La Biblia

 

Osée 12

Estudio

   

1 Ephraïm se repaît de vent, et poursuit le vent d'orient; Chaque jour il multiplie le mensonge et la violence; Il fait alliance avec l'Assyrie, Et on porte de l'huile en Egypte.

2 L'Eternel est aussi en contestation avec Juda, Et il punira Jacob pour sa conduite, Il lui rendra selon ses oeuvres.

3 Dans le sein maternel Jacob saisit son frère par le talon, Et dans sa vigueur, il lutta avec Dieu.

4 Il lutta avec l'ange, et il fut vainqueur, Il pleura, et lui adressa des supplications. Jacob l'avait trouvé à Béthel, Et c'est là que Dieu nous a parlé.

5 L'Eternel est le Dieu des armées; Son nom est L'Eternel.

6 Et toi, reviens à ton Dieu, Garde la piété et la justice, Et espère toujours en ton Dieu.

7 Ephraïm est un marchand qui a dans sa main des balances fausses, Il aime à tromper.

8 Et Ephraïm dit: A la vérité, je me suis enrichi, J'ai acquis de la fortune; Mais c'est entièrement le produit de mon travail; On ne trouvera chez moi aucune iniquité, rien qui soit un crime.

9 Et moi, je suis l'Eternel, ton Dieu, dès le pays d'Egypte; Je te ferai encore habiter sous des tentes, comme aux jours de fêtes.

10 J'ai parlé aux prophètes, J'ai multiplié les visions, Et par les prophètes j'ai proposé des paraboles.

11 Si Galaad n'est que néant, ils seront certainement anéantis. Ils sacrifient des boeufs dans Guilgal: Aussi leurs autels seront comme des monceaux de pierres Sur les sillons des champs.

12 Jacob s'enfuit au pays d'Aram, Israël servit pour une femme, Et pour une femme il garda les troupeaux.

13 Par un prophète l'Eternel fit monter Israël hors d'Egypte, Et par un prophète Israël fut gardé.

14 Ephraïm a irrité l'Eternel amèrement: Son Seigneur rejettera sur lui le sang qu'il a répandu, Il fera retomber sur lui la honte qui lui appartient.

   

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9780

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9780. Et qu'ils prennent vers toi de l'huile d'olive, signifie le bien de la charité et de la foi : on le voit parla signification de l'huile d'olive, en ce que c'est le bien de l'amour céleste, numéro 886, mais ici le bien de l'amour spirituel, qui est le bien de la charité à l'égard du prochain et le bien de la foi ; si ce bien est signifié ici par l'huile d'olive, c'est parce que l'huile était pour le luminaire ou pour le chandelier, et que le chandelier signifie le ciel spirituel, numéro 9548 ; le ciel spirituel sur la terre est l'Église spirituelle.

Dans la Parole, l'huile et l'olivier signifient tant le bien céleste que le bien spirituel ; le bien céleste, lorsqu'il s'agit du Royaume ou de l'Église céleste, et le bien spirituel, lorsqu'il s'agit du Royaume ou de l'Église spirituelle ; ces Royaumes ou ces Églises sont distingués par les biens ; les biens du Royaume ou de l'Église céleste sont le bien de l'amour envers le Seigneur, et le bien de l'amour mutuel ; et les biens du Royaume ou de l'Église spirituelle sont le bien de la charité à l'égard du prochain et le bien de la foi, numéro 9741 ; dans la Parole, il s'agit partout de ces biens et des vrais qui en proviennent, car la Parole est la Doctrine du bien, puisqu'elle est la Doctrine de l'amour envers le Seigneur et de l'amour à l'égard du prochain, ; or, tout bien appartient à l'amour, même le bien de la foi, puisque ce bien existe d'après le bien de l'amour, et non sans lui. Comme la Parole est la Doctrine du bien, il en résulte que pour comprendre la Parole il faut savoir ce que c'est que le bien ; et l'on ne sait pas ce que c'est que le bien, à moins qu'on ne vive dans le bien selon la Parole ; en effet, quand l'homme vit dans le bien selon la Parole, le Seigneur insinue le bien dans sa vie ; par suite l'homme aperçoit ce bien, et il le sent, par conséquent il le saisit tel qu'il est ; autrement il ne se montre point, parce qu'il n'est point aperçu : d'après cela, on peut voir dans quel état sont ceux qui savent seulement ce que renferme la Parole, et se persuadent que cela est ainsi, et ne le font point ; ceux-là ne sont dans aucune connaissance sur le bien, ni par conséquent dans aucune sur le vrai ; car le vrai est connu d'après le bien et nullement sans le bien, si ce n'est comme un scientifique privé de vie, lequel périt dans l'autre vie. Que l'huile et l'olivier soient le bien, on le voit par les passages de la Parole, où ils sont nommés, comme dans Zacharie :

