Біблія

 

Genèse 30:13

Дослідження

       

13 Léa dit: Que je suis heureuse! car les filles me diront heureuse. Et elle l'appela du nom d'Aser.

З творів Сведенборга

 

Arcanes Célestes #4031

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4031. Et au tardif accouplement du menu bétail, il n'en plaçait point, signifie ceux qui étaient contraints : on le voit par la signification de tardif accouplement : il a été montré ci-dessus, numéro 4029, que le prompt accouplement est le spontané ou le libre ; de là, et aussi de l'enchaînement des choses dans le sens interne, il est évident que le tardif accouplement est le contraint ou le non-libre ; cela est encore évident en ce qu'ici il n'est pas dit s'échauffer, comme au sujet du prompt accouplement ; en effet, s'échauffer signifie l'affection, et là, l'ardeur de l'affection ; tout ce qui ne provient pas de l'affection, provient du non-spontané ou du non-libre, car tout ce qui est spontané ou libre appartient à l'affection ou à l'amour, numéro 2870 ; il est encore évident, par la dérivation de ce mot dans la Langue originale, que c'est un manque ; en effet, quand l'ardeur de l'affection manque, la liberté cesse/et ce qui se fait alors est dit non-libre, et enfin contraint. Que toute conjonction du vrai et du bien se fasse dans la Liberté ou d'après le Spontané, par conséquent toute réformation et toute régénération, on peut le voir par les articles cités ci-dessus, numéro 4029 ; il en résulte donc que dans le non-libre ou par le contraint il ne peut se faire aucune conjonction, ainsi aucune régénération ; ce que c'est que la liberté et d'où procède la liberté, on le voit numéros , où il a été traité de la Liberté de l'homme : celui qui ne sait pas qu'aucune conjonction du vrai et du bien, c'est-à-dire, aucune appropriation, ni par conséquent aucune régénération, ne peut se faire que dans la liberté de l'homme, celui-là, quand il raisonne sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, se jette dans de pures ombres et par suite dans de graves erreurs ; en effet, il s'imagine que le Seigneur peut, s'il le veut, sauver qui que ce soit, et cela, par d'innombrables moyens, par exemple, par des miracles, par des morts qui ressusciteraient, par des révélations immédiates, par des Anges qui détourneraient des maux et pousseraient au bien par une puissante force manifeste, par plusieurs états dans lesquels, quand l'homme est introduit, il fait pénitence, et par plusieurs autres moyens ; mais il ne sait pas que tous ces moyens sont des contraintes, et que l'homme ne peut être réformé par elles, car tout ce qui contraint l'homme, ne met en lui aucune affection, et si la contrainte est telle, qu'elle lui en mette, elle se lie à l'affection du mal ; il semble, en effet, qu'elle infuse quelque chose de saint, et même elle l'infuse, mais toujours est-il que quand l'état change, l'homme revient à ses précédentes affections, savoir, aux maux et aux faux, et alors ce saint se conjoint avec les maux et les faux, et devient profane à un tel point qu'il introduit dans l'enfer le plus terrible ; car cet homme reconnaît d'abord et croit, et même il est affecté du saint, et ensuite il nie, bien plus il a en aversion ; que ceux qui profanent soient ceux qui reconnaissent de cœur, et ensuite nient, mais non ceux qui n'ont point reconnu de cœur, on le voit numéros 301, 302, 303, 571, 582, 593, 1001, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2054, 2426, 3398, 3399, 3402, 3898 ; de là vient qu'aujourd'hui il ne se fait point de miracles manifestes, mais il s'en fait qui sont non-manifestes ou qui ne sont pas remarqués, et cela, afin qu'ils n'introduisent point le saint, et n'ôtent point à l'homme la liberté ; et c'est pour cela que les morts ne ressuscitent point, et que l'homme n'est point, par des révélations immédiates ni par des Anges, détourné des maux, et porté au bien par une puissante force manifeste ; c'est dans la liberté de l'homme que le Seigneur opère, et c'est par elle qu'il le ploie ; en effet, toute liberté de l'homme appartient à son amour ou à son affection, et par conséquent à sa volonté, numéro 3158 ; s'il ne reçoit pas le bien et le vrai dans sa liberté, le bien et le vrai ne peuvent lui être appropriés ou devenir siens ; car ce à quoi il est contraint n'est pas à lui, mais est à celui qui contraint, parce qu'il ne fait pas cela de lui-même, quoique cela soit fait par lui ; il semble parfois que l'homme est contraint au bien, par exemple, dans les tentations et les combats spirituels, mais alors sa liberté est plus forte que hors des tentations, comme on le voit numéros 1937, 1947, 2884 ; il semble aussi que l'homme est contraint au bien, lorsqu'il s'y contraint lui-même ; mais autre chose est de se contraindre soi-même, et autre chose d'être contraint ; celui qui se contraint soi-même, le fait d'après la liberté qui est au dedans de lui ; mais être contraint, c'est l'être d'après la non-liberté. Puisqu'il en est ainsi, on peut voir dans quelles ombres et par suite dans quelles erreurs peuvent se jeter ceux qui raisonnent sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, et qui ne savent pas que c'est par la liberté que le Seigneur opère, et nullement par la contrainte, parce que dans les choses du saint, si le saint n'est pas reçu par la liberté, la contrainte est dangereuse.

