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Exode 20:14

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14 Tu ne commettras point d'adultère.

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #8932

Proučite ovaj odlomak

  
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8932. Vous ne ferez point avec Moi des Dieux d'argent ni des Dieux d'or, signifie afin qu'il s'abstiennent absolument de ces choses qui dans la forme externe se présentent comme des vrais et des biens, mais sont des faux et des maux dans la forme interne : on le voit par la signification de faire des Dieux, en ce que c'est rendre un culte, car celui qui se fait des Dieux, c'est pour un culte ; par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai, et de là dans le sens opposé le faux ; et par la signification de l'or, en ce que c'est le bien, et de là dans le sens opposé le mal, numéros 113, 1551, 1552, 2954, 5658, 6914, 6917, 7999 : que ce soit de ces choses qui dans la forme externe se présentent comme des vrais et des biens, mais sont des faux et des maux dans la forme interne, c'est parce qu'il est dit les faire avec Moi, c'est-à-dire, avec Jéhovah Dieu, car le Divin Vrai Même et le Divin Bien Même sont dans les internes, et sont aussi dans les externes, mais dans les externes le Divin Vrai et le Divin Bien sont dans des types représentatifs, car par le type les externes répondent aux internes et les représentent ; les externes sont des faux et des maux, quand, séparés des internes, ils sont considérés comme saints ou adorés, et cependant ils se présentent toujours comme des vrais et des biens, parce qu'ils les représentent : voilà ce qui est signifié par faire avec Jéhovah Dieu des Dieux d'argent et des Dieux d'or. Ce précepte suit immédiatement les dix préceptes, et cela parce que le peuple Israélite et Juif était tel, qu'il regardait comme saints les externes séparés d'avec les internes, et les adorait absolument comme des Divins, numéros 3479, 3769, 4281, 4293, 4307, 4314, 4316, 4433, 4680, 4825, 4832, 4844, 4847, 4865, 4903, 6304, 6832, 8814, 8819. Afin qu'on sache mieux qui sont et quelles sont les choses qui dans la forme externe se présentent comme des vrais et des biens, mais sont des faux et des maux dans la forme interne, soient par exemple tous les rites de l'Église Juive, comme sacrifices, parfums, ablutions, et plusieurs autres ; ces rites dans la forme externe étaient des vrais et des biens, non d'après eux-mêmes mais parce qu'ils rapportaient ou représentaient en type des vrais et des biens internes, qui appartiennent à l'amour et à la foi envers le Seigneur, quand ces rites dans la forme externe étaient considérés comme saints, et plus encore quand ils étaient adorés, comme ils le furent par les Juifs et par les Israélites ; lorsque, devenus idolâtres, ils les appliquèrent au culte des Dieux étrangers, ces rites ne retenaient des vrais et des biens, qu'ils rapportaient ou représentaient en type, rien autre chose que l'apparence, parce que dans la forme interne ils étaient des faux et des maux. Il en était de môme de toutes les autres choses qui étaient des types représentatifs des célestes et des Divins chez ce peuple ; en effet, dès que les externes qui représentaient les internes étaient appliqués au culte des Dieux étrangers, ils étaient des idoles qu'ils adoraient, ou des Dieux d'argent et d'or qu'ils fesaient avec Jéhovah Dieu, car alors dans la forme externe ils se présentaient comme des vrais et des biens, mais ils étaient des faux et des maux dans la forme interne. En général, les Dieux d'argent et d'or sont tous les faux et par suite tous les maux du culte, qui sont rendus semblables au vrai et au bien par de mauvaises applications et de mauvaises interprétations delà parole, et en même- temps par des raisonnements tirés de la propre intelligence. ; c'est là ce qui est signifié par les Dieux d'argent et d'or dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« En ce jour-là, l'homme jettera les idoles de son argent et les idoles de son or, qu'ils se sont faites pour se prosterner devant les taupes et les chauves-souris, pour entrer dans les fentes des rochers et dans les fentes des roches. » - Ésaïe 2:20-21.

