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Arcanes Célestes #9596

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9596. De fin lin tissu, et d'hyacinthe, et de pourpre, et d'écarlate double-teint, signifie les spirituels et les célestes dont ces vrais procèdent : on le voit par la signification du fin lin tissu, en ce que c'est le vrai d'origine céleste, numéro 9469 ; par la signification de l'hyacinthe, en ce que c'est le céleste amour du vrai, numéro 9466 ; par la signification de la pourpre, en ce que c'est le céleste amour du bien, numéro 9467 ; et par la signi-fication de l'écarlate double-teint, en ce que c'est le bien spirituel ou le bien du vrai, numéro 9468 : c'est dans un tel ordre que se suivent les spirituels et les célestes, ou les vrais et les biens chez l'homme, et chez l'ange qui est dans le ciel moyen ou second ; car il y a d'abord le vrai d'origine céleste, qui est signifié par le fin lin tissu ; puis l'amour ou l'affection du vrai, qui est l'hyacinthe ; ensuite l'amour ou l'affection du bien procédant de là, qui, est la pourpre ; et enfin le bien spirituel, qui est l'écarlate double-teint. Comme les spirituels et les célestes se suivent dans cet ordre, c'est pour cela que le fin lin tissu est nommé ici en premier lieu ; mais dans le Voile, qui était entre l'Habitacle et l'Arche, ou entre le Saint et le Saint des Saints, dont-il est parlé dans le Vers. 31 de ce Chapitre, il est nommé en dernier lieu ; si dans le Voile le fin lin tissu est nommé en dernier lieu, c'est parce que le Voile signifie le médium unissant le ciel intime avec le ciel moyen, de là dans ce médium il doit être le dernier afin que dans le suivant il soit le premier, à cause de la conjonction. Mais le fin lin tissu signifie proprement l'Intellectuel tel qu'il est dans l'homme spirituel, ou dans l'Ange qui est dans le Royaume spirituel du Seigneur ; si l'Intellectuel est signifié par le fin lin tissu, c'est parce que chez l'homme spirituel le nouveau volontaire a été implanté par le Seigneur dans sa partie intellectuelle, voir numéros 863, 875, 895, 927, 1023, 1043, 1044, 1555, 2256, 4328, 4493, 5113 ; et comme l'Intellectuel de l'homme spirituel est signifié par le fin lin tissu, c'est pour cela que le vrai spirituel est signifié aussi par ce lin, car tout vrai appartient à la partie intellectuelle, et tout bien à la partie volontaire, numéros 3623, 9300 ; en effet, l'intellectuel est le sujet ou le contenant, et le vrai appartient à intellectuel, et ces deux font un. D'après cela, on peut aussi voir que l'Intellectuel lui-même chez ceux qui sont du Royaume Spirituel du Seigneur, est l'Habitacle dans le sens strict, numéros 9296, 9297, et qu'il est décrit par l'étendue provenant des rideaux. Par là on peut savoir ce qui est signifié par étendre et déployer les cieux dans les passages suivants ; comme dans Ésaïe :

« Jéhovah qui déploie les cieux, qui étend la terre, qui donne l'âme au peuple sur elle, et l'esprit à ceux qui y marchent. » - Ésaïe 42:5 ;

Dans le Même :

« Moi Jéhovah je fais toutes choses, déployant les cieux, seul ; étendant la terre par Moi-Même. » - Ésaïe 44:24.

Dans le Même :

« Moi, j'ai fait la terre, et l'homme sur elle j'ai créé ; Moi, mes mains ont étendu les cieux. » - Ésaïe 45:12.

Dans Jérémie :

« Celui qui fait la terre par sa vertu, prépare le globe par sa sagesse, et par son intelligence étend les deux. » - Jérémie 51:15.

