Біблія

 

Jérémie 51:40

Дослідження

       

40 Je les ferai descendre comme des agneaux à la tuerie, et comme [on y mène] les moutons avec les boucs.

З творів Сведенборга

 

L’Apocalypse Révélée #537

Вивчіть цей уривок

  
/ 962  
  

537. Et voici, un Dragon grand, roux, signifie ceux, dans l'Eglise des Réformés, fini de Dieu font trois, et du Seigneur deux, et qui séparent la charité d'avec la foi, et font salvifique celle-ci et non en même temps celle-là. Ce sont eux qui, ici et dans les Chapitres suivants, sont entendus par le Dragon ; en effet, ils sont contre les deux Essentiels de la Nouvelle Église, à savoir, 1° que Dieu est un en essence et en personne, en qui est la Trinité, et que ce Dieu est le Seigneur ; et 2° que la Charité et la Foi sont un comme l'essence et sa forme, et qu'on ne possède la charité et la foi que lorsqu'on vit selon les préceptes du Décalogue, qui consistent à ne point faire les maux, et qu'autant quelqu'un ne fait point les maux, en les fuyant comme péchés contre Dieu, autant il fait les biens qui appartiennent à la charité, et croit les vrais qui appartiennent à la foi. Que ceux qui de Dieu font trois, et du Seigneur deux, et qui séparent la Charité d'avec la Foi, et font salvifique celle-ci et non en même temps celle-là, soient contre ces deux Essentiels de la Nouvelle Église, quiconque examine ce sujet peut le voir. Il est dit « qui de Dieu font trois, et du Seigneur deux, » et il est entendu qui pensent de trois Personnes comme de trois Dieux, et séparent du Divin du Seigneur son Humain ; et quel est celui qui pense autrement, et peut penser autrement, lorsque d'après la formule de la foi il prie « Que Dieu le Père, à cause du Fils, envoie l'Esprit Saint ? » Ne prie-t-il pas Dieu le Père comme un Dieu, et a ça use du Fils comme un autre Dieu, et à l'égard de l'Esprit Saint comme un troisième Dieu ? De là, il est évident que, quoique quelqu'un dans sa pensée fasse des trois Personnes un seul Dieu, néanmoins il les divise, c'est-à-dire, il divise, son idée en trois Dieux quand il prie ainsi ; la même formule de la foi fait aussi du Seigneur deux Seigneurs, puisqu'alors on pense seulement à l'Humain du Seigneur et non en même temps à son Divin, car à cause du Fils, c'est à cause de son Humain qui a souffert la croix. Maintenant, d'après ces considérations, on peut voir qui sont ceux qui sont entendus par le Dragon, lequel a voulu dévorer l'enfant de la Femme, et a ensuite poursuivi la Femme jusque dans le désert à cause de son enfant. Si le Dragon est dit grand, c'est parce que toutes les Églises des Réformés distinguent Dieu en trois Personnes, et font la foi uniquement salvifique, à l'exception de quelques-uns, ça et là, qui sur la Trinité et sur la Foi ne croient pas de la même manière ; ceux qui distinguent Dieu en trois Personnes, et s'attachent à ces paroles de la Doctrine Athanasienne, « Une est la Personne du Père, autre celle du Fils, et autre celle de l'Esprit Saint ; » puis à celles-ci, « le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et l'Esprit Saint est Dieu ; « ceux-là, dis-je, ne peuvent pas de Trois faire un seul Dieu ; ils peuvent dire, il est vrai, qu'ils sont un seul Dieu, mais ils ne peuvent pas le penser. Pareillement ceux qui pensent du Divin du Seigneur d'éternité (ab aeterno) comme d'une seconde Personne de la Divinité, et de l'Humain du Seigneur dans le temps comme de l'humain d'un autre homme, ceux-là aussi ne peuvent que faire du Seigneur deux Seigneurs, quoique dans la Doctrine Athanasienne il soit dit, que son Divin et son Humain sont une seule Personne, unis comme l'âme et le corps. Si le Dragon est dit roux, c'est parce que le roux signifie le faux d'après les convoitises du mal, c'est-à-dire, le faux infernal. Maintenant, comme ces deux Essentiels de la doctrine dans les Églises des Réformés sont des faux, et que les faux dévastent l'Église, car ils en enlèvent les vrais et les biens, voilà pourquoi ils ont été représentés par un Dragon ; et cela, parce que le Dragon dans la Parole signifie la dévastation de l'Église, comme on peut le voir par les passages suivants :

— « Je mettrai Jérusalem en monceaux, en habitacle de dragons, et les villes de Jehudah je mettrai en dévastation. » — Jérémie 9:11.

— « Voici, il vient un tumulte grand du côté de- la terre du septentrion, pour réduire les villes de Jehudah en dévastation, en HABITACLE DE DRAGONS. » — Jérémie 10:22.

— « Chassor deviendra en HABITACLE DE DRAGONS, en désolation jusqu'au siècle. » — Jérémie 49:33.

