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Jérémie 51:54

Дослідження

       

54 Un grand cri s'entend de Babylone, et un grand débris du pays des Caldéens.

З творів Сведенборга

 

Arcanes Célestes #2547

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2547. Que tu aies amené sur moi et sur mon royaume un grand péché, signifie qu'ainsi la doctrine de la foi et tous les doctrinaux étaient en péril : on le voit par la signification d'Abimélech, qui est ici moi, en ce qu'il est la doctrine de la foi, et par la signification du royaume, en ce qu'il est le vrai de la doctrine ou le doctrinal. Que le Royaume dans le sens interne signifie les vrais de la doctrine, et dans un sens opposé les faux de la doctrine, c'est ce que prouve la Parole, par exemple, dans Jérémie :

« Il (est) le Formateur de toutes choses, et le sceptre de son héritage ; Jéhovah Sébaoth » (est) son nom. Tu M'(es) un marteau, des armes de guerre, et je disperserai par Toi les nations, et je détruirai par Toi les Royaumes. » - Jérémie 51:19-20.

Là, il s'agit du Seigneur, et il est évident que ce ne sont ni les nations qu'il doit disperser ni les royaumes qu'il doit détruire, mais les choses qui sont signifiées par les nations et par les royaumes, savoir, les maux et les faux qui appartiennent à la doctrine.

Dans Ézéchiel :

« Voici, je vais prendre les fils d'Israël d'entre les nations où ils sont allés, et je les rassemblerai de tous les alentours, et je les amènerai en leur terre ; je les ferai en une seule Nation dans la terre, dans les montagnes d'Israël, et un seul Roi sera sur eux tous en Roi, et ils ne seront plus en deux Nations, et ils ne seront plus divisés en deux Royaumes. » - Ézéchiel 37:21-22.

Israël, c'est l'Eglise spirituelle ; la Nation, c'est le bien de cette Eglise ou de la doctrine. Que les nations soient les biens, on le voit numéros 1259, 1260, 1416, 1849 ; le Royaume désigne les vrais du bien ; il est évident que là les nations et les royaumes signifient autre chose que des nations et des royaumes ; car il est dit des fils d'Israël ou des Israélites, qu'ils seront rassemblés et ramenés sur leur terre, eux qui cependant, dispersés parmi les nations sont devenus nations.

Dans Ésaïe :

« Je confondrai l'Egypte avec l'Egypte, et ils combattront, l'homme contre son frère et l'homme contre son compagnon, ville contre ville, Royaume contre Royaume. » - Ésaïe 19:2.

Là, l'Egypte désigne les raisonnements d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, numéros 1164, 1165, 1186 ; la ville, c'est le doctrinal, ici un doctrinal hérétique, numéros 402, 2268, 2450. Le royaume, c'est le faux du doctrinal ; de la ville contre ville et royaume contre royaume, signifie que les hérésies et les faux combattront les unes contre les autres ; il en est de même que des paroles prononcées par le Seigneur sur la Consommation du siècle, dans Matthieu :

« Une Nation s'élèvera contre une Nation et un Royaume contre un Royaume. » - Matthieu 24:7.

Ce sont les maux contre les maux et les faux contre les faux. Ce que Daniel a prophétisé sur les quatre Royaumes [Il manque du texte ici], - et sur les Royaumes de Médie et de Perse, - .

sur les Royaumes du Roi du midi et du Roi du septentrion, - Chapitre , , [Il manque du texte ici], ; ,

  
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З творів Сведенборга

 

Arcanes Célestes #1947

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1947. Parce que Jéhovah a entendu ton affliction signifie lorsqu'il se soumettait : On en trouve la preuve dans ce qui a été dit plus haut, numéro 1937, en ce que s'humilier et s'affliger, c'est se mettre sous le pouvoir de l'Homme Interne ; il a aussi été parlé en cet endroit de cette soumission, et il a été montré que c'est se contraindre, et que dans le fait de se contraindre soi-même il y a la liberté, c'est-à-dire, le spontané et le volontaire. ce qui fait la différence entre se contraindre soi-même d'être contraint ; il a aussi été montré que sans cette liberté, ou sans le spontané, ou le volontaire, l'homme ne peut jamais être reformé, ni recevoir aucun propre céleste et que dans les tentations, quoique le contraire apparaisse, il y a plus de liberté que hors des tentations, car alors la liberté devient plus forte en raison des assauts donnés par les maux et par les faux, et est corroborée par le Seigneur, afin qu'un propre céleste soit donné à l'homme ; aussi est-ce pour cela que le Seigneur est plus près de lui dans les tentations : il a encore été montré que le Seigneur ne contraint jamais personne ; celui qui est contraint à penser le vrai et à faire le bien n'est point reformé, mais alors il pense encore plus le faux et veut encore plus le mal ; cela est inséparable de toute contrainte ; on peut aussi en trouver la preuve dans les actes et les enseignements de la vie, qui nous font connaître avec évidence ces deux vérités, que les consciences ne souffrent pas qu'on les contraigne, et que nous penchons toujours vers ce qui est défendu : chacun même désire passer de l'état de non-liberté dans l'état de liberté, car celui-ci appartient à sa vie. Il est évident d'après cela, que jamais le Seigneur ne peut trouver agréable quelque chose qui ne provient pas de la liberté, c'est-à-dire, du spontané on du volontaire ; car lorsque ce n'est pas d'après la liberté que quelqu'un adore le Seigneur, il n'y a dans son culte rien qui lui appartienne, c'est l'externe qui se meut ou plutôt qu'on fait mouvoir par contrainte, tandis que l'interne, on n'y est pour rien, on résiste, ou même est en complète opposition. Quand l'homme est régénéré, c'est d'après la liberté dont le Seigneur le gratifie, qu'il se contraint, qu'il humilie, qu'il afflige même le Rationnel, afin qu'il se soumette ; et de là il reçoit un propre céleste, lequel propre est ensuite par degrés perfectionné par le Seigneur et rendu de plus en plus libre, de sorte qu'il devient l'affection du bien et du vrai provenant de ce bien, et qu'il y a en lui un plaisir ; et cette affection et ce plaisir renferment une félicité telle que celle des Anges. C'est de cette liberté que parle le Seigneur Lui-Même dans Jean quand il dit :