Dans Zacharie :

« Jéhovah qui étend les cieux et fonde la terre, et qui forme esprit d'homme au milieu d'elle. » Zacharie 12:1 ;

-il est évident que, dans ces passages, déployer les cieux et étendre la terre signifie la môme chose que déployer et étendre l'Habitacle par les rideaux ou courtines ; et que c'est régénérer l'homme, et ainsi créer ou former un nouvel intellectuel dans lequel il y aura un nouveau volontaire, qui est le ciel même de l'homme spirituel, dans lequel le Seigneur habite chez cet homme ; que ce soit la régénération ou la formation d'un nouvel intellectuel et d'un nouveau volontaire dans cet intellectuel, ainsi la formation d'un nouvel homme, qui est signifiée par déployer les deux et étendre la terre, cela est évident par l'explication même donnée dans ces passages, car il est dit :

“ Qui donne l'âme au peuple sur elle, et l'esprit à ceux qui y marchent, puis :

“ Qui forme esprit d'homme au milieu d'elle : » que le ciel et la terre soient l'Église interne et l'Église externe, on le voit, numéros 1733, 1850, 2117, 2118, 3355, 4535 ; et que la Terre en général soit le Royaume du Seigneur et l'Église, on le voit, numéro 9334 ; c'est même ce qui est clairement manifesté par ces passages, car si la terre n'avait pas cette signification, pourquoi aurait-il été dit

« étendre la terre, fonder la terre, et former esprit d'homme en elle ? » Que déployer les cieux et étendre la terre signifie ici la même chose que déployer et étendre l'Habitacle par les rideaux ou courtines, on le voit ailleurs dans des passages où cela est dit plus expressément ; par exemple, dans Ésaïe :

« Jéhovah qui déploie comme une cour- » tine les cieux, et les étend comme une tente pour y habiter. » - Ésaïe 40:22.

Dans le Même :

« Élargis le lieu de ta tente, et que les courtines de tes habitacles on étende. » - Ésaïe 54:2 ; et dans David :

« Jéhovah s'enveloppe de lumière comme d'un vêtement, il étend les cieux comme une courtine. » - Psaumes 104:2.

Par là, on voit clairement aussi ce qui est signifié par l'Étendue dans le Premier Chapitre de la Genèse :

« Dieu dit : Qu'il y ait une Etendue dans le milieu des eaux, et qu'elle fasse distinction entre les eaux d'avec les eaux ; et fit Dieu cette étendue, et elle fit distinction entre les eaux qui sont au-dessous de l'Etendue, et entre les eaux qui sont au-dessus de l'Étendue ; et nomma Dieu l'Étendue Ciel. » - Vers.6. 7, 8 ;

Dans ce Premier Chapitre est décrite la régénération de l'homme de l'Église céleste, et l'étendue y signifie le nouveau volontaire et le nouvel intellectuel de cet homme ; les eaux au-dessous de l'étendue sont les vrais de l'homme externe, et les eaux au-dessus de l'étendue sont les vrais de l'homme interne ; que les eaux soient les vrais, on le voit, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323.

  
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Arcanes Célestes #9777

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9777. Tous ses pieux, et tous les pieux du Parvis, d'airain, signifie toutes les choses qui conjoignent et affermissent l'un et l'autre ciel, le moyen et le dernier, par le bien : on le voit par la signification des pieux, en ce qu'ils sont les choses qui conjoignent et affermissent, ainsi qu'il va être montré ; par la signification de l'Habitacle, qui ici est entendu par ses, en ce que c'est le ciel, spécialement le ciel moyen, numéros 9594-, 9596, 9632 ; par la signification du Parvis, en ce que c'est le dernier ciel, numéro 9741 ; et par la signification de l'airain, en ce.que c'est le bien externe, numéros 425, 1551. Si les pieux ou les clous sont les choses qui conjoignent et affermissent, c'est parce qu'ils sont employés pour conjoindre et pour affermir : ils signifient aussi la même chose partout dans la Parole, par exemple, dans Ésaïe : a Élargis le lieu de ta tente, et que les courtines de tes habitacles on étende, n'empêche point ; allonge tes cordages, et affermis tes pieux. » - Ésaïe 54:2 ;

Là, il s'agit de la Nouvelle Église procédant du Seigneur ; élargir le lieu de la tente, et étendre les courtines des habitacles, c'est la doctrine du bien et du vrai, et le culte qui en provient, numéro 9596 ; les longs cordages et les pieux, c'est l'ample connexion et la confirmation des vérités : qu'il y ait eu aussi des cordages pour le Parvis, on le voit, .

