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Genèse 30:42

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42 Mais quand les brebis étaient tardives, il ne les mettait point; et les tardives appartenaient à Laban, et les hâtives à Jacob.

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Arcanes Célestes #3974

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3974. Donne-moi mes femmes, signifie que les affections du vrai, étaient à lui ; et mes enfants, signifie et aussi les vrais qui en proviennent : on le voit par la signification des femmes (fœminarum seu mulierum) en ce qu'elles sont les affections du vrai, sa femme Léah l'affection du vrai externe, et Rachel l'affection du vrai intérieur, ainsi qu'il a déjà été dit très-souvent ; et par la signification des enfants (natorum) en ce qu'ils sont les vrais qui en proviennent ; en effet, les fils signifient les vrais. Numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 3373 ; les enfants, savoir, ceux qui sont nés des femmes, signifient les vrais qui proviennent de ces affections. Chez les Anciens il avait été statué que les femmes qui seraient données aux serviteurs appartiendraient au maître chez qui ils serviraient et qu'il en serait de même des enfants qui en naîtraient, comme on peut le voir dans Moïse :

« Quand lu achèteras un serviteur hébreu, six années il servira, et à la septième il sortira en liberté gratuitement : si son maître lui a donné une femme, et qu'elle lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et lui sortira avec son corps. » - Exode 21:2, 4 :

Comme cela avait aussi été statué dans l'ancienne Eglise, et était par conséquent connu de Laban, c'est pour cela qu'il revendiquait et les femmes et les enfants de Jacob, comme on le voit clairement au Chapitre 31 :

« Laban dit à Jacob : Les filles (suni) mes filles, et les fils mes fils, et le menu bétail mon menu bétail, et tout ce que tu vois, à moi cela, » - Vers. 43.

Comme Jacob connaissait cela, il dit à Laban : Donne-moi mes femmes et mes enfants : mais ce statut, dont il est parlé dans Moïse au lieu cité, représentait le droit de l'homme Interne ou Rationnel aux biens et aux vrais de l'homme Externe ou Naturel, qu'il s'était acquis, car le serviteur représentait le vrai du naturel, tel qu'il est dans le commencement, avant que les vrais réels soient insinués ; le vrai qu'il y a dans le commencement n'est point le vrai, mais il a l'apparence du vrai, et néanmoins il sert de moyen pour introduire les vrais et les biens réels, comme il a été montré ci-dessus ; lors donc que par lui ou par son service les biens et les vrais ont été insinués, il est renvoyé, et les vrais et les biens réels ainsi acquis sont retenus ; c'est pour cette représentation que cette loi sur les serviteurs a été portée. Mais, quant à ce qui concerne Jacob, il n'était pas un serviteur acheté, mais il était d'une famille plus illustre que Laban ; il acheta, lui Jacob, les filles de Laban, par conséquent aussi les enfants qui en naîtraient, et cela par son service, car elles en étaient pour lui le salaire ; c'est pourquoi l'opinion de Laban sur ce sujet n'était point convenable : et de plus, le serviteur Hébreu signifiait le vrai qui sert à introduire les biens et les vrais réels, et sa femme l'affection du bien naturel ; il en était autrement de Jacob, il représentait le bien du vrai naturel, et ses femmes les affections du vrai ; Laban ne représentait pas non plus ce qui était représenté par le maître dans la loi citée sur le serviteur Hébreu, savoir le rationnel, mais il représentait le bien collatéral, numéros 3642, 3665, 3778, qui est tel, que c'est non pas un bien réel, mais un bien qui apparaît comme réel et qui sert à introduire les vrais, numéros 3065, 3690 ; ainsi ces affections et ces vrais appartenaient à Jacob. Les choses qui viennent d'être exposées sont telles, il est vrai, qu'elles ne peuvent être saisies que par bien peu de personnes, parce que la plupart ne savent pas ce que c'est que le vrai et le bien du Naturel, et qu'ils sont distincts du vrai et du bien du Rationnel, et savent encore moins que les biens et les vrais non réels et apparaissant néanmoins comme réels, servent à introduire les vrais et les biens réels, surtout dans le commencement de la régénération ; mais toujours est-il que ces choses ne doivent pas être passées sous silence, parce que ce sont elles qui sont contenues dans le sens interne de ces paroles, et aussi dans le sens interne des paroles suivantes sur le menu bétail de Laban, au moyen duquel Jacob s'acquit du menu bétail : il y en aura peut-être qui les saisiront ; ceux qui sont dans le désir de savoir de telles choses, c'est-à-dire, dans l'affection du bien et du vrai spirituels, sont illustrés à cet égard.