— « Afin qu'elle soit un HABITACLE DE DRAGONS, un parvis pour les filles de la chouette. » — Esaïe 34:13.

— « Dans un HABITACLE DE DRAGONS (sera) sa couche. » — Ésaïe 35:7.

— « J'irai dépouillé et nu, je ferai un gémissement comme les dragons, et un deuil comme les filles de la chouette. » — Michée 1:8.

— « J'ai crié, je suis devenu un frère pour les dragons, un compagnon pour les filles de la chouette. » — Job 30:28-29.

— « Les Jim répondront dans ses palais, et les dragons dans ses temples. » — Ésaïe 13:22.

— « Que Babel soit en monceaux, en habitacle de dragons, en sifflement et en stupeur. » — Jérémie 51:37.

— « Tu nous as foulés dans un lieu de DRAGONS, et tu nous as couverts d'une ombre de mort. » — Psaumes 44:19, 20.

— « J'ai mis les montagnes d'Êsaù en dévastation, et son héritage pour les DRAGONS DU DESERT. » — Malachie 1:3.

— et en outre ailleurs ; par exemple, — Ésaïe 43:20 ; Jérémie 14:6 ; Psaumes 91:13-14 ; Deutéronome 32:33.

— Qu'ici par le Dragon soient entendus ceux qui sont dans la foi seule, et rejettent les œuvres de la Loi comme non salvifiques, c'est ce qui m'a été prouvé quelquefois par une vive expérience dans le Monde spirituel ; j'en ai vu plusieurs milliers réunis en Assemblée, et alors de loin ils étaient vus comme un Dragon avec une longue queue, qui apparaissait hérissée de pointes comme celles d'un buisson épineux, lesquelles signifiaient les faux. Une fois, aussi, il apparut un Dragon encore plus grand, qui, après avoir élevé le dos, dressait sa queue jusque vers le Ciel, en faisant des efforts pour en arracher les étoiles : ainsi, devant mes yeux, il fut manifesté que par le Dragon il n'en est pas entendu d'autres.

  
/ 962  
  

З творів Сведенборга

 

Arcana Coelestia #2385

Вивчіть цей уривок

  
/ 10837  
  

2385. 'And these strove to find the door (janua)' means to the point at which they were unable to see any truth that would lead to good. This is clear from the meaning of 'a door' as something that introduces or affords access, and as truth itself since the latter leads the way to good, dealt with above in 2356. In this verse however 'the door' means cognitions which lead the way to truth, for 'the door (janua)', as stated above in 2356, was on the outside of the house, for it is said in verse 6 that 'Lot went out to the door (janua) and closed the door (ostia) behind him'. 'Striving to find the door' therefore means not seeing any truth that would lead to good.

[2] Such do those people become, especially in the last times, who by reasoning hatch matters of doctrine and believe nothing unless they grasp it mentally beforehand. In this case the life of evil is constantly flowing into the rational part of their mind, and an illusory kind of light obtained from the fire of affections for evil pours in and causes men to see falsities as truths, like people who are in the habit of seeing phantoms in the shades of night. Those same things are after that confirmed in a multitude of ways and made matters of doctrine, as is the case with those who assert that life, which constitutes one's affection, does not achieve anything, but only faith, which constitutes thought.

[3] Once any assumption is adopted, even if falsity itself, it can be confirmed in countless ways and so be presented to outward appearance as though it were the truth itself, as anyone may well know. This is how heresies arise from which there is no going back once they have been confirmed. But from a false assumption nothing other than falsities can flow; and even if truths are introduced among them, these nevertheless become falsified truths when that false assumption is confirmed by means of them, for they are polluted by the very nature of the falsity.

[4] It is altogether different if truth itself is the assumption that is taken, and this is confirmed; for example, that love to the Lord and charity towards the neighbour are that on which the whole law hangs and about which all the prophets speak, and so are the essentials of all doctrine and worship. In this case the mind would be enlightened by countless things in the Word which would otherwise lie hidden within the obscurity of a false assumption. Indeed in that case heresies would be dispelled and one Church would result from many, no matter how differing the doctrinal teachings and also religious practices might be flowing from that Church or leading into it.

[5] Of such a character was the Ancient Church which was spread throughout many kingdoms throughout Assyria, Mesopotamia, Syria, Ethiopia, Arabia, Libya, Egypt, Philistia up to Tyre and Sidon, and the land of Canaan on both sides of the Jordan. Among these peoples doctrinal teachings and religious practices differed from one to the next, but there was nevertheless one Church because with them charity was the essential thing. At that time the Lord's kingdom existed on earth as it is in heaven, for such is the character of heaven, see 684, 690. If the same situation existed now all would be governed by the Lord as though they were one person; for they would be like the members and organs of one body which, though dissimilar in form and function, still related to one heart on which every single thing, everywhere varied in form, depended. Everyone would then say of another, No matter what form his doctrine and his external worship take, this is my brother; I observe that he worships the Lord and is a good man.

  
/ 10837  
  

Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.