La Biblia

 

Jérémie 50:3

Estudio

       

3 Car une nation monte contre elle du septentrion, Elle réduira son pays en désert, Il n'y aura plus d'habitants; Hommes et bêtes fuient, s'en vont.

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #10230

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10230. Et tu le donneras pour l'œuvre de la Tente de convention, signifie la conjonction avec le ciel par la reconnaissance que tous les vrais et tous les biens procèdent du Seigneur : on le voit par la signification de l'œuvre de la Tente de convention, en ce que c'est ce qui opère et fait le ciel ; car l'œuvre est ce qui opère et fait, et la Tente de convention est le ciel où est le Seigneur ; que la Tente de convention soit le ciel où est le Seigneur, on le voit, numéro 9457, 9481, 9485, 9784, 9963 ; ainsi c'est aussi ce qui conjoint l'homme avec le ciel, car ce qui opère et fait le ciel chez l'homme, conjoint aussi ce ciel qui est chez l'homme avec le ciel : s'il est signifié la conjonction avec le ciel par la reconnaissance que tous les vrais et tous les biens procèdent du Seigneur, c'est parce que ce qui était donné pour l'œuvre de la Tente de convention était la moitié d'un sicle, appelée l'argent des expiations à cause du dénombrement du peuple ; or, par donner la moitié d'un sicle il est signifié attribuer au Seigneur toutes les choses qui appartiennent à la foi et à l'amour, numéro 10220, 10221 ; et par le dénombrement il est signifié l'ordination et là disposition de toutes choses par le Seigneur, numéro 10218.

  
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De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #10218

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10218. Et ils donneront, chacun, l'expiation de leur âme à Jéhovah quand on les dénombrera, signifie la purification ou la délivrance du mal par la reconnaissance et la foi que tous les vrais et tous les biens de la foi et de l'amour, et aussi l'ordination et la disposition de ces vrais et de ces biens, procèdent du Seigneur, et que rien de cela ne vient de l'homme : on le

voit par la signification de donner l'expiation de son âme, en ce que c'est être purifié ou délivré du mal par le vrai de la foi, lequel ici est de reconnaître que tous les vrais et tous les biens procèdent du Seigneur ; et par la signification de dénombrer Israël, en ce que c'est l'ordination et la disposition de ces vrais et de ces biens par le Seigneur Seul, et non par l'homme ; que ce soit là ce qui est signifié, on le voit d'après tout ce qui est dit ici de la moitié d'un sicle, qui devait être donnée à Jéhovah, et de l'expiation par cette moitié du sicle quand on dénombrerait le peuple ; en effet, le sicle de sainteté signifie le vrai qui appartient au Seigneur seul ; l'expiation par ce sicle signifie la purification ou la délivrance du mal, numéro 9506 ; et dénombrer les fils d'Israël signifie mettre en ordre et disposer tous les vrais et tous les biens de l'Église, numéro 10217. Voici ce qui en est : Et il avait été défendu de dénombrer les fils d'Israël, parce que dénombrer signifiait mettre en ordre et disposer, et que les fils d'Israël et les Tribus dans lesquelles ils étaient partagés signifiaient tous les vrais et tous les biens de la foi et de l'amour dans le complexe ; et comme l'ordination et la disposition de ces vrais et de ces biens appartenaient au Seigneur seul, et non à l'homme, c'est pour cela que le dénombrement des fils d'Israël était une prévarication, telle qu'elle est chez ceux qui s'attribuent les vrais appartenant à la foi et les biens appartenant à l'amour, et aussi l'ordination et la disposition de ces vrais et de ces biens ; dans l'Église on sait quels sont ceux-là ; ce sont ceux qui se justifient eux-mêmes par cela qu'ils s'attribuent comme mérite toutes les choses de la foi et de l'amour, et par conséquent croient que d'eux-mêmes ils méritent le ciel par leur foi et par leurs œuvres ; c'est ce mal qu'enveloppait le dénombrement du peuple par David ; il en est parlé ainsi dans 2 Samuel :

