté qui est appelée entendement appartient la foi, car les vrais de la foi font la vie de l'entendement ; mais ces deux vies chez l'homme sont un néanmoins, et lorsqu'elles sont un, les choses qui appartiennent à la foi appartiennent aussi à l'amour, car elles sont aimées, et réciproquement celles qui appartiennent à l'amour appartiennent aussi à la foi, parce qu'elles sont crues : telle est la vie de tous dans le ciel. Si dans la Parole la vie de l'amour, ou, ce qui est la même chose, la volonté, est appelée le cœur ; et si la vie de la foi, ou, ce qui est la même chose, l'entendement, est appelée l'âme, c'est parce que ceux qui sont dans l'amour envers le Seigneur, et sont nommés célestes, constituent dans le Très-Grand Homme ou le Ciel la Province du Cœur, et que ceux qui sont dans la foi envers le Seigneur et par suite dans la charité à l'égard du prochain , constituent la province des Poumons, voir numéros 3635, ; de là vient que le Cœur dans la Parole signifie l'amour qui est la vie de la volonté, et que l'âme signifie la foi qui est la vie de l'entendement, numéros 2930, 7542, 8910 : en effet, dans la Langue originale, l'Ame se dit de la Respiration qui appartient aux poumons. La foi appartient à la faculté intellectuelle, parce que cette faculté est illustrée par le Seigneur quand l'homme reçoit la foi, d'où il résulte qu'il a la lumière ou l'aperception du vrai dans les choses qui appartiennent à la foi, quand il lit la Parole ; et l'amour appartient à la faculté volontaire, parce que cette faculté est embrasée par le Seigneur, quand l'homme reçoit l'amour, d'où il résulte, qu'il a le feu de la vie et la perception sensitive du bien. D'après cela on peut voir ce qui proprement, dans la Parole, est entendu par le Cœur, et ce qui l'est par l'Ame, par exemple, dans les passages suivants ; dans Moïse :

« Tu aimeras Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toutes tes forces. » - Deutéronome 6:5-6.

Dans le Même :

« Tu aimeras Jéhovah ton Dieu, et tu Le serviras de tout ton cœur et de toute ton âme. » - .

Dans le Même :

« Tu garderas les statuts et les jugements, et tu les feras de tout ton cœur et de toute ton âme. » - Deutéronome 26:16.

Dans les Évangélistes :

« Jésus dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée. » - Marc 12:30, 32. Luc 10:27.

Le cœur est la vie de l'amour et l'âme la vie de la foi, la force est ce qui procède de la vie de l'amour, ainsi ce qui procède du cœur ou de la volonté, et la pensée ce qui procède de la vie de la foi, ainsi ce qui procède de l'âme ou de l'entendement illustré.

Pareillement dans Ésaïe :

« Son cœur abusé le fait égarer, afin qu'il ne délivre point son âme, et qu'il ne dise point : N'est-ce pas un mensonge dans ma droite ? » - Ésaïe 44:20.

Dans Jérémie :

« Je me réjouirai sur eux pour leur faire du bien, et je les planterai dans cette terre, dans la vérité, de tout mon cœur et de toute mon âme. » - .