« Je vis un Chandelier d'or, deux oliviers près de lui, l'un à la droite du bassin, et l'autre à sa gauche ; ce sont les deux fils de l'huile, qui se tiennent auprès du Seigneur de toute la terre. “ - Zacharie 4:2-3, 14.

Les deux oliviers et les deux fils de l'huile, c'est le bien de l'amour envers le Seigneur, qui est à sa droite, et le bien de la charité à l'égard du prochain, qui est à sa gauche. Pareillement dans Jean :

« Les deux témoins prophétisèrent mille deux cent soixante jours ; eux sont les deux oliviers, et les deux chandeliers qui, devant le Dieu de la terre, se tiennent. “ - Apocalypse 11:3-4 ;

Les deux oliviers et les deux chandeliers sont ces deux mêmes biens ; et, parce qu'ils procèdent du Seigneur, ils sont appelés les deux témoins.

Dans le Même : J'entendis une voix au milieu des quatre animaux, qui disait : A l'Huile et au Vin ne porte point dommage. “ - Apocalypse 6:6 ;

L'huile est le bien de l'amour et de la charité, le vin est le bien et le vrai de la foi.

Dans Ésaïe :

« Je mettrai dans le désert le cèdre de Schittah et le myrthe et le bois de l'huile. " - Ésaïe 41:19- Dans Jérémie :

« Ils viendront et ils chanteront sur la hauteur de Sion, et ils afflueront vers le bien de Jéhovah, vers le froment, et vers le moût, et vers l'huile. » - .

Dans Joël : a Dévasté est le champ, dans le deuil est la terre, car dévasté est le blé, tari est le moût, languissante est l'huile. » - Joël 1:10.

Dans le Même :

« Pleines sont les aires de pur froment, et les pressoirs regorgent de moût et d'huile. “ - Joël 2:24.

Dans Moïse :

« Je donnerai la pluie à votre terre en son temps, afin que tu recueilles ton blé, ton moût et ton huile. » - Deutéronome 11:14.

Ici, il est dit le blé, le moût et l'huile, mais quiconque réfléchit peut voir que ce ne sont pas ces choses qui sont entendues ; car la Parole, étant Divine, est spirituelle et non mondaine, ainsi elle parle de blé, de moût et d'huile, non pas en tant qu'ils servent d'aliments au corps, mais en tant qu'ils en servent à l'âme, car tous les aliments dans le monde signifient, dans l'a parole, des aliments célestes, comme le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène : ce que signifient le blé et le moût dans les passages rapportés, on le voit, numéros 3580, 5295, 5410, 5959 ; de là, la signification de l'huile devient évidente. Il en est de même de tout ce que le Seigneur a dit, quand il était dans le monde, par exemple, lorsque parlant du Samaritain, il dit que celui-ci

« s'approchant de l'homme blessé par les voleurs, banda ses blessures, et y versa de l'Huile et du Vin. » - Luc 10:33-34.

