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Jérémie 51:8

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8 Babylone est tombée en un instant, et a été brisée; hurlez sur elle, prenez du baume pour sa douleur, peut-être qu'elle guérira.

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #9680

Proučite ovaj odlomak

  
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9680. Et que distingue le voile pour vous entre le Saint et le Saint des Saints, signifie entre le bien spirituel, qui est le bien de la charité à l'égard du prochain et le bien de la, foi au Seigneur, et le bien céleste qui est le bien de l'amour envers te Seigneur et le bien de l'amour mutuel : on le voit par la signification du Saint ; en ce que c'est le bien-régnant dans le ciel moyen, et par la signification du Saint des Saints, en ce que c'est le bien régnant dans le ciel intime ; que ce bien-ci soit le bien de l'amour envers le Seigneur et le bien de l'amour mutuel ; et que celui-là, savoir, le bien régnant dans le ciel moyen, soit le bien de la charité à l'égard du prochain et le bien de la foi au Seigneur, cela est évident d'après-tout ce qui a été montré sur l'un et l'autre bien, le céleste et le spirituel, dans les articles cités, numéro 9670 ; le bien de l'amour envers le Seigneur dans le ciel intime y est le bien interne, et le bien de l'amour mutuel y est le bien externe ; le bien de la charité à l'égard du prochain est le bien interne dans le ciel moyen, et le bien de la foi au Seigneur y est le bien externe ; dans chaque ciel il y a un interne et un externe, comme dans l'Eglise, qui est interne et externe, comme on-le voit, numéros 409, 1083, 1098, 1238, 1242, 4899, 6380, 6587, 7840, 8762, 9375. Tout bien est saint, et tout vrai aussi, en tant qu'il a du bien en soi ; le bien est dit saint à cause du Seigneur, parce que le Seigneur est Seul Saint, et que de Lui procède tout bien et tout vrai, numéros 9229, 9479 ; de là on voit clairement pourquoi l'Habitacle est appelé le saint, et pourquoi l'Arche dans laquelle était le Témoignage est appelée le saint des saints ; car le Témoignage est le Seigneur Lui-Même quant au Divin Vrai, numéro 9503 ; et l'Arche est le ciel intime où est le Seigneur, numéro 9485 ; le Seigneur est aussi dans le ciel moyen, mais il est plus présent dans le ciel intime ; car ceux qui ont été conjoints au Seigneur par le bien de l'amour sont avec Lui ; il est vrai que ceux qui ont été conjoints au Seigneur par le bien de la foi sont aussi avec Lui, mais de plus loin.

Dans le ciel moyen il y a conjonction avec le Seigneur par la foi implantée dans le bien de la charité à l'égard du prochain. D'après cela, on voit clairement pourquoi l'Habitacle, qui était en dehors du voile, est appelé le Saint, et pourquoi l'Habitacle qui était en dedans du voile est appelé le Saint des Saints. Que ce soit du Seigneur que procède tout Saint, et qu'il soit le Saint des Saints même, on le voit dans Daniel :

« Soixante-dix semaines ont été décidées sur mon peuple, pour oindre le Saint des Saints. » - Daniel 9:24 ;

Et dans Apocalypse :

« Qui ne Te craint, Seigneur, et ne glorifie ton Nom, car seul Saint (tu es). » - Apocalypse 15:4.

C’est aussi pour cela que le Seigneur est appelé le Saint d'Israël, , 12, , Ésaïe 43:3, , 14. . Psaumes 71:22. Psaumes 78:41, 89:19. 2 Rois 19:22, et ailleurs. Chez les fils d'Israël tout ce donc qui représentait le Seigneur, ou le bien et le vrai qui procèdent de Lui, était après l'inauguration appelé Saint ; et cela, parce que le Seigneur seul est Saint. Le Saint esprit dans la Parole est aussi le Saint qui procède du Seigneur.

