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Jérémie 51:10

Дослідження

       

10 L'Eternel a mis en évidence notre justice. Venez, et racontons en Sion l'œuvre de L'Eternel notre Dieu.

З творів Сведенборга

 

L’Apocalypse Révélée #717

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717. Chapitre 17.

1. Et vint un des sept Anges qui avaient les sept fioles, et il me parla me disant : Viens, je te montrerai le jugement de la Prostituée grande, qui est assise sur les eaux abondantes.

2. Avec laquelle ont commis scortation les Rois de la terre et se sont enivrés du vin de sa scortation les habitants de la terre.

3. Et il m'emporta dans 'un désert en esprit et je vis une Femme assise sur une Bête écarlate, pleine de noms de blasphème ayant sept têtes, et dix cornes.

4. Et la Femme était revêtue de pourpre et d'écarlate et parée d'or et de pierres précieuses et de perles ayant en sa main une coupe d'or pleine d'abominations et d'impureté de sa scortation.

5. Et, sur son front, un Nom écrit : Mystère ; Babylone la grande, la mère des scortations et des abominations de ta terre.

6. Et je vis la Femme ivre du sang des saints, et du sang des témoins de Jésus et je fus étonné, en la voyant, d'un étonnement grand.

7. Et l'Ange me dit : Pourquoi t'étonnes-tu ? Moi, je te dirai le mystère de la Femme et de la Bête qui la porte, ayant les sept tôles et les dix cornes.

8. La Bête, que lu as vue, était et n'est pas et elle doit monter de l'abîme, et à perdition s'en aller et s'étonneront ceux qui habitent sur la terre, desquels n'ont point été écrits les noms dans le Livre de vie dès la fondation du monde, en voyant la Bête qui était et n'est pas, et cependant elle est.

9. Ici l'entendement, à qui a de la sagesse.

10. Et sept Dois ce sont cinq sont lombes, et l'un est, et l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, peu de temps il faut qu'il demeure.

11. Et la Bête, qui était et n'est pas, elle-même huitième elle est ; et des sept elle est, et à perdition clic s'en va.

12. Et les dix cornes, que tu as vues, dix Rois ce sont, qui Royauté n'ont pas encore reçu mais pouvoir comme Rois une seule heure ils reçoivent avec la Bête.

13. Ceux-ci, même sentiment ils ont, et leur puissance et leur pouvoir à la Bête ils donneront ceux—ci contrel 'Agneaucontbattront, mais l'A gneau les vaincra, parce que Seigneur des seigneurs il est, et Roi des rois et ceux avec Lui, des appelés, des élus et des fidèles (ils sont).

15. Et il me dit : lœs eaux, que tu as vues, où la Prostituée est assise, peuples et foules ce sont, et nations et langues.

16. Et les dix Cornes que tu as vues sur la Bête, ceux-ci haïront la Prostituée et désolée ils la rendront, et mie et ses chairs ils mangeront, et ils la brûleront au feu.

17. Car Dieu a mis dans leurs cœurs d'exécuter sa sentence, et d'exécuter une même sentence, et de donner leur Royaume à la Bête jusqu'à ce que soient consommées les paroles de Dieu.

18. Et la Femme, que tu as vue, est la Ville grande ayant royauté sur les rois de la terre.

« Dans ce qui précède, depuis le Chapitre 7 jusqu'au Chapitre 16 inclusivement, il a été traité des Réformés ; maintenant, dans ce Chapitre et dans le suivant, il s'agit des Pontificaux, parmi lesquels ceux qui se sont arrogé le pouvoir n d'ouvrir et de fermer le Ciel sont entendus par la Babylonie ; ici donc il sera d'abord dit ce qui est spécialement entendu par la Babylonie. Par la Babylonie, ou par Babel, il est entendu l'Amour de dominer sur les choses saintes de l'Église d'après l'amour de soi ; et comme cet amour monte tant que la bride lui est lâchée, et que les choses saintes de l'Église sont aussi les choses saintes du Ciel, c'est pour cela que par la Babylonie ou Babel, il est signifié aussi la Domination sur le Ciel. Et comme cet Amour agit ainsi comme le Diable qui a des désirs semblables, il ne peut que profaner les choses saintes, en adultérant les biens et les vrais de la Parole ; c'est pourquoi, par laBabylonie, ou Babel, il est signifié aussi la Profanation de ce qui est saint, et l'adultération du bien et du vrai de la Parole : ce sont là les choses qui sont signifiées par Babylone ici dans l'Apocalypse, et par Babel - dans la Parole prophétique et historique, dans les passages suivants : Sur Babel : Voici, le jour de Jéhovah vient, cruel. Les étoiles des deux et leurs astres ne brilleront point de leur lumière ; obscurci sera le Soleil à son lever, et la Lune ne fera point resplendir sa lueur. Je ferai cesser l'arrogance des orgueilleux, et le faste des violents j'humilierai. Babel, ornement des royaumes, sera comme ta subversion de Dieu, Sodome et Gomorrhe ; là couclieront les jiim, et remplies seront leurs maisons d'ochim, et là habiteront les filles de la chouette, et les satyres y danseront ; les jiim répondront dans ses palais, et les dragons dans ses palais de délices. — Ésaïe 13:1, 9-10, 11, 14, 19, 21-22 ; — outre plusieurs autres choses dans tout ce Chapitre.