Ce qui est entendu ici, ce n'est ni l'huile ni le vin, mais c'est le bien de l'amour et de la charité, par l'huile le bien de l'amour, et par le vin le bien de la charité et de la foi, car il s'agit du prochain, par conséquent de la charité envers lui ; que le vin ait cette signification, on le voit, numéro 6377. Il en est de même de ce que le Seigneur a dit des dix vierges, dont

« cinq prirent des lampes sans prendre d'huile, et cinq prirent aussi de l'huile ; celles-ci furent admises dans le ciel, et celles-là furent rejetées. » - , 4, ; ; , [Il manque du texte ici], Marc 6:13, Dans David :

« Tu oindras d'huile ma tête, ma coupe sera abondante. » - Psaumes 23:5.

Oindre d'huile la tête, c'est gratifier du bien céleste.

Dans Moïse :

« Jéhovah l'a nourri du produit des champs, il lui a fait sucer le miel de la roche, et l'huile du caillou du rocher. " - Deutéronome 32:13 ;

Là, il s'agit de l'ancienne Église ; sucer l'huile du caillou du roche, c'est être rempli du bien par les vrais de la foi.

Dans Habacuc :

« Le figuier ne fleurira pas, et point de produit dans les ceps, elle mentira l'œuvre de l'olivier, et les champs ne rapporteront point de nourriture. " - Habacuc 3:17.

Ici, ce n'est ni le figuier, ni les ceps, ni l'olivier, ni les champs qui sont entendus, mais ce sont les célestes auxquels ils correspondent ; c'est aussi ce que peut reconnaître de soi-même quiconque reconnaît que la Parole traite de choses qui appartiennent au Ciel et à l'Église, par conséquent de choses qui appartiennent à l'âme ; mais ceux qui ne pensent qu'aux mondains, aux terrestres et aux corporels, ne voient point ces célestes, et même ne veulent point les voir, disant en eux-mêmes : Qu'est-ce que des spirituels ? qu'est-ce que des célestes ? ainsi qu'est-ce que des aliments célestes ? ils savent, il est vrai, quand on le leur dit, que ce sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, mais ils ne veulent pas que ce soient des choses qui appartiennent à la foi et à l'amour ; et cela, parce qu'ils n'en pénètrent pas leur vie, et que par conséquent ils ne parviennent pas jusqu'à l'intelligence ni jusqu'à la sagesse des vérités et des bontés célestes.

Dans Ézéchiel :

« Je t'ai lavée dans les eaux, et j'ai nettoyé tes sangs de dessus toi, je t'ai ointe d'huile ; je t'ai vêtue de broderie ; tes vêlements (étaient) tin lin, soie et broderie ; de la fine farine, et du miel, et de l'huile tu mangeais ; mais tu as pris les habits de broderie, et tu en as couvert des images ; et mon huile et mon parfum tu as mis devant elles. “ - Ézéchiel 16:9-10, 13, 18.

qui ne peut voir que là, ce ne sont ni des habits de broderie, ni le fin lin, ni la soie, ni l'huile, ni le miel, ni la fine farine qui sont entendus, mais que ce sont des Divins qui appartiennent au Ciel et à l'Église, car il s'agit de Jérusalem, par laquelle est entendue l'Église ? les objets qui y sont mentionnés signifient donc des choses qui appartiennent à l'Église ; que chaque objet y signifie quelque chose de spécial à l'Église, cela est évident, car dans la Parole, qui est divine, il n'y a aucun mot inutile : que Jérusalem soit l'Église, on le voit, numéro 3654 ; du reste on a vu ce que c'est que la broderie, numéro 9688 ; le fin lin, numéros 5319, 9469 ; la fine farine, numéro 2177 ; le miel, numéros 5620, 6857 ; ce que c'est que laver dans les eaux, numéros 3147, 5954 (fin), 9088 ; et nettoyer les sangs, numéros 4735, 9127.