  
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Arcanes Célestes #488

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488. Que les Jours signifient les états en général, et les Années les états en particulier, on peut aussi le voir d'après la Parole, ainsi qu'il a été dit ; par exemple, dans Ézéchiel :

« Tu as fait approcher tes Jours, et tu es venue jusqu'à tes Années. » - Ézéchiel 22:4.

Là il s'agit de ceux qui commettent l'abomination, et qui comblent la mesure des péchés ; aussi leur état est-il exprimé en général par les jours et en particulier par les années.

Dans David :

« Des Jours aux Jours du Roi tu ajouteras ; ses Années comme de génération et génération (seront). » - Psaumes 61:7.

Il s'agit du Seigneur et de son Royaume ; là aussi les jours et les années sont l'état de son Royaume.

Dans le Même :

« J'ai pensé aux Jours de l'antiquité, aux Années des siècles. » - Psaumes 77:6.

Là, les jours de l'antiquité sont les états de l'Eglise Très-Ancienne ; et les années des siècles, les états de l'Eglise Ancienne.

Dans Ésaïe :

« Le Jour de la vengeance (est) dans mon erreur, et l'Année de mes rachetés est venue. » - Ésaïe 63:4.

Il s'agit des derniers temps ; là, le jour de la vengeance est pour l'état de damnation, et l'année des rachetés pour l'état de béatitude. Pareillement dans le Même :

« Pour » proclamer l'Année du bon plaisir pour Jéhovah, et le Jour de la vengeance pour notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil. » - Ésaïe 61:2.

Là encore il est dit le jour, et aussi l'année, et ils signifient les états.

Dans Jérémie :

« Renouvelle nos Jours comme dans l'antiquité. » - Lamentations Jérémie 5:21.

Là, c'est évidemment pour l'état.

Dans Joël :

« Il vient le Jour de Jéhovah, car il est proche ; jours de ténèbres et d'obscurité, jour de nuage et de brouillard ; il n'y en a point eu de semblable à lui depuis le siècle, et après lui il n'y en aura point jusqu'aux Années de génération et génération. » - Joël 2:1-2, 11.

Là, le jour est mis pour l'état de ténèbres, d'obscurité, de nuage et de brouillard de chacun en particulier, et de tous en général. Daris Zacharie :

« J'ôterai l'iniquité de cette terre en un Jour ; en ce jour-là, vous crierez, » l'homme à son compagnon, sous la vigne et sous le figuier. » - Zacharie 3:9-10.

Et ailleurs :

« Il y aura un Jour, lequel est connu de Jéhovah, non pas Jour, ni nuit, et il arrivera qu'au temps du soir, il y aura lumière. » - Zacharie 14:7.

Là, il est évident que c'est l'état, car il est dit qu'il y aura un jour, ni jour ni nuit, et qu'au temps du soir il y aura lumière. C'est aussi ce qui est Evident par ces paroles du Décalogue :

« Honore ton père et ta mère afin que soient prolongés tes Jours, et que bien te soit sur l'humus.

Deutéronome 5:16, 25:15.

Là, la prolongation des jours n'est pas la longévité, c'est un état heureux. Dans le sens de la lettre, on ne peut que voir le temps dans l'expression du jour ; mais, dans le sens interne, on y voit l'état ; les anges, qui sont dans le sens interne de la Parole, ne savent point ce que c'est que le temps ; car il n'ont point de soleil ni de lune qui distinguent les temps ; par conséquent ils ne savent pas ce que c'est que le jour et l'année, mais ils connaissent ce que c'est que l'état et ses changements ; c'est pourquoi devant les anges, qui sont dans le sens interne de la Parole, tout ce qui appartient à la matière, à l'espace et au temps disparait ; par exemple, ce qui est dans le sens de la lettre, dans Ézéchiel :

« Proche est le Jour, et proche (est) le Jour de Jéhovah, jour de nuage ; temps des nations se sera. » - Ézéchiel 30:3 ;

Dans Joël : Ah ! Ce Jour ! Car proche (il est) le Jour de Jéhovah, et comme une dévastation. » - Joël 1:15.

Là, le jour de nuage, c'est le nuage ou la fausseté ; le jour des nations, ce sont les nations ou la méchanceté ; le jour de Jéhovah, c'est la vastation. Lorsque la notion du temps est écartée, il reste la notion de l'état des choses qui ont été dans ce temps Il en est de même des jours et des années qui sont tant de ibis nommés dans ce Chapitre.

  
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