Là, il s'agit de Jéhovah, c'est-à-dire, du Seigneur ; le cœur se dit du Divin Bien qui appartient à l'Amour ou à la Miséricorde, et l'âme se dit du Divin Vrai qui appartient à la foi chez homme. Que le Cœur et l'Ame aient ces significations dans la Parole, il en est peu aujourd'hui, au dedans de l'Église, qui le sachent, et cela, parce qu'on n'a pas considéré qu'il y a dans l'homme deux facultés, distinctes entre elles, savoir, la Volonté et l'Entendement, et que ces deux facultés doivent constituer un seul mental, pour que l'homme soit véritablement homme ; on n'a pas non plus considéré que toutes choses dans l'univers, tant dans le ciel que dans le monde, se réfèrent au bien et au vrai, et que le bien et le vrai doivent être conjoints pour qu'ils soient quelque chose et qu'ils produisent ; de cette ignorance il est résulté qu'on a séparé la foi d'avec l'amour ; car celui qui ignore ces lois universelles ne peut pas savoir que la foi se réfère au vrai et l'amour au bien, et que, s'ils n'ont pas été conjoints, ils ne sont pas quelque chose, car la foi sans l'amour n'est as la foi, et l'amour sans la foi n'est pas l'amour, puisque l'amour sa qualité par la foi, et que la foi a sa vie par l'amour, ainsi la foi sans l'amour est morte, et la foi avec l'amour est vivante : que cela soit ainsi, on peut le voir par chaque expression dans la Parole, car où il s'agit de la foi, là aussi il s'agit de l'amour, afin qu'il y ait ainsi le mariage du bien et du vrai, c'est-à-dire, le Ciel, et dans le mis suprême le Seigneur, dans toutes et dans chacune des choses e la Parole ; qu'il y ait un tel mariage, on le voit, numéros 683, 793, , 2516, 2712, 4138 (fin), 5138, 5502, 6343, 7945, 8339 (fin). ; d'après cela, on peut voir maintenant d'où vient que l'homme de Église n'a pas su jusqu'à présent ce qui a été entendu dans la 'arole par le cœur, et ce qui a été entendu par l'âme. Que l'âme ans la Parole soit la vie de la foi, on peut le voir avec évidence par les passages où il est fait mention de l'âme, par exemple, dans les suivants ; dans Moïse :

« En gage tu ne prendras point la meule ou la meule de dessus, car c'est prendre l'Ame en gage. " - Deutéronome 24:6.

Il est dit que celui qui prend en gage la meule rend l'âme en gage, parce que dans le sens interne la meule signifie les choses qui appartiennent à la foi, numéro 7780.

Dans Ésaïe :

“ Il arrivera comme lorsque songe l'affamé comme s'il mangeait, mais » quand il se réveille, à jeun est son âme, ou lorsque songe l'altéré comme s'il buvait, mais quand il se réveille, et voici, il est fatigué, et son âme est avide - Ésaïe 29:8.

L'âme à jeun, et l'âme avide, c'est le désir d'apprendre les biens et les vrais de la foi.

Dans le Même :

« Si tu déploies devant l'affamé ton âme, et que l'âme affligée tu rassasies. » - Ésaïe 58:10.

Déployer devant l'affamé ton âme, c'est instruire celui qui désire dans les vrais de la foi ; rassasier l'âme affligée, c'est instruire dans le bien de la foi.

Dans Jérémie :

« Quand tu te revêtirais d'écarlate, quand tu te parerais d'ornements d'or, quand tu déchirerais avec le fard tes yeux, en vain belle tu te rendras, en horreur t'auront tes amants, ton âme ils chercheront. » - Jérémie 4:30 ;

Ici l'âme est la vie de la foi, par conséquent la foi elle-même chez l'homme, parce que la foi fait sa vie spirituelle ; que ce soit la foi qui est entendue par l'âme, chaque expression de ce Verset le montre clairement.

Dans le Même :

« Ils viendront et ils chanteront sur la hauteur de Sion, et ils afflueront vers le bien de Jéhovah, vers le froment et vers le moût et vers l'huile, et vers les fds du menu et du gros bétail, et deviendra leur âme comme un jardin arrosé ; j'arroserai l'âme fatiguée et toute âme qui souffre. » - Jérémie 31:12, 25 ;

L'âme est la vie de la foi chez l'homme de l'Église ; cet homme est dit devenir comme un jardin, parce que le jardin signifie l'intelligence qui provient des vrais de la foi, numéros 100, 108, 2702 ; et l'âme est dite être arrosée, parce que par être arrosé il est signifié être instruit.

Dans le Même :

« Au péril de nos âmes nous amenions notre pain, à cause de l'épée du désert. » - Lamentations 5:9.