  
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З творів Сведенборга

 

Arcanes Célestes #1947

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1947. Parce que Jéhovah a entendu ton affliction signifie lorsqu'il se soumettait : On en trouve la preuve dans ce qui a été dit plus haut, numéro 1937, en ce que s'humilier et s'affliger, c'est se mettre sous le pouvoir de l'Homme Interne ; il a aussi été parlé en cet endroit de cette soumission, et il a été montré que c'est se contraindre, et que dans le fait de se contraindre soi-même il y a la liberté, c'est-à-dire, le spontané et le volontaire. ce qui fait la différence entre se contraindre soi-même d'être contraint ; il a aussi été montré que sans cette liberté, ou sans le spontané, ou le volontaire, l'homme ne peut jamais être reformé, ni recevoir aucun propre céleste et que dans les tentations, quoique le contraire apparaisse, il y a plus de liberté que hors des tentations, car alors la liberté devient plus forte en raison des assauts donnés par les maux et par les faux, et est corroborée par le Seigneur, afin qu'un propre céleste soit donné à l'homme ; aussi est-ce pour cela que le Seigneur est plus près de lui dans les tentations : il a encore été montré que le Seigneur ne contraint jamais personne ; celui qui est contraint à penser le vrai et à faire le bien n'est point reformé, mais alors il pense encore plus le faux et veut encore plus le mal ; cela est inséparable de toute contrainte ; on peut aussi en trouver la preuve dans les actes et les enseignements de la vie, qui nous font connaître avec évidence ces deux vérités, que les consciences ne souffrent pas qu'on les contraigne, et que nous penchons toujours vers ce qui est défendu : chacun même désire passer de l'état de non-liberté dans l'état de liberté, car celui-ci appartient à sa vie. Il est évident d'après cela, que jamais le Seigneur ne peut trouver agréable quelque chose qui ne provient pas de la liberté, c'est-à-dire, du spontané on du volontaire ; car lorsque ce n'est pas d'après la liberté que quelqu'un adore le Seigneur, il n'y a dans son culte rien qui lui appartienne, c'est l'externe qui se meut ou plutôt qu'on fait mouvoir par contrainte, tandis que l'interne, on n'y est pour rien, on résiste, ou même est en complète opposition. Quand l'homme est régénéré, c'est d'après la liberté dont le Seigneur le gratifie, qu'il se contraint, qu'il humilie, qu'il afflige même le Rationnel, afin qu'il se soumette ; et de là il reçoit un propre céleste, lequel propre est ensuite par degrés perfectionné par le Seigneur et rendu de plus en plus libre, de sorte qu'il devient l'affection du bien et du vrai provenant de ce bien, et qu'il y a en lui un plaisir ; et cette affection et ce plaisir renferment une félicité telle que celle des Anges. C'est de cette liberté que parle le Seigneur Lui-Même dans Jean quand il dit :

« La Vérité vous rend fibres ; si le Fils vous rend libres, vous êtes véritablement libres. » - Jean 8:32, 46.