Les taupes et les chauves-souris sont ceux qui sont dans les ténèbres, c'est-à-dire, dans les faux et par suite dans les maux.

Dans le Même :

« En ce jour là, ils rejetteront chacun les idoles de son argent et les idoles de son or, que vous ont faites vos mains, ce qui est un péché. “ - Ésaïe 31:7.

Que vous ont faites vos mains, c'est-à-dire, qui proviennent de la propre intelligence.

Dans le Même :

« Un ouvrier fond l'image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond. » - Ésaïe 40:19.

Les images sont les choses qui proviennent du propre, numéro 8869 ; étendre l'or par dessus, c'est faire que dans la forme externe elles se présentent comme des biens ; fondre, des chaînettes d'argent, c'est faire qu'elles soient cohérentes et comme enchaînées avec les vrais ; que l'or soit le vrai et l'argent le bien, on le voit dans les passages ci-dessus cités. De même dans Jérémie : a Les statuts des nations, vanité, eux ; car du bois de la forêt est coupé, œuvre des mains de l'ouvrier ; d'or et d'argent il l'embellit ; avec des clous et des marteaux on l'affermit, afin qu'il ne vacille point. » - Jérémie 10:3-4.

Dans Osée :

« Ceux d'Éphraïm continuent de pécher, et ils se font image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artistes en entier. » - Osée 13:2.

Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, numéros 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; l'image de fonte d'argent est le faux se présentant comme vrai, c'est pourquoi il est dit, dans leur intelligence ; ouvrage d'artistes en entier, c'est tout par des raisonne-ments tirés du propre.

Dans Habacuc :

« Malheur à qui dit au bois : Réveille-toi ; éveille-toi, à la pierre qui se tait ; celle-ci enseignera-t-elle ? voici, elle est couverte d'or et d'argent, niais point de respira-tion en elle. » Habacuc 2:19 ; le bois est le mal, et la pierre le faux ; couverte d'or et d'argent, c'est l'apparence du bien et du vrai par les applications.

Dans Daniel :

« Belschazar, ayant bien goûté le vin, dit d'apporter les vases d'or et d'argent, que Nébuchadnézar son père avait tirés du Temple de Jérusalem, afin qu'y bussent le Roi et ses Magnats, ses épouses et ses concubines ; et ils burent le vin, et ils louèrent les Dieux d'or et d'argent, d'airain, de fer, de bois, de pierre. " - Daniel 5:2, 3, 4, 23 ;

Les vases d'or et d'argent qui provenaient du Temple de Jérusalem représentaient les biens et les vrais de l'Église et du Royaume du Seigneur ; y boire le vin signifiait profaner par les maux et par les faux, qui sont les Dieux d'or et d'argent.

Dans David :

« Leurs idoles, argent et or, ouvrage de mains d'homme ; une boudie à elles, mais elles ne parlent point ; des yeux à elles, mais elles ne voient point. » - Psaumes 115:4, Psaumes 135:15-16.

L'argent et l'or, qui sont les idoles, sont les faux et les maux ; l'ouvrage de mains d'homme, c'est ce qui provient de la propre intelligence. Dans Mosclieh :

« Les images taillées des Dieux des nations vous brûlerez au feu ; tu ne convoiteras point l'argent ni l'or sur elles pour le prendre pour toi, car abomination de Jéhovah ton Dieu, cela ; c'est pourquoi tu n'apporteras point d'abomination dans ta maison pour que tu deviennes analhème, comme cela ; ayant abomination tu auras en abomination cela. » - Deutéronome 7:25-26.

L'argent et l'or sur les images taillées, ce sont les faux et les maux qui sont adorés comme des vrais et des biens d'après l'apparence dont ils sont revêtus.