« La colère de Jéhovah continua à s'enflammer contre Israël ; c'est pourquoi il incitait David contre eux en disant : Va, dénombre Israël et Jehudah. Il dit donc à Joab : Parcours toutes les Tribus d'Israël, et dénombrez le peuple, afin que je connaisse le nombre du peuple. Joab dit au roi : Que Jéhovah ton Dieu ajoute à ton peuple autant et autant par cent fois ; mais le Seigneur mon Roi, pourquoi désire-t-il cette chose ? Néanmoins la Parole du Roi prévalut contre Joab et contre les princes de l'armée ; c'est pourquoi ils sortirent pour dénombrer le peuple d'Israël. Ensuite le cœur de David le toucha ; c'est pourquoi il dit à Jéhovah : J'ai péché grandement en ce que j'ai fait ; toute-fois, Jéhovah ! fais passer, je te prie, l'iniquité de ton serviteur, car très-follement j'ai agi. Or, le prophète Gad fut envoyé à David, afin que celui-ci choisît un mal parmi trois ; et il choisit la peste, dont moururent soixante-dix mille hommes. » -1 et suivants ; - d'après cela, on voit combien était grand le péché de dénombrer Israël, non pas que le dénombrement considéré en lui-même ait été un péché, mais parce que, ainsi qu'il a été dit, le dénombrement des fils d'Israël par David signifiait l'ordination et la disposition de toutes les choses de la foi et de l'amour par soi-même, et non par le Seigneur ; le dénombrement lui-même, l'ordination et la disposition ; et les fils d'Israël, tous les vrais et tous les biens de la foi et de l'amour : afin donc qu'on fût délivré du péché quand on dénombrerait Tes fils d'Israël, il était donné la moitié d'un sicle pour expiation ; car il est dit :

« Ils donneront, chacun, l'expiation de leur âme à Jéhovah quand on les dénombrera, afin qu'il n'y ait point sur eux de plaie quand on les dénombrera. de là, il est évident que ces paroles signifient la purification ou la délivrance du mal par la reconnaissance que tous les vrais et tous les biens de la foi et de l'amour, et aussi l'ordination et la disposition de ces vrais et de ces biens, procèdent du Seigneur, et que rien de cela ne vient de l'homme. Qu'il en soit ainsi, à savoir, que tous les biens et tous les vrais de la foi et de l'amour procèdent du Divin, et que rien de cela ne vient de l'homme, c'est même ce qui est connu dans l'Église ; et pareillement que c'est un mal de se les attribuer ; et que de ce mal sont délivrés ceux qui reconnaissent et croient qu'ils procèdent du Seigneur, car ainsi ils ne s'attribuent rien de ce qui est Divin, ni de ce qui procède du Divin ; mais sur ce sujet, qu'on voie ce qui a été dit précédemment, à savoir, que ceux qui croient faire le bien par eux-mêmes, et non d'après le Seigneur, croient mériter le ciel, numéro 9974 ; que les biens d'après soi-même, et non d'après le Seigneur, ne sont pas des biens, puisque ceux qui font les biens d'après eux-mêmes, les font d'après le mal, numéro 9975, 9980 ; que ceux-là méprisent le prochain ; et qu'ils s'irritent contre Dieu Lui-Même, s'ils ne reçoivent point de récompense, numéro 9976 ; que de tels hommes ne peuvent pas recevoir le ciel en eux, numéro 9977 ; qu'ils ne peuvent, en aucune manière combattre contre les enfers ; mais que, quant à ceux qui reconnaissent et croient que du Seigneur procèdent tous les biens et tous les vrais, le Seigneur combat pour eux, numéro 9978 ; que le Seigneur Seul est le Mérite et la Justice, numéro 9486, 9715, 9809, , 10019, 10152.

  
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