  
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Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #4899

Proučite ovaj odlomak

  
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4899. Voici, j'ai envoyé ce bouquetin, signifie qu'il suffit qu'il y ait un gage : on le voit par la signification du bouquetin de chèvres, en ce qu'il est le gage de l'amour conjugal ou de la, conjonction, numéro 4871 ; ici c'est seulement un gage, parce que le bouquetin n'a point été accepté, par la raison, déjà donnée, qu'il n'y avait pas de conjugal ; et comme c'est là la raison, il en résulte que, toi tu ne l'as point trouvée, signifie s'il n'y a pas le conjugal ; cela aussi découle de l'indifférence, voir numéro 4897. Il est inutile de donner de plus grandes explications, d'après la raison exposée ci-dessus, numéro 4893, à savoir, que cela tomberait dans l'ombre de l'entendement, et que ce qui tombe dans cette ombre tombe aussi dans la non-foi : par exemple, que pour qu'il y ait Église, il faut qu'il y ait le conjugal, à savoir, le conjugal entre le vrai et le bien, et qu'il y ait aussi l'interne dans l'externe, et que sans ces deux choses il n'existe rien de l'Église ; ici, dans le sens interne, il s'agît de ces deux choses telles qu'elles ont été dans l'Église Juive, à savoir, que relativement à cette nation il n'y a eu aucun interne dans l'externe, mais que relativement aux statuts eux-mêmes et aux lois elles-mêmes, abstraction faite de la nation, l'interne a été dans l'externe. Qui aujourd'hui croit autre chose, sinon que chez la nation Juive il y a eu une Église, que même cette nation a été élue et aimée de préférence aux autres, et cela principalement parce qu'il a été fait tant et de si grands miracles chez elle, et parce que tant de prophètes lui ont été envoyés, et aussi parce que la Parole était chez elle ? Et cependant cette nation en elle-même n'a rien eu de l'Église, car elle n'a été dans aucune charité ; elle n'a nullement su ce que c'est que la charité réelle ; elle n'a même été dans aucune foi au Seigneur ; elle a su qu'il devait venir, mais pour élever les Juifs au-dessus des autres nations ; or, comme cela n'a point été fait, elle L'a entièrement rejeté, elle n'a rien voulu savoir de son Royaume céleste ; ces choses, qui sont les internes de l'Église, cette nation n'a pas même voulu les reconnaître par la doctrine, ni à plus forte raison par la vie ; de cela seul on peut conclure qu'il n'y a eu rien de l'Église dans cette nation : autre chose est que l'Eglise soit chez une nation, et autre chose que l'Église soit dans une cation ; par exemple, l'Église Chrétienne est chez ceux qui ont la Parole et qui d'après la doctrine prêchent le Seigneur, mais néanmoins dans eux il n'y a rien de l'Église, s'ils ne sont pas dans le mariage du bien et du vrai, c'est-à-dire, s'ils ne sont pas dans la charité à l'égard du prochain et par suite dans la foi, ainsi si les internes de l'Église ne sont pas dans les externes ; ceux qui sont seulement dans les externes séparés d'avec les internes, il n'y a pas dans eux l'Église ; ceux aussi qui sont dans la foi séparée d'avec la charité, il n'y a pas non plus dans eux l'Église ; ceux qui reconnaissent le Seigneur par la doctrine et non par la vie, il n'y a pas non plus dans eux l'Église ; de là il est évident que, autre chose est que l'Église soit chez une nation, et autre chose qu'elle soit dans une nation ; dans le sens interne de ce Chapitre, il s'agit de l'Église chez la nation Juive, et dans cette nation ; la qualité de l'Église chez cette nation est décrite par la conjonction de Thamar avec Jehudah sous prétexte du lévirat, et la qualité de l'Église dans cette nation est décrite par la conjonction de Jehudah avec Tharnar comme avec une courtisane ; mais par le motif déjà donné, il est inutile d'exposer ces choses d'une manière plus spéciale, car elles tomberaient, comme il a été dit, dans l'ombre de l'entendement ; que l'ombre de l'entendement soit dans ces choses, on peut le voir en ce qu'aujourd'hui il est à peine quelqu'un qui sache ce que c'est que l'interne de l'Église ; qui est-ce qui sait que cet interne est la charité envers le prochain dans le vouloir, et par le vouloir dans le faire, et par suite la foi dans le percevoir ? Puisque cela est ignoré, et bien plus, puisque cela est nié, ainsi qu'il arrive, par ceux qui font la foi salvifique sans les œuvres de la charité, dans quelle ombre ne tomberaient pas les choses qui sont dites ici, dans le sens interne, sur la conjonction de l'Interne avec l'Externe de l'Église chez la nation Juive et clans cette nation ? Ceux qui ne savent pas que c'est là l'interne, et par conséquent l'essentiel de l'Église, se tiennent très-loin du premier degré pour comprendre de telles choses, par conséquent très-loin des choses innombrables et ineffables qui sont dans le ciel, où celles qui appartiennent à l'amour envers le Seigneur et à l'amour à l'égard du prochain sont le tout de la vie, par conséquent le tout de la sagesse et de l'intelligence.

  
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