Dans Osée :

« Éphraïm se repaît de vent, alliance avec l'Assyrien ils traitent, et l'huile en Egypte est portée. “ - Osée 12:2 ;

-il est absolument impossible de comprendre ces paroles, si l'on ignore ce que c'est qu'Éphraïm, l'Assyrien et l'Egypte ; cependant là est décrit l'Intellectuel de l'homme de l'Église, qui est perverti par les raisonnements tirés des scientifiques, car Éphraïm est cet Intellectuel, numéros 3969, 5354, 6222, 6238, 6267 ; l'Assyrien est le raisonnement, numéros 1186, et l'Egypte le scientifique, numéro 9391 ; de là, porter l'huile en Egypte, c'est souiller ainsi le bien de l'Église. Si le Seigneur monta tant de fois sur la Montagne des Oliviers, - , -c'était parce que l'huile et l'olivier signifiaient le bien de l'amour, et que la montagne le signifiait aussi, numéros 6435, 8758 ; et parce que tous les représentatifs du ciel étaient dans le Seigneur, lorsqu'il était dans le monde ; car par ces représentatifs tout le ciel était adjoint à Lui ; c'est pourquoi tout ce qu'il faisait, et tout ce qu'il prononça, était Divin et Céleste, et les derniers étaient représentatifs ; la Montagne des Oliviers représentait le ciel quant au bien de l'amour et de la charité, comme on peut aussi le voir dans Zacharie :

« Jéhovah sortira et combattra contre les nations ; ses pieds se tiendront en ce jour-là sur la Montagne des Oliviers, qui (est) devant les faces de Jérusalem ; et sera fendue la Montagne des Oliviers, en sorte qu'il y en ait partie vers le levant, et (partie) vers la mer, par une vallée grande, et se retirera une partie de la montagne vers le septentrion, et une partie vers le midi. » - Zacharie 14:3-4 ;

Là, il s'agit du Seigneur et de son avènement ; la montagne des oliviers signifie le bien de l'amour et de la charité, ainsi l'Église, car ces biens font l'Église ; que l'Église se retirerait de la nation juive et serait instaurée chez les nations, c'est ce qui est signifié en ce que cette montagne serait fendue vers le levant, vers la mer, et vers le septentrion et le midi ; c'est la même chose que ce qui est signifié par ces paroles du Seigneur clans Luc :

« Vous, vous serez jetés dehors ; et il en viendra d'orient et d'occident, et du septentrion et du midi, qui seront à table dans le Royaume de Dieu. “ - Luc 13:28-29 ;

Dans le sens universel, par

« Jéhovah sortira et combattra contre les nations, et ses pieds se tiendront sur la montagne des oliviers, qui est devant les faces de Jérusalem, il est entendu que le Seigneur d'après son Divin amour devait combattre contre les enfers, car les nations sont les maux qui proviennent des enfers, numéros 1868, 6306 ; et la montagne des oliviers, sur laquelle ses pieds se tiendraient, est le Divin amour.

  
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De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #5620

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5620. Un peu de résine, et un peu de miel, signifie les vrais du bien naturel extérieur et le plaisir de ce bien : on le voit par la signification de la résine, en ce qu'elle est le vrai du bien, ou le vrai d'après le bien, numéro 4748 ; la résine a cette signification, parce qu'elle est tout à la fois au nombre des substances onctueuses et des substances aromatiques ; les substances aromatiques signifient les choses qui appartiennent au vrai d'après le bien, et plus encore quand elles sont en même temps onctueuses et tirent par conséquent de l'huile quelque chose, car l'huile signifie le bien, numéro 886, 3728, 4582, , et c'est pourquoi aussi le même mot dans la langue originale signifie le baume ; qu'elle ait été onctueuse ou grossièrement huileuse, cela est évident ; c'est donc de là que la résine signifie le vrai du bien qui est dans le naturel, ici dans l'extérieur, parce qu'elle est placée en premier lieu et adjointe au miel, qui est le plaisir là. Que le miel soit le plaisir, c'est parce qu'il est doux, et que toute chose douce dans le monde naturel correspond au plaisir et au charme dans le monde spirituel ; s'il est dit le plaisir du vrai d'après le bien dans le naturel extérieur, c'est parce que tout vrai et encore plus le vrai du bien ont leur plaisir, mais un plaisir provenant de leur affection, et par conséquent de l'usage. Que le miel soit le plaisir, on peut aussi le voir par d'autres passages dans la Parole comme dans Ésaïe :

