З творів Сведенборга

 

Arcanes Célestes #4263

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4263. Chèvres deux cents et chevreaux vingt, brebis deux cents et béliers vingt, signifie les biens Divins et par suite les vrais Divins : cela est évident par la signification des chèvres et des brebis, en ce qu'elles sont les biens, numéros 3995, 4006, 4169 ; par la signification des chevreaux et des béliers, en ce qu'ils sont les vrais, numéros 4005, 4170 ; ici les biens Divins et les vrais Divins, Si les biens et les vrais sont nommés tant de fois et sont signifiés par tant de choses différentes, c'est parce que toutes les choses qui appartiennent au Ciel et toutes celles qui appartiennent à l'Église se réfèrent aux biens et aux vrais, celles qui appartiennent à l'amour et à la charité se réfèrent aux biens, et celles qui appartiennent à la foi, aux vrais ; mais toujours est-il que leurs différences, quant aux genres et quant aux espèces, sont innombrables, et mêmeindéfinies, comme on peut le voir en ce que tous ceux qui sont dans le bien sont dans le Royaume du Seigneur, et que cependant aucune Société n'y est dans un semblable bien, il n'y a pas même dans une société un seul membre qui soit dans un bien semblable à celui d'un autre ; en effet, un seul et même bien ne peut jamais exister chez deux personnes, encore moins peut-il exister chez plusieurs, car alors elles seraient une seule et même personne, et non deux, encore moins plusieurs ; tout ce qui est un consiste en parties différentes, et cela par l'harmonie et l'accord célestes.

  
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З творів Сведенборга

 

Arcanes Célestes #3167

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3167. Et à sa mère, signifie au vrai naturel aussi, savoir, des spirituels, de même qu'au bien naturel dont il vient d'être parlé : on le voit par la signification de la mère, en ce qu'elle est l'Église, qui, d'après le vrai, est appelée mère, numéros 289, 2717. Afin que l'on sache comment il se fait que les Spirituels sont donnés au bien naturel et au vrai naturel qui en procède, dès que le vrai est initié au bien dans le rationnel, il va en être parlé en peu de mots.

Dans chaque homme il y a un interne et un externe ; son interne est appelé l'homme Interne, et son externe l'homme Externe ; mais il en est peu qui sachent ce que c'est que l'homme Interne, et ce que c'est que l'homme-Externe : l'homme Interne est le même que l'homme Spirituel, et l'Externe le même que l'homme Naturel ; l'homme Spirituel est celui qui a l'intelligence et la sagesse par les choses qui appartiennent à la lumière du ciel, mais L'homme Naturel est celui qui a l'intelligence et la sagesse par celles qui appartiennent à la lumière du monde, Voir sur l'une et l'autre Lumières, numéro 3138 ; en effet, dans le ciel il n'y a que des spirituels, et dans le monde il n'y a que des naturels ; l'homme a été créé de manière qu'en lui les spirituels et les naturels, c'est-à-dire son homme spirituel et son homme naturel, s'accordassent ou ne lissent qu'un, et qu'alors le devoir de l'homme spirituel fût de disposer toutes choses dans le naturel, et celui de l'homme naturel d'obéir, comme un serviteur à son maître ; mais par la chute l'homme Naturel a commencé à s'élever au-dessus de l'homme Spirituel, ainsi il a interverti l'ordre Divin même ; de là l'homme naturel s'est séparé de l'homme spirituel, et il n'a plus reçu en lui de spirituels que ceux qui pouvaient entrer comme par des fentes, et lui donner la faculté de penser et de parler : or, afin que les spirituels influassent de nouveau dans l'homme naturel, il fallait qu'il fût régénéré par le Seigneur, c'est-à-dire qu'il fallait que le Vrai venant de l'homme naturel fût initié et conjoint au bien dans le rationnel ; quand cela s'opère, les spirituels s'approchent vers l'homme naturel, car alors influe la lumière du ciel, et elle illustre les choses qui sont dans l'homme naturel, et fait que celles qui y sont reçoivent la lumière, savoir, les biens la chaleur de la lumière, c'est-à-dire l'amour et la charité, et le Vrai les rayons de la lumière, c'est-à-dire la foi ; c'est ainsi que les spirituels sont donnés au bien naturel et au vrai naturel : le Bien naturel est alors tout plaisir et tout agrément d'après la fin d'être utile au Spirituel, ainsi au prochain, plus encore à la République, plus encore au Royaume du Seigneur, et pardessus toutes choses au Seigneur ; et le Vrai naturel est tout doctrinal et tout scientifique pour la fin d'être sage, c'est-à-dire de les mettre en pratique.

  
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