« La Vérité vous rend fibres ; si le Fils vous rend libres, vous êtes véritablement libres. » - Jean 8:32, 46.

Ceux qui n'ont point la conscience ignorent absolument ce que c'est que cette liberté ; car ils font consister la liberté dans le caprice et la licence de penser et de dire te faux, de vouloir et de faire le mal, et à ne point contraindre ni humilier, ni encore moins affliger le mal et le faux, lorsque cependant c'est tout-à-fait le contraire, comme le Seigneur l'enseigne aussi dans Jean :

« Quiconque commet le péché, est esclave du péché. » - Jean 8:34.

Cette liberté esclave, ils la reçoivent des esprits infernaux qui sont chez eux et qui l'insinuent ; quand ils sont dans la vie de ces esprits, quand ils sont dans leurs amours et dans leurs cupidités par l'aspiration d'un plaisir immonde et excrémentitiel, quand ils sont entraînés comme par leur torrent, ils croient être dans la liberté, mais c'est une liberté infernale ; la différence qu'il y a entre cette liberté infernale et la liberté céleste, c'est que l'une appartient à la mort et entraîne les hommes vers l'enfer, tandis que l'autre, ou la liberté céleste, appartient à la vie et élève les hommes vers le ciel. Que tout vrai culte interne soit un acte non décontrainte mais de liberté, et que sans la liberté il n'y ait pas de culte interne, c'est ce qu'on voit par la Parole ; par les Sacrifices spontanés, votifs, pacifiques ou eucharistiques, qui étaient nommés présents et offrandes, et dont il est parlé, - Nombres 15:3, Deutéronome 12:6 ; Deutéronome 16:10-11 ; Deutéronome 23:23-24, , Psaumes 54:8.

Par la Thrumah ou la Collecte, qu'on devait faire pour le Tabernacle et pour les Vêtements de sainteté, et dont il est parlé dans Moïse :

« Parle aux fils d'Israël, et qu'on reçoive une collecte pour Moi ; vous recevrez ma collecte de tout homme que son coeur poussera volontairement. » - Exode 25:2.

Et ailleurs :

« Tout coeur de bonne volonté l'apportera, la collecte à Jéhovah. » - Exode 35:5.

Quant à l'humiliation de l'homme rationnel, ou quant à son affliction, d'après la liberté, comme il a été dit, elle a aussi ete representée par l'Affliction des âmes dans les jours de fête, ainsi qu'on le voit dans Moïse :

« (Ceci) vous sera pour un statut d'éternité ; au septième mois, le dix du mois, vous Affligerez vos âmes. » - Lévitique 16:29.

Et ailleurs :

« le dix du septième mois, ce jour (sera) celui des expiations ; vous aurez une sainte convocation, et vous affligerez vos âmes. Toute âme qui ne se sera pas affligée en ce même jour-là, sera retranchée de ses peuples. » - Lévitique 23:27, 29.

C’est de là que l'Azîme, dans lequel il n'y avait pas de levain, est nommé Pain d'Affliction, - Deutéronome 16:2-3.

Il est parlé ainsi de l'affliction, dans David :

« Jéhovah ! Qui séjournera dans ta tente ? Qui habitera dans la montagne de ta Sainteté ? C'est celui qui marche intègre et qui opère la justice ; celui qui jure de s'affliger, il ne change point. » - Psaumes 15:1-2, 4.

D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir que l'Affliction est l'action de dompter et de subjuguer les maux et les faux qui s'élèvent de l'homme Externe dans son Rationnel ; ainsi elle ne consiste pas à se jeter soi-même dans la pauvreté et dans les misères, ni à renoncer aux plaisirs du corps ; ce n'est pas par ces moyens que le mal est dompté et subjugué, quelquefois même un autre mal en surgit, savoir, le mérite en raison de ce renoncement, outre que la liberté de l'homme en souffre, liberté dans laquelle, comme dans un humus, peuvent uniquement être semés le bien et le vrai de la foi. Que l'Affliction soit aussi une tentation, on le voit ci-dessus, numéro 1846.

  
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