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Exode 29:18

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18 Tu brûleras tout le bélier sur l'autel; c'est un holocauste à l'Eternel, c'est un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Eternel.

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #10149

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10149. Et sanctifié il sera dans ma gloire, signifie le réceptif du Divin Vrai procédant du Seigneur : on le voit par la signification d'être sanctifié, en ce que c'est le réceptif du Divin procédant du Seigneur, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de la gloire, en ce qu'elle est le Divin Vrai, numéros 4809, 5922, 8427, 9429. Qu'être sanctifié, ce soit le réceptif du Divin procédant du Seigneur, c'est parce que le Seigneur seul est saint, et que par suite tout ce qui est saint procède de Lui, numéro 9229 ; et parce que le Divin Vrai procédant de Lui est ce qui dans la Parole est entendu par le saint, numéro 9818 : mais ici, où il s'agit des fils d'Israël, des Holocaustes et des Sacrifices, de la Tente de convention et de l'Autel, c'est le représentatif de ce Divin qui est signifié par le saint et par être sanctifié ; et cela, parce que chez la nation

Israélite et Juive, toutes choses étaient des représentatifs des intérieurs de l'Église, qui appartiennent à la foi et à l'amour d'après le Seigneur envers le Seigneur, car l'Église chez cette nation avait été instituée Église représentative ; de là tous les externes signifiaient et représentaient ces choses que le sens interne enseigne ; c'est pour cela que ces externes étaient appelés saints, par exemple, l'Autel, le Feu sur l'autel, l'Holocauste, la Graisse, le Sang ; la Tente de convention, la table ou étaient les pains des faces, la table du parfum, le Chandelier, et tous leurs vases ; surtout l'Arche dans laquelle était le Témoignage ; et en outre, les pains, les gâteaux, les beignets, qui étaient appelés Minchah, l'Huile, l'Encens ; et même les habits d'Aharon, comme l'Éphod, le Manteau, la Tunique, le Turban, surtout le Pectoral ; et aussi Aharon lui-même était appelé saint ; de même les fils d'Israël : mais toutes ces choses n'étaient saintes que parce qu'elles représentaient et ainsi signifiaient les saints, c'est-à-dire, les Divins qui procèdent du Seigneur, car ces Divins seuls sont saints. Celui qui est dans les externes sans les internes croit que ces choses ont été saintes non représentativement mais essentiellement, après qu'elles eurent été initiées ; mais on se trompe grossièrement ; si on les adore comme sainte* essentiellement, on adore alors des choses terrestres, et on diffère peu de ceux qui adorent la pierre et le bois, comme les idolâtres ; mais ceux qui adorent les choses qui sont représentées ou signifiées, c'est-à-dire, les saints Divins, ceux-là sont dans le culte réel, car pour eux les externes sont seulement des causes moyennes pour penser aux choses qui sont les essentiels de l'Église et pour les vouloir, et ces essentiels, comme il a été dit ci-dessus, sont les choses qui appartiennent à la foi et à l'amour d'après le Seigneur envers le Seigneur. Il eu est aujourd'hui de môme de la Sainte Cène ; ceux qui, lorsqu'ils la fréquentent, ne pensent point, d'après la foi, au Seigneur, à son amour à l'égard du genre humain, et au renouvellement de la vie selon ses préceptes, y adorent seulement le pain et le vin, et non le Seigneur, et croient saints des externes, qui cependant ne sont point saints en eux-mêmes, mais ne le sont que d'après les choses qu'ils signifient, car le pain y signifie le Seigneur quant au bien de l'amour, et le vin le Seigneur quant au vrai de la foi, et en môme temps le réceptif par l'homme ; ces deux choses sont les essentiels mêmes de l'Église, ainsi les essentiels mômes du culte, voir numéros 4211, 4217, 4735, 6135, 6789, 7850, 8682, 9003, 9127, 10040. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir maintenant ce qui est signifié dans la Parole par le saint et par être sanctifié.

  
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Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #4211

