Bibliorum

 

Jérémie 51:8

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8 Babylone est tombée en un instant, et a été brisée; hurlez sur elle, prenez du baume pour sa douleur, peut-être qu'elle guérira.

from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #761

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761. Vers. 18:5. Parce qu'ont atteint ses pèches jusqu'au Ciel, et que s'est souvenu Dieu de ses injustices, signifie que ses maux et ses faux infestent les deux, et que le Seigneur mettra les deux en sûreté contre la violence qui en provient. Par ont atteint ses péchés jusqu'au Ciel, il est signifié que leurs maux et leurs faux infestent les anges du Ciel ; par Dieu s'est souvenu de ses injustices, il est signifié que le Seigneur met les Cieux en sûreté contre la violence qui en provient. Si telle est la signification de ces paroles, c'est parce que toutes les choses qui sont dans les Cieux sont des biens et des vrais, et toutes celles qui sont dans les enfers, des maux et des faux, et que par conséquent les Cieux et les Enfers ont été entièrement séparés, et sont dans une situation inverse comme les antipodes ; c'est pourquoi, les maux et les faux ne peuvent pas s'étendre jusqu'aux Cieux ; mais cependant, lorsque les maux et les faux sont multipliés au-delà du degré d'opposition, et par suite au-delà de la juste mesure, les Cieux sont infestés, et si alors le Seigneur ne défend les Cieux, ce qui se fait par un influx plus fort, venant de Lui, violence est faite aux Cieux, et quand cela est arrivé au comble, le Seigneur fait alors le Jugement dernier, et ainsi les Cieux sont délivrés : de là vient qu'il est dit ensuite dans ce Chapitre :

— « Réjouis-toi à cause d'elle, Ciel, parce que Dieu a jugé votre jugement sur elle, » Vers. 20 ; et dans le Chapitre 19 Vers, 1-9 : et dans Jérémie :

— « Alors chanteront sur Babel les Cieux et la Terre, et tout ce qui est en eux, quand viendront sur elle les dévastateurs. » — Jérémie 51:48.

  
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from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1304

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1304. Bâtissons-nous une ville et une tour, signifie qu'ils se forgèrent une doctrine et un culte : c'est ce qu'on peut voir par la signification de la ville et par la signification de la tour, desquelles je vais bientôt parler. L'Eglise est telle, que, quand la charité envers le prochain se retire et que l'amour de soi prend sa place, la doctrine de la foi n'est rien qu'autant qu'elle peut être échangée en culte de soi-même, et qu'on n'estime rien de saint dans le culte que ce qui est pour soi-même, et par conséquent que ce qui appartient au culte de soi-même : tout amour de soi à cela en lui ; car celui qui s'aime par-dessus les autres, non-seulement hait tous ceux qui ne le servent pas et ne leur est favorable que lorsqu'ils sont devenus ses serviteurs, mais encore il s'élance autant que les liens qui le retiennent se relâchent, et il va même jusqu'à s'élever au-dessus de Dieu. Il m'a été montré d'une manière frappante que tel est l'amour de soi quand les liens sont relâchés. Voilà ce qui est signifié par la ville et par la tour : l'amour de soi, ainsi que toute cupidité qui en provient, c'est ce qu'il y a de plus corrompu et de plus profane ; c'est aussi ce qu'il y a de plus infernal. Chacun peut conclure de la quel est le culte qui renferme en lui de telles choses.

  
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