Le péril des âmes est le danger de la perte de la foi, et conséquemment de la. vie spirituelle ; car l'épée du désert est le faux combattant contre les vrais qui appartiennent à la foi, numéros 2799, 4499, 6353, 7102, 8294.

Dans Ézéchiel :

« Javan, Thubal et Meschech, eux tes négociants, avec âme d'homme et vases d'airain ils ont fourni ton commerce. » - Ézéchiel 27:13.

L'âme d'homme, c'est le vrai intérieur de la foi d'après le bien, les vases d'airain sont les vrais extérieurs de la foi d'après le bien, car les vases sont les vrais extérieurs ou les vrais scientifiques, numéros 3068, 3079, et l'airain est le bien du naturel, numéros 425, 1551 ; si l'on ne sait pas que l'âme d'homme est le vrai de la foi, on ne peut pas comprendre ce que signifie commercer avec Ame d'homme et avec vases d'airain.

Dans le Même :

« Toute âme vivante, qui rampe, en quel qu’endroit que viennent les torrents, vit ; et le poisson devient très-nombreux, parce que là viennent ces eaux, et elles sont rendues saines. » - Ézéchiel 47:9.

Là, il s'agit du nouveau Temple, c'est-à-dire, de la nouvelle Église spirituelle qui vient du Seigneur ; toute âme vivante qui rampe, ce sont les vrais scientifiques qui appartiennent à la foi ; le poisson qui en devient nombreux, ce sont les scientifiques, numéros 40, 991 ; les torrents, ce sont les choses qui appartiennent à l'intelligence provenant des vrais de la foi, numéros 2702, 3051 ; ici, sans le sens interne, ou ne saurait pas non plus ce que signifierait le poisson devenu nombreux parce que là viennent les torrents.

Dans David :

« Sauve-moi, ô Dieu ! car les eaux sont venues jusqu’à mon âme. » - Psaumes 69:2 :

Et dans Jonas :

« Elles m'avaient enveloppé tes eaux jusqu'à mon âme. » - Jonas 2:6.

Ici, les eaux sont les faux, et aussi les tentations qui sont faites par des faux injectés, numéros 705, 739, 756, 790, 8137, 8138, 8368.

Dans Jérémie :

« Jéhovah dit : Est-ce que d'une nation, comme celle-ci, ne tirera point vengeance mon âme ? 11- Jérémie 5:9, 29.

Dans le Même

« Endure la correction, Jérusalem, de peur que ne se détourne mon âme de toi, et que je ne te réduise en dévastation. » - Jérémie 6:8.

L'âme, quand il s'agit du Seigneur, est le Divin Vrai.

Dans Jean :

« Le second Ange versa sa coupe dans la mer, et il se fit du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. “ - Apocalypse 16:3.

La mer, ce sont les scientifiques dans le complexe, numéro 28 ; le sang, ce sont les vrais de la foi d'après le bien, et dans le sens opposé, les vrais de la foi falsifiés et profanés, numéros 4735, 6978, 7317, 7326 ; de là, l'âme vivante est la vie d'après la foi.

Dans Matthieu :

« Ne soyez point en » souci pour votre âme, de ce que vous mangerez ou de ce que n vous boirez. » - Matthieu 6:25 ;

L'âme, ce sont les vrais de la foi ; manger et boire, c'est être instruit clans le bien et dans le vrai de la foi, car là, dans le sens interne, il s'agit de la vie spirituelle et de sa nourriture.

Dans le Même :

« Celui qui veut trouver son âme la perdra, et celui qui aura perdu son âme, à cause de Moi, la trouvera. » - Matthieu 10:39.

L'âme, c'est la vie de la foi telle qu'elle est chez ceux qui croient, et dans le sens opposé, c'est la vie de la non-foi telle qu'elle est chez ceux qui ne croient point.

Dans Luc :

« Dans votre patience possédez-vos âmes. » - Luc 21:19.