  
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Arcanes Célestes #1850

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1850. Je la jugerai, Moi, signifie la visite et le jugement ; on peut le voir sans explication. Juger, ou le Jugement, ne signifie pas un jugement dernier, comme le vulgaire le pense, savoir, que le Ciel et la Terre périront, et qu'alors seront créés le nouveau Ciel et la nouvelle Terre, dont il est parlé dans les Prophètes et dans l'Apocalypse, et par conséquent que tout doit entre-détruit ; cette opinion s'est tellement répandue qu'elle s'est même emparée de l'esprit des hommes les plus instruits, au point qu'ils croient que les morts ne ressusciteront qu'à cette époque : c'est pourquoi, comme ce temps a été prédit, et que néanmoins, après tant de siècles écoulés depuis la prédiction, ils voient qu'il n'arrive point et ne s'approche point, ils se rassurent et se confirment dans leur sécurité, pensant qu'il n'est rien de tout cela, et par conséquent qu'on ne doit point ressusciter. Mais il faut qu'on sache que par le Jugement Dernier, ou par la destruction du Ciel et de la Terre, jamais semblable chose n'a été entendu ; selon le sens de la lettre il en est ainsi, mais nullement selon le sens interne : par le Jugement Dernier on entend le dernier temps de l'Eglise ; par le Ciel et la Terre, qui doivent périr, on entend l'Eglise quant au culte interne et externe, Eglise qui devient nulle quand il n'y a plus aucune charité. Il y a eu Jugement Dernier pour la Très-Ancienne Eglise lorsqu'il n'y eut plus en elle aucune charité ni aucune foi et que la perception devint nulle, ce qui arriva immédiatement avant le déluge ; le déluge même, dont il a été parlé ci-dessus, fut le Jugement Dernier de cette Eglise ; alors il y eut destruction ; du Ciel et de la Terre, c'est-à-dire de l'Eglise, et création d'un nouveau Ciel et d'une nouvelle Terre, c'est-à-dire d'une nouvelle Eglise, qui fut appelée l'Eglise Ancienne, et dont il a aussi été traité. Cette église eut de même son dernier temps, alors que toute charité se refroidissait et que toute foi se couvrait de ténèbres, ce qui arriva vers le temps d'Eber ; ce temps fut le Jugement Dernier de cette église ; le Ciel et la Terre qui périrent, c'était cette église ; le nouveau Ciel et la nouvelle Terre qui furent créés, ce fut l'Eglise Hébraïque. Elle aussi eut son dernier temps où son Jugement Dernier lorsqu'elle devint idolâtre : c'est pourquoi il fut suscité, chez les descendants de Jacob, une nouvelle Eglise, qui fut appelée l'Eglise Judaïque, et qui n'était autre chose qu'une Eglise Représentative de la Charité et de la Foi ; dans cette Eglise, ou chez les descendants de Jacob, il n'y eut aucune charité ni aucune foi, aussi n'était-ce pas une église, c'était seulement un Représentatif de l'église ; comme il ne pouvait s'établir alors de communication immédiate entre le Royaume du Seigneur dans les cieux et aucune Eglise véritable sur les terres, ce fut pour cela qu'une communication médiate fut établie par des Représentatifs : le dernier temps de cet établissement ainsi appelé église, où son Jugement Dernier, arriva quand le Seigneur vint dans le monde, car alors cessèrent les Représentatifs, c'est-à-dire les sacrifices et les rites semblables ; et afin qu'ils cessassent, les juifs furent chassés de la terre de Canaan. Après cette destruction, il fut créé un nouveau Ciel et une nouvelle Terre, c'est-à-dire une nouvelle Eglise qui doit être nommée l'Eglise Primitive ; commencée par le Seigneur, et ensuite consolidée peu à peu, elle fut primitivement dans la charité et dans la foi ; la destruction de cette Eglise a été prédite par le Seigneur, dans les Evangélistes, et par l'intermédiaire de Jean dans Apocalypse : c'est cette destruction qui est nommée le Jugement Dernier, non pas qu'alors le Ciel et la Terre doivent périr, mais parce qu'une nouvelle Eglise sera suscitée dans quelque partie de monde, l'autre restant dans son culte externe, comme les Juifs sont restes dans le leur, et l'on sait assez que dans leur culte il n'y a aucune charité ni aucune foi, c'est-à-dire aucune Eglise. Voilà ce qui concerne le Jugement Dernier dans le commun. Dans le particulier, il y a Jugement Dernier pour chaque homme aussitôt qu'il meurt ; car il passe alors dans l'autre vie, et comme il y transporte la vie qu'il a eue dans le corps, il y est jugé ou à la mort ou à la vie. Le Jugement Dernier a lieu aussi dans ce qu'il y a de plus particulier ; chez l'homme qui est jugé à la mort, c'est tout en général et en particulier qui le condamne, car il n'existe pas la moindre chose dans sa pensée et dans sa volonté qui ne soit semblable à son Jugement Dernier, et qui ne l'entraîne vers la mort. Il en est de même chez l'homme qui est jugé à la vie ; tout ce qui, en général et en particulier, appartient à sa pensée et à sa volonté est chez lui une image de son Jugement Dernier, et le conduit vers la vie ; car tel est l'homme dans le commun, tel il est dans les plus petites particularités de la pensée et de l'affection. Voilà ce qui est signifié par le Jugement Dernier.

  
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