La Biblia

 

Genèse 32:16

Estudio

       

16 Il les remit à ses serviteurs, troupeau par troupeau séparément, et il dit à ses serviteurs: Passez devant moi, et mettez un intervalle entre chaque troupeau.

De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #4287

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4287. Car en prince tu as combattu avec Dieu, et avec les hommes, et tu l'as emporté, signifie les victoires continuelles dans les combats quant aux vrais et quant aux biens : on le voit par la signification de combattre en prince, en ce que c'est vaincre dans les combats ; ici, dans les combats des tentations, car il s'agit de cela ; et par la signification de avec Dieu et avec les hommes, en ce que c'est quant aux vrais et quant aux biens, ainsi qu'il va être expliqué. Comme, dans le sens suprême, il s'agit du Seigneur, c'est Lui, dans ce sens, qui est entendu par Jacob combattant en prince avec Dieu et avec les hommes ; en effet, il a lui même soutenu par la propre puissance toutes les tentations, et par elles il a vaincu les enfers, car il a admis en Lui tous les enfers en ordre, et même jusqu'aux anges, dont il sera parlé dans la suite ; et ainsi il a remis dans l'ordre toutes les choses qui sont dans les cieux et toutes celles qui sont dans les enfers, et enfin il s'est glorifié, c'est-à-dire qu'en Lui il a fait Divin son Humain : de là il est évident que, dans le sens suprême, le Seigneur est Jacob et Israël, comme il vient d'être montré numéro 4286, non-seulement en ce qu'il a Lui-Même combattu en prince, c'est-à-dire, soutenu tous les combats des tentations et qu'il a été vainqueur, mais aussi en ce qu'il les soutient chez chaque homme ; toutefois, l'on peut voir ce qui a déjà été dit très souvent sur les tentations, savoir, que le Seigneur a, plus que tous les autres, soutenu les plus graves tentations, numéro 1663, 1668, 1787, 2776, 2786, 2795, 2816 ; que le Seigneur d'après l'amour Divin a combattu autrement que tous les hommes, numéro 1690, 1691 (fin). 1789, 1812, 1813, 1820 : que le Seigneur a combattu contre le mal héréditaire provenant de la mère, au point qu'enfin il n'était plus son fils, quoiqu'en Lui il n'y ait jamais eu aucun mal actuel, numéro 1444, 1573, 2025, 2374, 2649, 3318 f : que le Seigneur par les combats des tentations et par des victoires continuelles a disposé toutes choses dans une forme céleste, numéro 1928 ; et que par les continuelles victoires dans les combats des tentations il a uni l'Essence Divine à l'Essence Humaine, numéro 1616, 1737, 1813, 1921, 2025 ; 2026, 2500, 2523, 2632, 2776 : et que le Seigneur chez l'homme soutient les tentations, et subjugue le mal et les enfers, numéro 987, 1661, 1692 (fin). Que combattre avec Dieu et avec les hommes, ce soit être tenté quant aux vrais et quant aux biens, c'est un arcane qui ne se manifeste pas d'après la lettre ; que ce n'ait pas été avec Dieu que Jacob a combattu, chacun peut le voir, et cela deviendra encore évident par l'explication ci-dessous ; en effet, on ne peut dire d'aucun homme qu'il combat avec Dieu et qu'il l'emporte ; mais le sens interne enseigne ce qui est signifié ici par Dieu et par les hommes, c'est-à-dire que par Dieu est signifié le Vrai, et par les hommes le Bien, et cela, parce que dans le sens interne Dieu signifie le vrai, et que par suite, quand il s'agit du Vrai, il est dit Dieu, numéro 2586, 2769, 2807, 2822 ; et que, quand il est dit homme, il est entendu le bien : Si l'homme est le bien, c'est parce que le Seigneur est seul homme, et que c'est d'après Lui que l'homme est dit homme : numéro 49, 288, 563, 1894, et aussi parce que le ciel d'après le Seigneur est homme, et est appelé le Très-Grand Homme, numéro 684, 1276, , ; de là vient aussi que la Très-Ancienne Église, qui était dans le bien céleste, a été appelée homme, numéro 478 ; c'est encore pour cela que l'homme, dans la Parole, lorsqu'il s'agit du bien, signifie le bien, comme dans Ésaïe :

« Rare je rendrai l'homme (vir-homo) plus que l'or, et l'homme (homo) plus que l'or d'Ophir. » Ésaïe 13:12.

Dans le Même :

« Ils seront consumés les habitants de la terre, et sera laissé l'homme en petit nombre. » Ésaïe 24:6 ; l'homme (vir) est le bien spirituel ou le bien du vrai, et l'homme (homo) est le bien.