Posséder les âmes, c'est-à-dire, les choses qui appartiennent à la foi, et par suite à la vie spirituelle. Il en est de môme dans plusieurs autres passages.

  
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De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1066

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1066. Ces mots et par eux fut partagée toute la terre, signifient que de là sont dérivées toutes les doctrines, tant les vraies que les fausses : c'est ce qui résulte de la signification de la terre. Dans la Parole, la terre est prise dans diverses acceptions ; dans le sens universel, elle est prise pour le lieu où le pays dans lequel est l'Eglise, ou dans lequel a été l'Eglise, comme la terre de Canaan, la terre de Juda, la terre d'Israël ; en conséquence, elle est prise en général pour tout ce qui appartient à une Eglise, car le mot terre s'emploie pour l'homme qui l'habite, comme le langage ordinaire le fait aussi connaître : c'est pourquoi anciennement, quand on disait toute la terre, on entendait non pas tout le globe, mais seulement la terre où était l'Eglise, et par conséquent l'Eglise elle-même, ainsi qu'il résulte des passages suivants de la Parole.

Dans Ésaïe :

« Jéhovah videra la Terre. La Terre sera entièrement évacuée. Elle sera dans le deuil ; elle sera confondue, la Terre. Et » la Terre sera souillée sous ses habitants. C'est pourquoi la malédiction dévorera la Terre. C'est pourquoi les habitants de la » Terre seront consumés, et l'homme sera laissé en très-petit » nombre. Les cataractes d'en haut ont été ouvertes, et les fondements de la Terre ont été ébranlés. La Terre a été entièrement brisée ; la Terre a été entièrement fracassée ; la Terre a été entièrement ébranlée. La Terre chancelle entièrement comme un homme ivre ; elle vacille de côté et d'autre comme une cabane ; » sa prévarication sera lourde sur elle, et elle tombera et ne pourra » plus se relever. » - Ésaïe 24:1, 3-4, 5, 6, 18, 19, 20-21.

La terre, c'est le peuple qui l'habite, c'est même le peuple de l'Eglise, et par conséquent l'Eglise ; elle désigne aussi les choses de l'Eglise qui sont dévastées, et c'est quand elles sont en vastation qu'il est dit à leur sujet qu'elle est évacuée, qu'elle est ébranlée, qu'elle chancelle comme un homme ivre, qu'elle vacille, qu'elle tombe pour ne plus se relever, On voit dans Malachie que la terre signifie l'homme et par conséquent l'Eglise, qui appartient à l'homme : » Toutes les nations vous diront heureux, parce que vous serez la » Terre du bon plaisir. » - Malachie 3:12.

Dans Ésaïe, la terre est prise pour l'Eglise :

« N'avez-vous pas compris les fondements de la Terre ? » - .

Là, les fondements de la terre sont pour les fondements de l'Eglise.

Dans le Même :

« Me voici errant de nouveaux Cieux et une nouvelle Terre. » - Ésaïe 65:17; . .

Les nouveaux cieux et la nouvelle terre désignent le Royaume du Seigneur et l'Eglise.

Dans Zacharie :

« Jéhovah qui agrandit les cieux et qui fonde la Terre, et qui forme l'esprit de l'homme au milieu de lui, » - Zacharie 12:1.

C’est l'Eglise. Il en a été aussi de même précédemment :

« Au commencement Dieu créa le Ciel et la Terre, » - Genèse 1:1.

« Et les Cieux et la Terre furent achevés. » - Genèse 2:1.

« Ce (sont) les nativités des Cieux et de la Terre. » - Cen. Genèse 2:4.

Dans tous ces passages, c'est l'Eglise qui a été créée, formée, faite.

Dans Joël :

« Devant lui la Terre fut ébranlée, les cieux » tremblèrent ; le soleil et la lune furent noircis. » - Joël 2:10.