  
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Arcanes Célestes #6832

Proučite ovaj odlomak

  
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6832. Dans une flamme de feu du milieu du buisson, signifie l'amour Divin dans le Vrai scientifique : on le voit par la signification de la flamme de feu, en ce que c'est l'amour Divin, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification du buisson, en ce que c'est le vrai scientifique ; si le buisson est le vrai scientifique, c'est parce que tous les arbustes, de quelque genre que ce soit, signifient les scientifiques, et que les plantations d'arbres plus grands signifient les Connaissances et les Perceptions ; le buisson, parce qu'il produit des fleurs et des baies, signifie le vrai scientifique. Le vrai scientifique de l'Église n'est autre chose que la Parole dans le sens de la lettre, et est aussi tout représentatif et tout significatif de l'Église chez les descendants de Jacob ; ces choses dans la forme externe sont appelés vrais scientifiques, mais dans la forme interne ce sont des vrais spirituels ; mais comme les vrais dans la forme interne, ou dans la forme spirituelle, n'ont point pu apparaître aux descendants de Jacob, par la raison qu'ils étaient dans les externes seuls, et ne voulaient absolument rien connaître de l'interne, c'est pour cela que le Seigneur apparut dans un Buisson ; en effet, quand le Seigneur apparaît, il apparaît selon la qualité de l'homme, car l'homme ne reçoit point le Divin autrement que selon sa propre qualité : c'est aussi pour cela que quand le Seigneur apparut sur la montagne de Sinaï, il apparut au peuple comme un feu brûlant jusqu'au cœur du Ciel, et comme des ténèbres, une nuée et un brouillard, - , 20, 21, 22, puis Exode 19:18 ; il eût apparu tout autrement, si le peuple qui regardait au bas de, la montagne n'eût pas été tel ; et comme ce peuple était seulement dans les externes, c'est pour cela que quand Moïse entra vers le Seigneur sur la montagne de Sinaï, il est dit qu'il entra dans la Nuée, - , 18Exode 34:2-3, 4, 5.

Que la Nuée soit l'externe de la Parole, on le voit le Préface du Chapitre 18 de la Genèse et numéro 4060, 4391, 5922, 6343 (fin); elle est donc aussi le représentatif de l'Église considéré dans la forme externe. Que le Seigneur apparaisse à chacun selon la qualité de chacun, c'est ce qu'on peut voir en ce que le Seigneur apparaît à ceux qui sont dans le Ciel intime, ou troisième Ciel, comme un Soleil dont procède une lumière ineffable, par la raison que les anges de ce Ciel sont dans le bien de l'amour pour le Seigneur ; et qu'il apparaît à ceux qui sont dans le Ciel moyen, ou second Ciel, comme une Lune, par la raison que les anges y sont de plus loin et plus obscurément dans l'amour pour le Seigneur, car ils sont dans l'amour envers le prochain ; mais dans le dernier ou premier Ciel le Seigneur apparaît non comme Soleil ni comme Lune, mais seulement comme Lumière, et cette lumière surpasse de beaucoup la lumière du monde : et puisque le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, c'est encore pour cela qu'il ne peut apparaître à ceux qui sont dans l'enfer que comme une nuée noire et un brouillard ; car dès que la Lumière du Ciel, qui procède du Seigneur, tombe dans quelque enfer, il s'y forme des ténèbres et du brouillard. Maintenant, d'après cela, on peut voir que le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, parce qu'il apparaît selon la réception ; et puisque les descendants de Jacob étaient seulement dans les externes, c'est pour cela que le Seigneur apparut à Moïse dans un buisson, et aussi dans une nuée quand Moïse s'approcha du Seigneur sur la montagne de Sinaï. Que la flamme soit l'amour Divin c'est parce que l'Amour dans sa première origine n'est autre chose que le feu et la flamme procédant du Seigneur comme Soleil ; c'est le feu ou la flamme de ce soleil qui donne à chaque homme l'Être de la vie ; et c'est le feu vital même qui remplit de chaleur les intérieurs de l'homme, comme on peut le voir d'après l'amour, car autant l'amour croît chez l'homme, autant l'homme s'échauffe, et autant l'amour décroît, autant l'homme se refroidit : de là vient que quand le Seigneur apparaissait dans une Vision, il apparaissait comme un feu et une flammé, par exemple, dans Ézéchiel :