Dans le Même :

« Dévastés ont été les sentiers ; plus de passant par le chemin ; il a rendu vaine l'alliance, il a dédaigné les villes, il ne fait aucun cas de l'homme (vir-homo). » Ésaïe 33:8.

Dans Jérémie :

« J'ai vu la terre, et voici, vague et vide ; et vers les cieux, et voici, nulle leur lumière ; j'ai vu, et voici, point d'homme, et tous les oiseaux du ciel ont fui. » Jérémie 4:23, 25.

Dans le Même :

« Voici, les jours viennent, parole de Jéhovah, et j'ensemencerai la maison d'Israël, et la maison de Juda, de semence d'homme, et de semence de bête. » Jérémie 31:27.

Dans Ézéchiel

« Tes marchands en âme d'homme et en vases d'airain ont fait ton commerce. » Ézéchiel 27:13.

Dans le Même :

« Vous, mon troupeau, le troupeau de mon pâturage, l'homme, vous ; Moi, votre Dieu. » Ézéchiel 34:31.

Dans le Même :

« Les villes dévastées seront pleines du troupeau de l'homme. » Ézéchiel 36:38 ; dans ces passages l'homme est pour ceux qui sont dans le bien, par conséquent pour le bien, car c'est par le bien que l'homme est homme ; mais le Vrai qui provient du bien est, dans la Parole, appelé l'homme (Vir-homo), et aussi fils de l'homme.

  
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De obras de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1787

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1787. Ne crains point, Abram, Je suis pour toi un bouclier, signifie la protection contre les maux et les faux, protection en laquelle il met sa confiance : on le voit par la signification du bouclier dont je vais bientôt parler. Ces paroles, savoir que Jéhovah est un bouclier, et que la récompense sera grande, sont des paroles de consolation après les tentations. Toute tentation a avec soi une sorte de désespoir, autrement ce n'est pas une tentation ; c'est pour cela aussi qu'elle est suivie d'une consolation : celui qui est tenté est placé dans des anxiétés qui l'induisent dans un état de désespoir au sujet de la fin ; le combat même de la tentation n'est pas autre chose. Celui qui est dans la certitude de la victoire n'est pas dans l'anxiété, ni par conséquent dans la tentation. Le Seigneur ayant soutenu les plus affreuses et les plus cruelles de toutes les tentations, n'a pu faire autrement que d'être poussé dans des désespoirs, qu'il chassait et domptait par sa propre puissance, comme on peut le voir assez clairement par sa Tentation dans Gethsémané ; il en est ainsi parlé dans Luc :

« Quand Jésus fut dans ce lieu, il dit à ses disciples : Priez, afin que vous n'entriez point en tentation. » Mais Lui-Même se détourna d'eux environ d'un jet de pierre, et se mettant à genoux, il pria, en disant : Père, si tu veux, que ce calice passe loin de moi ! Toutefois, que ce soit non ma volonté, mais la tienne qui se fasse. Alors il Lui apparut du ciel un ange qui Le fortifiait. Et comme il était en agonie, il pria plus instamment, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui descendaient sur la terre. » .

Dans Matthieu : Il commença à être saisi de douleur et d'angoisse ; alors il dit à ses disciples : Mon âme est toute triste jusqu'à la mort ; et s'étant avancé un peu, il tomba sur sa face, priant et disant : Mon Père, s'il est possible, que ce calice passe loin de Moi ! Toutefois, non comme Je veux, mais comme Tu (veux). Il s'en alla de nouveau une seconde fois, et il pria, en disant : Mon Père, si ce calice ne peut passer loin de Moi, à moins que je ne le boive, que ta volonté soit faite. Et il pria une troisième fois, disant la même .

Dans Marc :

« Il commença à être saisi de frayeur et fort tourmenté ; et il dit aux disciples : Mon âme est enveloppée de tristesse jusqu'à la mort. S'étant avancé un peu, il tomba sur la terre, et il pria que, s'il était possible, l'heure passât loin de Lui. Et il disait : Père, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de Moi ce calice ! Toutefois non comme Je veux, mais comme Tu (veux). Il dit la même chose une seconde et une troisième fois. » . D'après ces passages, on peut juger quelles furent les Tentations du Seigneur, et voir qu'elles furent les plus cruelles de toutes, que son angoisse partait des intimes et allait jusqu'à lui faire répandre des sueurs de sang, qu'alors il était dans un état de désespoir au sujet de la fin et de l'évènement, et qu'il reçut des consolations. Ces paroles, Moi Jéhovah je suis ton boucher, si ta récompense sera très-grande, renferment pareillement la consolation après les combats des tentations, dont il a été parlé dans le Chapitre précédent.

  
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