Il s’agit de l'Eglise et des choses qui appartiennent à l'Eglise : il est dit, quand elles sont dévastées, que le ciel et la terre sont en commotion, et que le soleil et la lune deviennent noirs, c'est-à-dire qu'il n'y a plus ni amour ni foi.

Dans Jérémie :

« J'ai vu la Terre, et voici, (elle est) vague et vaine, et les Cieux, et ils n'(ont) point leur lumière. » - Jérémie 4:23, Ici, la terre est évidemment l'homme dans lequel il n'y a rien de l'Eglise.

Dans le Même :

« Toute la Terre sera en désolation, et je ne ferai point la consommation ; c'est pourquoi la Terre sera dans le deuil, et les cieux seront noirs. » - Jérémie 4:27-28.

Il s’agit également de l'Eglise, dont les extérieurs sont la terre, et les intérieurs les cieux ; il est dit au sujet de ceux-ci, qu'ils sont noirs et qu'ils n'ont point de lumière, quand il n'y a plus de sagesse du bien ni d'intelligence du vrai ; alors aussi la terre est vague et vaine : il en est de même de l'homme de l'Eglise, qui serait l'Eglise. Que par toute la Terre on doit aussi ailleurs entendre seulement l'Eglise, on le voit dans Daniel :

« La quatrième bête sera un quatrième » royaume dans la Terre, lequel sera différent de tous les royaumes, et dévorera Toute la Terre et la foulera et l'écrasera. » - Daniel 7:23.

Toute la terre désigne l'Eglise et les choses qui appartiennent à l'Eglise ; car dans la Parole il ne s'agit pas de Puissances monarchiques, c'est l'affaire des écrivains profanes, mais il s'agit des saintetés et des états de l'Eglise, qui sont signifiés par les Royaumes de la terre.

Dans Jérémie :

« Une grande tempête » sera suscitée des flammes de la Terre ; et en ce jour-là il y aura des transpercés de Jéhovah depuis le bout de la terre jusqu'au bout de la Terre. » - Jérémie 25:32-33.

Là, ces mots, depuis le bout de la terre jusqu'au bout de la terre, désignent l'Eglise et tout ce qui appartient à l'Eglise.

Dans Ésaïe :

« Toute la Terre » se repose et est tranquille, ils ont retenti d'acclamations. » - Ésaïe 13:7.

Là, toute la terre, c'est l'Eglise.

Dans Ézéchiel :

« Comme toute la Terre est dans l'allégresse. » - Ézéchiel 35:14.

Là, toute la terre, c'est aussi l'Eglise.

Dans Ésaïe :

« J'ai juré que les eaux de Noach ne passeraient plus sur la Terre. » - Ésaïe 54:9.

La terre, c'est l'Eglise, car il s'agit là de l'Eglise. Comme la terre, dans la Parole, signifie l'Eglise, elle signifie aussi la non-Eglise (l'absence de l'Eglise), car chaque mot de ce genre renferme des sens contraires ou opposés ; il en est ainsi des diverses terres des nations et en général de toutes les terres qui étaient hors de la terre de Canaan ; c'est pour cela que la terre est prise aussi pour le peuple et pour l'homme hors de l'Eglise, par conséquent pour l'homme externe, pour sa volonté, pour son propre, etc. ; elle est rarement prise, dans la Parole, pour tout le globe, à moins qu'alors ce ne soit pour signifier tout le genre humain quant et l'état de l'Eglise ou de la non-Eglise. Et comme la terre est le contenant de l'humus, qui est aussi l'Eglise, et l'humus le contenant du champ, voilà pourquoi la terre est un mot qui signifie plusieurs choses, parce qu'il les renferme ; mais ce qu'elle signifie devient évident par la chose dont il s'agit, comme par son sujet se manifeste la signification de l'attribut. Par tout ce qui vient d'être dit, on peut voir maintenant qu'ici toute la terre qui fut partagée par les fils de Noach signifie non tout le globe ou tout le genre humain, mais toutes les doctrines, tant les vraies que les faux, qui ont appartenu aux Eglises.

  
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