Biblija

 

Jérémie 51:60

Studija

       

60 Car Jérémie écrivit dans un livre tout le mal qui devait venir sur Babylone; savoir toutes ces paroles qui sont écrites contre Babylone.

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #1326

Proučite ovaj odlomak

  
/ 10837  
  

1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
/ 10837  
  

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #3479

Proučite ovaj odlomak

  
/ 10837  
  

3479. Les Juifs qui vivaient avant l'avènement du Seigneur, comme aussi ceux qui ont vécu depuis, n'ont eu des rites de leur Église que cette seule opinion, que le culte Divin consistait seulement dans les externes, ils ne s'inquiétaient nullement de ce qu'ils représentaient et signifiaient ; en effet, ils ne savaient pas et ne voulait pas savoir qu'il y avait un interne du culte et de la Parole, ainsi il y avait une vie après la mort, et par conséquent un ciel, ils étaient entièrement sensuels et corporels ; et comme ils sont dans les externes séparés d'avec les internes, le culte relativement à eux n'a été qu'un culte idolâtre, aussi étaient-ils très-enclins à adorer des Dieux quels qu'ils fussent, pourvu qu'ils fussent persuadés que ces Dieux pouvaient les faire prospérer ; mais, parce que cette Nation était telle, que ceux qui la composaient avaient pu être dans le saint externe, et par conséquent considérer comme saints les rites par lesquels étaient représentés les célestes du Royaume du Seigneur, et avoir une sainte vénération pour Abraham, Isaac et Jacob, et aussi pour Moïse et Aharon, et ensuite pour David, par lesquels était représenté le Seigneur, et surtout pour de la sainteté pour la Parole, dans laquelle sont, en général en particulier, tous les représentatifs et tous les significatifs des choses Divines, c'est pour cela que l'Église représentative a été établie dans cette nation ; mais si cette nation eût connu les internes jusqu'à la reconnaissance, alors elle les aurait profanés, et alors elle aurait été dans le profane interne en même temps qu'elle était dans le saint externe, ainsi il n'y aurait pu avoir aucune communication des représentatifs avec le ciel par cette nation ; voilà pourquoi les intérieurs ne leur ont pas été découverts, et qu'ils n'ont pas même su que le Seigneur était dans ces intérieurs pour sauver leurs âmes. Comme la tribu de Juda plus que toutes les autres tribus a été telle, et aujourd'hui, ainsi qu'autrefois, les Juifs regardent comme saints les rites qui peuvent être observés hors de Jérusalem, et ont aussi une sainte vénération pour leurs pères, et surtout de la sainteté pour la Parole de l'Ancien Testament, et qu'il avait été prévu que les Chrétiens rejetteraient presque cette parole, et en souilleraient les internes par des choses profanes, c'est pour cela que cette nation a été conservée jusqu'à présent, selon les paroles du Seigneur dans Matthieu 24:34 ; il en serait autrement si les Chrétiens, de même qu'ils connaissent les internes, vivaient aussi en hommes Internes ; si cela était arrivé, cette Nation aurait, depuis plusieurs siècles, été détruite comme d'autres nations. Mais voici ce qu'il en est de cette Nation, c'est que leur saint externe ou le saint du culte ne peut affecter en rien leurs internes, car ces internes sont souillés par un sordide amour de soi et un sordide amour du monde, et aussi par l'idolâtrie, en ce qu'ils adorent les externes sans les internes ; et ainsi ils vivent, parce qu'ils n'ont en eux aucune chose du ciel, et ne peuvent porter avec eux dans l'autre vie aucune chose du ciel, excepté un petit nombre d'entre eux qui sont dans l'amour mutuel et n'ont par conséquent point de mépris pour les autres en les comparant à eux-mêmes.

  
/ 10837