Dans le Même :

« Regarde Sion, que tes yeux voient Jérusalem, Habitacle tranquille, Tabernacle qui n'est point dissipé ; ses pieux ne seront point ôtés à perpétuité, et pas un de ses cordages ne sera rompu. “ - Nombres 33:20 ;

Ici pareillement les pieux et les cordages sont les choses qui confirment et qui conjoignent : le clou signifie aussi l'affermissement et la conjonction dans Ésaïe 41:7 ; et dans Jérémie 10:4 ; mais là il s'agit d'idoles, par lesquelles sont signifiés les doctrines du faux, parce qu'elles résultent de la propre intelligence, numéros 8941, 9424. Quant au clou, auquel on suspend quelque chose, il signifie l'attache et l'adjonction, dans Ésaïe 22:23-24 ; et dans Ézéchiel 15:3.

  
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Arcanes Célestes #875

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875. Ces mots : la colombe ne trouva pas ou reposer la plante de son pied, signifient que rien de ce qui appartient au bien et au vrai de la foi n'avait encore pu prendre racine : c'est ce qui résulte de ce que la colombe signifie le vrai de la foi, et de ce que le repos de la plante du pied représente l'action de prendre racine. On donne dans ce qui suit la raison pour laquelle le vrai de la foi ne peut pas prendre racine ; c'est parce que les faussetés étaient encore surabondantes ; mais on ne peut comprendre pourquoi il en est ainsi, si l'on ignore comment se fait la Régénération de l'Homme spirituel. Il faut que chez cet homme les connaissances de la foi tirées de la Parole du Seigneur, ou des points de doctrine qui en résultent - connaissances que l'Ancienne Eglise a eues par les Révélations faites à la Très-Ancienne Eglise - soient implantées dans sa mémoire, et que son mental intellectuel en soit muni ; mais tant que les faussetés y sont surabondantes, les vérités de la foi, de quelque manière qu'elles aient été semées, ne peuvent prendre racine ; elles s'attachait seulement à la superficie, ou restent seulement dans la mémoire ; et il ne se forme pas d'humus convenable, avant que les faussetés aient été dissipées, au point de ne plus paraître, ainsi qu'on l'a déjà dit. L'humus lui-même, chez cet homme, est préparé dans son mental intellectuel ; et, lorsqu'il a été préparé, le Seigneur insinue le bien de la charité, et par suite la conscience, d'après laquelle il agit ensuite, c'est-à-dire, par le moyen de laquelle le Seigneur opère le bien et le vrai de la foi. Ainsi le Seigneur sépare les intellectuels de cet homme d'avec ses volontaires, de manière qu'ils ne soient jamais unis ; s'ils s'unissaient, il serait impossible que l'homme ne périt point pour l'éternité. Chez l'homme de la Très-Ancienne Eglise, les volontaires avaient été unis aux intellectuels, comme ils le sont aussi chez les Anges célestes ; mais chez l'homme de cette Eglise ils n'ont pas été unis, et ils ne s'unissent pas chez l'homme spirituel ; il semble cependant que l'espèce de bien de charité que l'homme spirituel fait vient pour ainsi dire de sa volonté, mais c'est seulement une apparence et une illusion ; tout le bien de la charité qu'il fait vient du Seigneur Seul, non par la volonté, mais par la Conscience ; si le Seigneur permettait, même pour très-peu de temps, que cet homme agit par sa propre volonté, au lieu du bien, il ferait le mal par haine, par vengeance et par cruauté. Il en est de même du Vrai que l'homme spirituel pense et prononce ; si ce n'était pas d'après la Conscience, et par conséquent d'après le bien qui vient du Seigneur, qu'il pensât et qu'il parlât, il ne pourrait jamais penser ni proférer le vrai, que comme la tourbe diabolique, quand elle prend l'apparence d'anges de lumière ; c'est ce qui se manifeste très-clairement dans l'autre vie. On voit, par ce qui vient d'être dit, comment se fait la Régénération, et ce que c'est que la Régénération de l'homme spirituel ; c'est-à-dire que c'est la séparation de sa partie intellectuelle d'avec sa partie volontaire, par le moyen de la Conscience que le Seigneur forme dans sa partie intellectuelle, et d'après laquelle ce que l'homme fait parait être produit par sa volonté, quoique ce soit le Seigneur qui le fasse.

  
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