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Jérémie 51:46

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46 De peur que votre cœur ne s'amollisse, et que vous n'ayez peur des nouvelles qu'on entendra dans tout le pays; car des nouvelles viendront une année, et après cela [d'autres] nouvelles une [autre] année, et il y aura violence dans la terre, et dominateur sur dominateur.

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #1327

Proučite ovaj odlomak

  
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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #1071

Proučite ovaj odlomak

  
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1071. Il but du vin signifie qu'il voulut scruter les choses qui appartiennent à la foi : c'est ce qui résulte de la signification du Vin. La Vigne ou le Cep, c'est, comme je l'ai fait voir l'Eglise spirituelle, ou l'homme de l'Eglise spirituelle ; le raisin, les grappes et les grains sont ses fruits, et signifient la charité et ce qui appartient à la charité ; mais le Vin signifie la foi qui procède de la charité et tout ce qui appartient à la foi : ainsi le Raisin est le céleste de cette Eglise, et le Vin est le spirituel de cette même Eglise. Celui-là ou le céleste, comme je l'ai déjà souvent dit, appartient à la volonté ; celui-ci ou le spirituel appartient à l'entendement. Que ces mots, il but du vin, signifient qu'il voulut scruter les choses qui sont de foi, et même les scruter par des raisonnements, cela devient évident en ce qu'il s'enivra, c'est-à-dire, en ce qu'il tomba dans des erreurs ; car l'homme de cette Eglise n'eut pas la perception qu'avait l'homme de la Très-Ancienne Eglise, mais il dût apprendre ce que c'était que le bien et le vrai, par les points de doctrine de la foi qu'on avait recueillis de la perception de la Très-Ancienne Eglise et conservés, lesquels points de doctrine étaient la Parole de cette Eglise Ancienne. Les points de doctrine de la foi, comme parole, sans la perception, furent tels en grande partie, qu'ils ne pouvaient être crus, car les spirituels et les célestes sont infiniment au-dessus de la portée de l'homme ; de là le raisonnement ; mais celui qui ne veut pas croire avant de les avoir compris, ne peut jamais croire ; c'est ce que j'ai déjà souvent dit, Voir les numéros 128, 129, 130, 195, 196, 215, 232, 233. Que, dans la Parole ; les Raisins signifient la charité et ce qui appartient à la charité, et que le Vin signifie la foi procédant de la charité et ce qui appartient à la foi, c'est ce qui peut résulter des passages suivants.

Dans Ésaïe :

« Mon bien-aimé avait une » Vigne dans la corne du fils de l'huile ; il s'attendait qu'elle produirait des Raisins, et elle a produit des fruits sauvages. » - Ésaïe 5:1-2, 4.

Là, les raisins signifient la charité et ses fruits.

Dans Jérémie :

« En rassemblant je les rassemblerai, parole de Jéhovah, point de Raisins au Cep, et point de figues au figuier. » - Jérémie 8:13.

Le cep est l'Eglise spirituelle, et les raisins sont la charité.

Dans Osée :

« J'ai trouvé Israël comme des Raisins dans le désert ; j'ai vu vos pères comme une primeur dans un figuier dans son commencement. » - Osée 9:10.

Israël est l'Ancienne Eglise, et le raisin signifie qu'ils avaient été doués de charité ; le sens est opposé quand Israël est pris pour les fils de Jacob.

Dans Michée :

« Pas une Grappe pour manger ; mon âme a désiré » une primeur ; le saint a péri de dessus la terre, et parmi les hommes personne de droit. » - Michée 7:1.

La grappe, c'est la charité ou la sainteté ; la primeur, c'est la foi ou la droiture.

Dans Ésaïe :

« Ainsi a dit Jéhovah : comme (lorsque) l'on trouve du Motif dans une Grappe, on dit : Ne le gâte point, parce que la bénédiction (est) en lui. » - Ésaïe 65:8.

La grappe désigne la charité, et le moût les biens de la charité et les vérités qui en procèdent.

Dans Moïse : Il a lavé son vêtement dans le Vin, et son manteau dans le sang des raisins. » - , . » - C'est une prophétie sur le Seigneur ; le vin est le spirituel procédant du céleste, et le sang des raisins le céleste par rapport aux Eglises spirituelles ; ainsi, les raisins signifient la charité même, et le vin la foi même.

Dans Jean :

« L'Ange dit : Jette ta faux tranchante et vendange les grappes de la vigne de la terre, car ses raisins » sont mûrs. » - Apocalypse 14:18.