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4211. Et il appela ses frères pour manger le pain, signifie l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur : on le voit par la signification des frères, en ce que ce sont ceux qui avaient alors été conjoints par l'alliance, c'est-à-dire, par l'amitié, et dans le sens interne ceux qui sont dans le bien et dans le vrai ; car ceux-ci sont appelées frères, voir numéro 367, 2360, 3303, 3459, 3803, 3815, 4121, 4191 ; par la signification de manger, en ce que c'est l'appropriation, numéro 3168, 3513 (fin). 3832 ; car les repas et les festins chez les Anciens signifiaient l'appropriation et la conjonction par l'amour et par la charité, numéro 3596 ; et par la signification du pain, en ce qu'il est le bien de l'amour, numéro 276, 680, 1798, 3478, 3735, et dans le sens suprême le Seigneur, numéro 2165, 2177, 3478, 3813 : comme le Pain dans le sens suprême signifie le Seigneur, il signifie par conséquent tout saint qui procède du Seigneur, c'est-à-dire, tout bien et tout vrai ; et comme il n'y a point d'autre bien qui soit bien, que celui qui appartient à l'amour et à la charité, le Pain signifie par conséquent l'amour et la charité ; les sacrifices autrefois ne signifiaient pas non plus autre chose, c'est pourquoi d'un seul mot ils étaient appelés le pain, voir numéro 2165 ; et l'on mangeait aussi de la chair des sacrifices pour représenter le repas céleste, c'est-à-dire, la conjonction par le bien qui appartient à l'amour et à la charité : c'est cela même qui est aujourd'hui signifié par la Sainte-Cène, car elle a remplacé les sacrifices et les repas faits avec les choses sanctifiées ; et celle-ci, savoir, la Sainte-Cène est l'externe de l'Église, ayant en soi l'interne, et par l'interne conjoignant l'homme, qui est dans l'amour et la charité, avec le ciel, et par le ciel avec le Seigneur ; en effet, dans la Sainte-Cène, manger signifie aussi l'appropriation, le pain signifie l'amour céleste, et le vin l'amour spirituel, et cela à un tel point, que quand l'homme est dans le saint lorsqu'il fait ce repas, il n'est pas perçu autre chose dans le ciel. S'il est dit l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur, c'est parce qu'il s'agit du bien des Nations, car le bien des nations est ce que représente maintenant Laban, numéro 4189 ; la conjonction de l'homme avec le Seigneur n'est point avec son Divin Suprême Même, mais elle est avec son Divin Humain, car l'homme ne peut avoir absolument aucune idée du Divin Suprême du Seigneur, l'idée de ce Divin est tellement au-dessus de son idée, qu'elle périt entièrement et devient nulle, mais il peut avoir une idée du Divin Humain du Seigneur ; en effet, chacun est conjoint par la pensée et par l'affection sur ce dont il a quelque idée, et non sur ce dont il ne peut avoir aucune idée ; quand on pense à l'Humain du Seigneur, alors s'il y a de la sainteté dans l'idée, on pense aussi au saint qui procédant du Seigneur remplit le ciel, et par conséquent aussi au ciel, car le ciel dans son ensemble représente un seul homme, et cela par le Seigneur, numéro 684, 1276, 2996, 2998, ; c'est de là que la conjonction ne peut avoir lieu avec le Divin Suprême du Seigneur, mais peut exister avec son Divin Humain, et par le Divin Humain avec son Divin Suprême ; de là vient qu'il est dit dans Jean

« que personne ne vit jamais Dieu sinon le Fils Unique, » Jean 1:18, et qu'il n'y a accès vers le Père que par Lui, et enfin que c'est Lui qui est le Médiateur ; on peut le savoir d'une manière manifeste en ce que tous ceux qui, au dedans de l'Église, disent qu'ils croient à un Être Suprême, et qui méprisent le Seigneur, sont ceux qui ne croient absolument rien, pas même qu'il y ait un Ciel et qu'il y ait un Enfer, et qui adorent la nature ; et si l'on veut être instruit aussi par l'expérience, on se convaincra que les méchants et même les plus méchants tiennent le même langage. Mais l'homme pense diversement sur l'Humain du Seigneur, un homme autrement qu'un autre, et l'un plus saintement que l'autre ; ceux qui sont au dedans de l'Église peuvent penser que l'Humain du Seigneur est Divin, et aussi qu'il est un avec le Père, comme Lui-Même dit que le Père est en Lui et qu'il est dans le Père ; mais ceux qui sont hors de l'Église ne le peuvent, non seulement parce qu'ils ne savent rien sur le Seigneur, mais encore parce qu'ils n'ont d'autre idée du Divin, que celles qu'ils tirent des images qu'ils voient de leurs yeux et des idoles qu'ils peuvent toucher ; mais néanmoins le Seigneur se conjoint avec eux par le bien de leur charité et de leur obéissance dans leur idée grossière ; de là vient qu'il est dit ici, qu'ils ont l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur ; en effet, la conjonction du Seigneur avec l'homme s'opère selon l'état de la pensée de l'homme et de l'affection qui en provient ; ceux qui sont dans une très sainte idée touchant le Seigneur, et en même temps dans les pensées et les affections du bien et du vrai, ainsi que peuvent être ceux qui sont dans l'Église, ont été conjoints avec le Seigneur quant à Son Divin Rationnel ; mais ceux qui ne sont pas dans une telle sainteté, ni dans une telle idée intérieure, ni dans une telle affection, et qui sont cependant dans le bien de la charité, ont été conjoints avec le Seigneur quant à Son Divin Naturel ; ceux qui ont une sainteté plus grossière encore, sont conjoints au Seigneur quant à Son Divin Sensuel ; c'est cette conjonction qui est représentée par le serpent d'airain, en ce que ceux qui le regardèrent furent guéris de la morsure des serpents, Nombres 21:9 ; dans cette conjonction sont ceux qui, parmi les nations, adorent des idoles, et néanmoins vivent dans la charité selon leur religiosité. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir maintenant ce qui est entendu par l'appropriation du bien par le Divin Naturel du Seigneur, appropriation qui est signifiée par cela que Jacob appela ses frères pour manger le pain.

  
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