« La vierge concevra et enfantera un fils, et elle appellera son nom Emmanuel (Dieu avec nous) ; du beurre et du miel il mangera, afin qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien. » Ésaïe 7:14-15.

Là, il s'agit du Seigneur ; le beurre est le céleste, le miel est ce qui provient du céleste.

Dans le Même :

« Et il arrivera qu'en raison de la multitude de lait qui se fera, il mangera du beurre ; car du beurre et du miel mangera quiconque sera de reste dans le milieu de la terre. » Ésaïe 7:22.

Là, il s'agit du Royaume du Seigneur ; le lait est le bien spirituel, le beurre le bien céleste, et le miel ce qui provient de l'un et de l'autre, ainsi la félicité, le charme, le plaisir.

Dans Ézéchiel ;

« Ainsi tu fus parée d'or et d'argent ; et tes vêtements (étaient) fin lin et soie et broderie ; de la fine farine et du Miel et de l'huile tu mangeais ; par là, belle tu devins extrêmement ; et tu prospéras jusqu'à régner : de fine farine, d'huile et de Miel je t'ai nourrie ; mais toi, tu as mis cela devant elles en odeur de repos. » Ézéchiel 16:13, 19.

Là, il s'agit de Jérusalem, par laquelle est entendue l'Église spirituelle ; elle est décrite telle qu'elle a été chez les Anciens, et ensuite telle qu'elle est devenue ; elle avait été parée d'or et d'argent, c'est-à-dire, du bien et du vrai célestes et spirituels ; ses vêtements de fin lin, de soie et de broderie, ce sont les vrais dans le rationnel et dans l'un et l'autre naturel ; la fine farine est le spirituel, le miel le charme du spirituel, et l'huile le bien du spirituel ; que chacun de ces objets signifie des choses qui appartiennent au ciel, chacun peut le voir.

Dans le Même :

« Jehudah et la terre d'Israël étaient tes négociants en froments de minnith et de pannag, et en Miel et en huile, et en baume. » Ézéchiel 27:17.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est signifiée l'Église spirituelle, telle qu'elle était dans le commencement, et telle qu'elle est ensuite devenue, mais quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; le miel y est aussi le charme et le plaisir provenant des affections de savoir et d'apprendre les biens et les vrais célestes et spirituels.

Dans Moïse :

« Il le fait chevaucher sur les hauts lieux de la terre, et il le nourrit du produit des champs ; il lui fait sucer du miel de la roche, et de l'huile du caillou du rocher. » - Deutéronome 32:13.

Là aussi il s'agit de l'Église Ancienne spirituelle ; sucer du miel de la roche, c'est le plaisir provenant des vrais scientifiques.

Dans David :

« Je les ai nourris de la graisse du froment, et de miel du rocher je les ai rassasiés. » ; rassasier de miel du rocher, c'est du plaisir provenant des vrais de la foi.

Dans leDeutéronome :

« Jéhovah te conduira vers une terre bonne, terre de torrents d'eau, de fontaines et d'abîmes qui sortent de la vallée et de la montagne, terre de froment et d'orge, et de cep, et de figuier, et de grenadier, terre d'olivier, d'huile et de miel. » Deutéronome 8:7-8 ; il s'agit de la terre de Canaan, et, dans le sens interne, du Royaume du Seigneur dans les cieux ; une terre d'olivier, d'huile et de miel, c'est le bien spirituel et le charme de ce bien : de là aussi la terre de Canaan est nommée « terre découlant de lait et de miel. » , 8. Deutéronome 26:9, . Ézéchiel 20:6.