« L'aspect des quatre Animaux (qui étaient les Chérubins) était comme des charbons de feu ardents, comme l'aspect des flambeaux ; il s'avançait entre les animaux, comme une splendeur de feu, et du feu sortait l'éclair : au-dessus de l'étendue qui était sur leur tête, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de saphir, une ressemblance de trône, et sur cette ressemblance de trône une ressemblance comme l'aspect d'un Homme sur lui au-dessus ; et je vis une apparence de charbons ardents comme une apparence de feu au-dedans, tout autour, depuis l'aspect de ses reins et au-dessus, mais depuis l'aspect de ses reins et au-dessous je vis comme un aspect de feu, entouré de splendeur. » - Ézéchiel 1:13, 21, 26-27, 28.

Que dans cette vision chaque chose soit significative et représentative des Divins, c'est ce que personne ne peut nier, mais à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les Chérubins, par les charbons de feu ardent comme l'aspect des flambeaux, par le trône, par l'aspect de l'homme sur le trône, par ses reins, au-dessus et au-dessous desquels il y avait du feu et une splendeur jaillissant de ce feu, il est impossible de connaître le saint Arcane qui y est renfermé ; que les Chérubins soient la Providence du Seigneur, on le voit numéro 308 ; et le trône, le Ciel, particulièrement le Divin Vrai qui procède du Seigneur, et qui forme le Ciel, numéro 5313 ; que l'aspect de l'Homme sur le trône au-dessus, soit le Seigneur quant au Divin Humain, cela est bien évident ; que les reins soient l'amour conjugal, et par suite tout amour céleste, on la voit numéro 3021, 4277, 4280, 4575, , Amour qui a été représenté par l'apparence de charbons ardents comme l'apparence d'un feu entouré de splendeur.

Dans Daniel :

« Je fus voyant jusqu'à ce que des trônes furent places, et que l'Ancien des jours s'assit ; son vêtement (était) blanc comme la neige et la chevelure de sa télé comme de la laine propre, son Trône une flamme de feu ; ses roues un jeu ardent, un fleuve de feu coulait et sortait de devant Lui. » - Daniel 7:9-10.

Le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur a été aussi vu ici comme une flamme de feu.

Dans Jean :

« Celui qui était assis sur le cheval blanc avait ses yeux comme une flamme de feu. » - Apocalypse 19:12.

Celui qui était assis sur le cheval blanc est le Seigneur quant à la Parole, cela y est dit ouvertement, Vers. 13, 16 ; ainsi la flamme de feu est le Divin Vrai qui est dans la Parole, et qui procède du Divin Bien du Seigneur.

Dans le Même :

« Dans le milieu des sept chandeliers un pareil au Fils de l'Homme, revêtu d'une robe longue ; sa tête et ses cheveux, blancs comme une laine blanche, comme de la neige, mais ses yeux comme une flamme de feu. " - Apocalypse 1:13-14 ;

Ici aussi, les yeux comme une flamme de feu, c'est le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Qu'une flamme de feu, ce soit le Divin vrai procédant du Seigneur, on le voit encore clairement dans David :

« La voix de Jéhovah tombant comme une flamme de feu. » - Psaumes 29:7.

La voix de Jéhovah, c'est le Divin Vrai. Pour que le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur fût représenté, il a été ordonné de faire un Chandelier d'or pur avec sept lampes, de le placer dans la Tente de la Convention vers la table où étaient les pains de proposition, et de tenir les lampes allumées continuellement devant Jéhovah, - . . Exode 40:24-25. Nombres 8:2. Zacharie 4:2.