Ceux qui n'ont point la conscience ignorent absolument ce que c'est que cette liberté ; car ils font consister la liberté dans le caprice et la licence de penser et de dire te faux, de vouloir et de faire le mal, et à ne point contraindre ni humilier, ni encore moins affliger le mal et le faux, lorsque cependant c'est tout-à-fait le contraire, comme le Seigneur l'enseigne aussi dans Jean :

« Quiconque commet le péché, est esclave du péché. » - Jean 8:34.

Cette liberté esclave, ils la reçoivent des esprits infernaux qui sont chez eux et qui l'insinuent ; quand ils sont dans la vie de ces esprits, quand ils sont dans leurs amours et dans leurs cupidités par l'aspiration d'un plaisir immonde et excrémentitiel, quand ils sont entraînés comme par leur torrent, ils croient être dans la liberté, mais c'est une liberté infernale ; la différence qu'il y a entre cette liberté infernale et la liberté céleste, c'est que l'une appartient à la mort et entraîne les hommes vers l'enfer, tandis que l'autre, ou la liberté céleste, appartient à la vie et élève les hommes vers le ciel. Que tout vrai culte interne soit un acte non décontrainte mais de liberté, et que sans la liberté il n'y ait pas de culte interne, c'est ce qu'on voit par la Parole ; par les Sacrifices spontanés, votifs, pacifiques ou eucharistiques, qui étaient nommés présents et offrandes, et dont il est parlé, - Nombres 15:3, Deutéronome 12:6 ; Deutéronome 16:10-11 ; Deutéronome 23:23-24, , Psaumes 54:8.

Par la Thrumah ou la Collecte, qu'on devait faire pour le Tabernacle et pour les Vêtements de sainteté, et dont il est parlé dans Moïse :

« Parle aux fils d'Israël, et qu'on reçoive une collecte pour Moi ; vous recevrez ma collecte de tout homme que son coeur poussera volontairement. » - Exode 25:2.

Et ailleurs :

« Tout coeur de bonne volonté l'apportera, la collecte à Jéhovah. » - Exode 35:5.

Quant à l'humiliation de l'homme rationnel, ou quant à son affliction, d'après la liberté, comme il a été dit, elle a aussi ete representée par l'Affliction des âmes dans les jours de fête, ainsi qu'on le voit dans Moïse :

« (Ceci) vous sera pour un statut d'éternité ; au septième mois, le dix du mois, vous Affligerez vos âmes. » - Lévitique 16:29.

Et ailleurs :

« le dix du septième mois, ce jour (sera) celui des expiations ; vous aurez une sainte convocation, et vous affligerez vos âmes. Toute âme qui ne se sera pas affligée en ce même jour-là, sera retranchée de ses peuples. » - Lévitique 23:27, 29.

C’est de là que l'Azîme, dans lequel il n'y avait pas de levain, est nommé Pain d'Affliction, - Deutéronome 16:2-3.

Il est parlé ainsi de l'affliction, dans David :

« Jéhovah ! Qui séjournera dans ta tente ? Qui habitera dans la montagne de ta Sainteté ? C'est celui qui marche intègre et qui opère la justice ; celui qui jure de s'affliger, il ne change point. » - Psaumes 15:1-2, 4.

D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir que l'Affliction est l'action de dompter et de subjuguer les maux et les faux qui s'élèvent de l'homme Externe dans son Rationnel ; ainsi elle ne consiste pas à se jeter soi-même dans la pauvreté et dans les misères, ni à renoncer aux plaisirs du corps ; ce n'est pas par ces moyens que le mal est dompté et subjugué, quelquefois même un autre mal en surgit, savoir, le mérite en raison de ce renoncement, outre que la liberté de l'homme en souffre, liberté dans laquelle, comme dans un humus, peuvent uniquement être semés le bien et le vrai de la foi. Que l'Affliction soit aussi une tentation, on le voit ci-dessus, numéro 1846.

  
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