Là, dans le sens interne, par la terre de Canaan est entendu, comme il a été dit, le Royaume du Seigneur ; découlant de lait, c'est l'abondance des célestes-spirituels ; découlant de miel, c'est l'abondance des félicités et des charmes qui en proviennent.

Dans David :

« Les jugements de Jéhovah (sont) vérité, justes ils sont ensemble, désirables plus que l'or, et plus que beaucoup d'or fin, et doux plus que le miel et que ce qui distille des rayons. » Psaumes 19:10-11,

Les jugements de Jéhovah, c'est le Vrai Divin ; doux plus que le miel et ce qui distille des rayons, ce sont les plaisirs provenant du bien et les charmes provenant du vrai.

Dans le Même :

« Douces sont à mon palais tes paroles, plus que le miel à ma bouche. » Psaumes 119:103, pareillement. La manne, qui servait de pain aux descendants de Jacob dans le désert, est ainsi décrite dans Moïse :

« Cela était comme de la semence de coriandre, blanc, et son goût comme un gâteau avec du miel. Exode 16:31 ; comme la manne signifiait le Vrai Divin qui descend du Seigneur par le ciel, c'est pour cela qu'elle signifie le Seigneur Lui-Même quant au Divin Humain, comme le Seigneur l'enseigne dans Jean 6:51, 58, car c'est du Divin Humain du Seigneur que vient tout vrai Divin, et même tout vrai Divin s'y réfère ; et parce qu'il en est ainsi, la manne est décrite quant au plaisir et au charme par le goût, qui était comme celui d'un gâteau avec du miel ; que le goût soit le plaisir du bien et le charme du vrai, on le voit, numéro 3502. Comme Jean-Baptiste, de même qu'Ella, représentait le Seigneur quant à la Parole, qui est le Divin Vrai sur la terre, numéro 2762, 5247 (fin), c'est pour cela qu'il a été cet Elle qui devait venir avant le Seigneur, Matthieu 17:10, 11, 12. Marc 9:11, 12, 13. Luc 1:17 ; c'est pourquoi ses vêtements et sa nourriture étaient des significatifs ; il en est parlé dans Matthieu :

« Jean avait son vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour de ses reins, sa nourriture était des sauterelles et du miel sauvage. » Marc 1:6 ; le vêtement de poils de chameau signifiait la Parole, tel qu'est son sens littéral quant au vrai ; ce sens est un vêtement pour le sens interne, à savoir, en ce qu'il est naturel ; en effet, le naturel est signifié par les poils, et aussi par les chameaux : et la nourriture qui se composait de sauterelles et de miel sauvage signifiait la Parole, tel qu'est son sens littéral quant au bien ; son plaisir est signifié par le miel sauvage. Le plaisir du Vrai Divin quant au sens externe est aussi décrit par le miel dans Ézéchiel :

« Il me dit : Fils de l'homme, nourris ton ventre, et remplis tes entrailles de ce volume, que Moi je te donne ; et quand je l'eus mangé, il fut dans ma bouche comme du miel quant à la douceur. » Ézéchiel 3:3.