Il s’agit là des derniers temps, quand il n'y a aucune foi, c'est-à-dire quand il n'y a aucune charité ; car il n'y a d'autre foi que celle de la charité, et elle est essentiellement la charité même ; c'est pourquoi quand il est dit qu'il n'y a plus aucune foi, comme dans les derniers temps, on doit entendre qu'il n'y a plus aucune charité. De même que les Raisins signifient la charité, de même aussi le Vin signifie la foi qui procède de la charité, car le vin provient des raisins. Outre les passages déjà cités au sujet de la vigne et du cep, on peut encore donner pour preuves les suivants.

Dans Ésaïe :

« L'allégresse et la réjouissance ont été enlevées de Carmel ; et dans les vignes » on ne chante point, on ne se réjouit point ; celui qui foule le » Vin dans les pressoirs ne foule point ; j'ai fait cesser Thédad » (la chanson de la vendange). » - Ésaïe 16:10.

Il s’agit de la vastation de l'Eglise spirituelle représentée par Carmel ; on ne foule point le vin dans les pressoirs, c'est-à-dire qu'il n'y a plus d'hommes dans la foi.

Dans le Même :

« Les habitants de la terre seront consumés, et l'homme sera laissé en très-petit nombre ; le Moût » pleurera, le Cep languira ; on ne boira point de Vin avec des chansons ; la cervoise sera amère à ceux qui la boiront, (il y aura) clameur sur le Vin dans les places. » - Ésaïe 24:6-7, 9, 11.

Il s'agit de l'Eglise spirituelle dévastée : là, le vin désigne les vérités de la foi qui sont regardées comme rien.

Dans Jérémie :

« Ils diront à leurs mères : Où (sont) le froment et le Vin ? Quand ils tombent de défaillance dans les places de la ville, comme un (homme) transpercé. » - Jérémie 2:12.

Où sont le froment et le vin, c'est-à-dire, où sont l'amour et la foi ; les places de la ville, dans la Parole, ici comme ailleurs, signifient les vérités ; les transpercés sont ici ceux qui ne savent pas en quoi consistent les vérités de la foi.

Dans Amos :

« Je ramènerai mon peuple d'Israël de la captivité ; et ils bâtiront les villes désolées et les habiteront, et ils planteront des Vignes et en boiront le Vin. » - Amos 9:14.

Il s’agit de l'Eglise spirituelle ou d'Israël ; planter des vignes et boire du vin sont des expressions employées en parlant de cette Eglise, quand elle devient telle, qu'elle possède la foi qui dérive de la charité.

Dans Sophonie :

« Ils bâtiront des maisons, mais ils ne les habiteront point ; et ils planteront des Vignes, mais ils n'en boiront pas le Vin, » - Sophonie 1:13 ; Amos 5:11, - Là, les mêmes expressions sont prises dans le sens contraire, parce qu'il s'agit de l'Eglise spirituelle dévastée.

Dans Zacharie :

« Ils seront comme le puissant Ephraïm, et leur cœur sera dans l'allégresse, comme par le Vin, et leurs fils verront et seront dans l'allégresse. » - Zacharie 10:7.

Là, il s'agit de la maison de Juda ; elle sera dans cet état par les biens et par les vérités de la foi.

Dans Jean :

« Ne gâte » ni l'huile ni le Vin. » - Apocalypse 6:6.

L'huile et le vin signifient le céleste et le spirituel, ou les choses qui sont d'amour et de foi. Comme le Vin signifiait la foi dans le Seigneur, la foi était aussi représentée dans les sacrifices de l'Eglise judaïque par les Libations de Vin, ainsi qu'on le voit, - Nombres 15:2-15, ; 18-31, 29:7-39. Lévitique 23:12-13. Exode 29:40.

C'est pourquoi, voici ce qu'on lit dans Osée :

« L'aire et le pressoir ne les repaîtront point, et le Moût leur » mentira ; ils n'habiteront point dans la terre de Jéhovah ; et ephraïm retournera en Egypte, et ils mangeront en Assyrie ce qui est impur ; ils ne feront point de libations de Vin à Jéhovah, elles ne lui seront point agréables. » - Osée 9:2-3, 4.

Il s’agit là d'Israël ou de l'Eglise spirituelle, et de ceux qui, dans cette Eglise, pervertissent et souillent les saintetés et les vérités de la foi, en ce qu'ils veulent les scruter par les sciences et par les raisonnements ; l'Egypte est la science, l'Assyrie le raisonnement, et Ephraïm celui qui raisonne.

  
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