Le Chandelier avec les sept lampes représentait le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Pour que le Divin Bien même fût aussi représenté, il a été ordonné qu'il y eût un feu perpétuel sur l'autel :

« Le feu brûlera sur l'autel et ne sera point éteint, le prêtre allumera dessus du bois à chaque aurore : le feu brûlera continuellement sur l'autel et ne sera point éteint. » - Lévitique 6:5, 6.

Que le Feu ait été le représentatif du Divin Amour, cela était très-connu des Anciens ; on peut le voir en ce que ce représentatif a émané de l'Ancienne Église jusque chez les nations éloignées qui ont été dans un culte idolâtre, car on sait que ces nations avaient institué un Feu sacré perpétuel, et avaient attaché à sa garde des vierges qui étaient appelées Vestales. Que le feu et la flamme dans le sens opposé signifient les amours impurs, comme les amours de la vengeance, de la cruauté, de la haine, de l'adultère, et en général les concupiscences qui proviennent des amours de soi et du monde, on le voit aussi par plusieurs passages de la Parole, dont je vais seulement rapporter les suivants.

Dans Ésaïe :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés ; ils n'arrachent point leur âme de la main de la flamme ; point de charbon pour échauffer, point du feu pour s'asseoir devant lui. » - Ésaïe 47:14.

Dans Ézéchiel :

« Voici, Moi j'allumerai en toi un feu, qui dévorera en toi tout arbre vert et tout arbre sec, la flamme d'une flamme violente ne sera point éteinte, de là seront brûlées toutes les faces du midi au septentrion. » - Ézéchiel 21:3 ; ici le feu et la flamme signifient les cupidités du mal et du faux, qui éteignent tout bien et tout vrai de l'Eglise, de là sa vastation.

Dans Luc :

« Le riche dit à Abraham : Père Abraham ! aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau, et qu'il rafraîchisse ma langue, parce que je suis tourmenté dans cette flamme. » Luc 16:24.

Ceux qui ne savent pas que le feu vital chez l'homme est d'une autre origine que le feu élémentaire, ne peuvent nullement savoir autre chose, sinon que par le feu de l'enfer il est entendu un feu tel que celui qui est dans le monde, lorsque cependant le feu qui est entendu dans la Parole n'est pas un te ! feu, mais c'est un feu qui appartient à l'amour, ainsi qui appartient à la vie de l'homme, et qui procède du Seigneur comme soleil ; et quand ce feu entre chez ceux qui sont dans les contraires, il est changé en un feu de cupidités, qui appartiennent, comme il a été dit ci-dessus, à la vengeance, à la haine, à la cruauté, et qui jaillissent de l'amour de soi et du monde ; c'est ce feu qui tourmente ceux qui sont dans les enfers ; en effet, lorsque le frein est lâché à leurs cupidités, ils se précipitent l'un sur l'autre, et se tourmentent mutuellement d'une manière affreuse et inexprimable, car chacun veut prédominer et enlever à autrui ce qui lui appartient ; en employant secrètement et ouvertement des artifices ; comme les uns et les autres ont ces désirs, de là existent des haines intestines, et de là des férocités qu'ils exercent surtout par des arts magiques et par des fantaisies, artifices qui sont innombrables et entièrement inconnus dans le monde. Ceux qui ne croient point aux choses spirituelles, surtout les adorateurs de la nature, ne peuvent jamais être amenés à croire que, chez les vivants, la chaleur qui fait la vie interne même soit d'une origine autre que celle de la chaleur du monde, car ils ne peuvent savoir, ni à plus forte raison reconnaître, que le l'eu céleste est ce qui procède du Seigneur comme Soleil, et que ce Feu est pur amour : delà ils ne peuvent pas non plus savoir les choses innombrables qui sont dans la Parole, où il n'est pas entendu un autre feu, ni les choses innombrables renfermées dans l'homme qui est l'organe récipient de ce feu.

  
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