Et dans Jean :

« L'Ange me dit : Prends le petit Livre et dévore-le ; amer, il est vrai, il rendra ton ventre, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel. Je pris donc le petit Livre de la main de l'Ange, et je le dévorai ; et il était dans ma bouche doux comme du miel ; mais quand je l'eus mangé, amer fut rendu mon ventre. Alors il me dit : Et il faut que de nouveau tu prophétises sur peuples et nations, et langues, et rois en grand nombre. Apocalypse 10:9-10, 11 ; le volume dans Ézéchiel, et le petit livre dans Jean c'est le Vrai Divin ; que ce vrai dans la forme externe apparaisse agréable, c'est ce qui est signifié en ce que la saveur en était douce comme celle du miel ; en effet, le Vrai Divin, de même que la Parole, est agréable dans la forme externe ou dans le sens littéral, parce qu'il se laisse expliquer au goût de chacun par des interprétations ; mais il n'en est pas de même du sens interne, qui par conséquent est signifié par la saveur amère, car ce sens découvre les intérieurs de l'homme ; si le sens externe est agréable, c'est par la raison, déjà donnée, que les choses qui y sont peuvent être expliquées au goût de chacun ; là sont seulement des vrais communs, et les communs sont tels, avant qu'ils aient été qualifiés par les particuliers, et ceux-ci par les singuliers ; puis, il est agréable, parce qu'il est naturel, et que le spirituel se tient caché en dedans ; il doit aussi être agréable, afin que l'homme le reçoive, c'est-à-dire, afin qu'il y soit introduit et n'en soit point détourné dès l'entrée. Le rayon de miel et le poisson rôti, que le Seigneur a mangés après la résurrection, chez les disciples, signifiaient aussi le sens externe de la Parole, le poisson quant à son vrai, et le rayon de miel quant à son charme ; il en est ainsi parlé dans Luc :

« Jésus dit : Avez-vous quelque chose à manger ici ? Ils Lui donnèrent d'un poisson rôti un morceau, et d'un rayon de miel, et les prenant, devant eux il mangea. » Luc 24:41, 42, 43 ;

Et parce que c'est là ce qui est signifié, le Seigneur leur dit :

« Ce sont là les paroles que je vous ai prononcées, quand j'étais encore avec vous, qu'il fallait que fussent accomplies toutes les choses qui ont été écrites dans la Loi de Moïse et dans les Prophètes, et dans les Psaumes, à l'égard de Moi. » Luc 24:44 ;

On pourrait croire que de telles choses n'étaient pas signifiées, parce qu'il semble que ce soit par hasard que les disciples avaient un morceau de poisson rôti et un rayon de miel ; mais ce n'était pas par hasard, il avait été pourvu à cela ; et non-seulement il a été pourvu à cela, mais aussi à toutes les autres choses, même quant aux plus petites particularités, dont il est parlé dans la Parole ; comme de telles choses étaient signifiées, c'est pour cela que le Seigneur disait de la Parole que toutes les choses qui y avaient été écrites traitaient de Lui ; toutefois, dans la Parole de l'Ancien Testament il y a peu de choses, dans le sens de la lettre, qui aient trait au Seigneur, mais toutes celles qui sont dans le sens interne traitent de Lui, car de là vient la sainteté de la Parole ; voilà ce qui est entendu par “ Il fallait que fussent accomplies toutes les choses qui ont été écrites dans la Loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes, à l'égard de Moi » . D'après ces explications, on peut maintenant voir que le Miel signifie le plaisir qui provient du bien et du vrai, ou de leur affection, et qu'en particulier il signifie le plaisir externe, ainsi le plaisir du naturel extérieur ; comme ce plaisir est tel, qu'il existe d'après le monde par les-sensuels, et contient ainsi en soi plusieurs choses provenant de l'amour du monde, c'est pour cela qu'il avait été défendu d'employer du miel dans les minchah, comme on le lit dans le Lévitique :

« Toute minchah que vous présenterez a Jéhovah ne sera point faite avec du levain, car d'aucun levain ni d'aucun miel vous ne ferez fumer offrande en ignition à Jéhovah. » Lévitique 2:11 ; le miel, c'est un tel plaisir externe, et comme il contient en soi des choses provenant de l'amour du monde, il était môme assimilé au levain, c'est pourquoi il était prohibé : ce que c'est que le levain ou le fermenté, on le voit, numéro 2342.

  
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