Bibliorum

 

Jérémie 51:47

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47 C'est pourquoi voici, les jours viennent que je punirai les images taillées de Babylone, et tout son pays sera rendu honteux, et tous ses blessés à mort tomberont au milieu d'elle.

from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #10407

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10407. Et il en fit un veau de fonte, signifie selon le plaisir des amours de cette nation : on le voit par la signification du veau, en ce que c'est le bien externe ou naturel, ainsi qu'il va être montré ; par la signification de l'image de fonte, en ce que c'est le culte fait en faveur des amours externes, numéro 10406 ; et comme dans ce Chapitre il s'agit de la nation Israélite, et que cette nation était dans les externes sans l'interne, ainsi dans les amours externes, voilà pourquoi il est dit

« selon le plaisir des amours de cette nation ; car le veau, comme idole, signifie ce plaisir. Les anciens, qui étaient dans le culte représentatif, savaient ce qui était signifié par les divers genres d'animaux, car chaque animal a sa signification, selon laquelle aussi les animaux apparaissent dans le ciel, conséquemment selon laquelle ils sont nommés dans la Parole, et aussi selon laquelle ils ont été employés dans les holocaustes et dans les sacrifices ; par le veau est signifié le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme externe ou naturel, voir numéro 9391, 9990, 10132 ; mais quand il n'y a pas le bien de l'innocence et de la charité, comme chez feux qui sont dans les externes sans l'interne, alors par le veau est signifié le plaisir naturel et sensuel, qui est le plaisir des voluptés, des cupidités et des amours de soi et du monde ; c'est dans ce plaisir que sont ceux qui sont dans les externes sans l'interne, et ils l'adorent, car ce que l'homme aime par-dessus toutes choses, il l'adore ; ils disent, il est vrai, qu'ils adorent le Dieu de l'univers, mais ils disent cela de bouche et non de cœur ; ceux qui sont tels sont entendus par ceux qui adorent le veau de fonte : tels ont été plus que les autres les Égyptiens qui, parce qu'ils étaient dans la science des correspondances et des représentations plus que les autres nations, s'étaient fait diverses idoles, comme il est évident d'après les idoles égyptiennes qui existent encore ; mais leur principale idole était le veau, par lequel ils voulaient signifier leur bien externe dans le culte ; mais quand la science des corres-pondances et des représentations, dans laquelle ils étaient plus que tous les autres, eut été tournée chez eux en magie, le veau revêtait la signification contraire, qui est celle du plaisir des amours externes ; et quand le veau était placé dans les temples et adoré comme un Dieu, il signifiait un tel plaisir dans le culte : la nation Israélite ayant emporté avec elle de l'Egypte cette idolâtrie, c'est pour cela que, par application à cette nation, le veau, quand il était adoré par les Israélites comme un Dieu, signifie le plaisir des amours de cette nation dans le culte : quels étaient ces amours, c'est ce qu'on peut voir d'après ce qui a été montré dans les articles cités ci-dessus, numéro 10396 : en effet, ils étaient alors comme aujourd'hui dans l'amour de soi et dans l'amour du monde plus que tous les autres ; qu'ils soient aujourd'hui dans l'amour le plus terrestre, cela est notoire, car ils aiment l'argent et l'or, non pour un usage quelconque, mais pour l'argent même et l'or même ; cet amour est le plus terrestre de tous, car c'est une sordide avarice : l'amour de soi n'existe pas chez eux de manière à se manifester, mais il est intérieurement caché dans leur cœur, ainsi qu'il arrive ordinairement chez tous les avares sordides ; il est de même notoire qu'il n'y a chez eux aucun amour du prochain, et autant il y a absence de l'amour du prochain chez quelqu'un, autant il y a chez lui l'amour de soi. Maintenant, d'après ce qui vient d'être dit, on peut voir ce qui est signifié par le veau de fonte qu'Aharon fit pour cette nation : semblable chose est signifiée par le veau dans ces passages ; dans Jérémie :

« Génisse très-belle, l'Egypte ! la destruction du septentrion vient, et ses mercenaires au milieu d'elle (sont) comme des veaux à l'engrais, » - Jérémie 46:20-21.

Dans David :

« Ils firent un veau en Horeb, et ils se prosternèrent devant une image de fonte ; et ils changèrent leur gloire contre l'effigie d'un bœuf qui mange l'herbe. » - Psaumes 106:19-20.

Dans Osée :

« Ils continuent à pécher, et ils se font une image de fonte de leurargent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artisans en entier ; à elles ils disent : On sacrifie l'homme, on baise les veaux. » - Osée 13:2.

Dans Ésaïe :

« Des licornes descendront avec eux, et des veaux avec des robustes, et enivrée sera leur terre de sang, et leur poussière de graisse sera engraissée. » - Ésaïe 34:7.

Dans le Même :

« La ville fortifiée (sera) solitaire, l'habitacle délaissé et abandonné ; là paîtra le veau, et là il couchera, et il dévorera ses rameaux, et sèche sera sa moisson. » - Ésaïe 27:10.

Dans David :

« Réprime la bête sauvage du roseau, l'assemblée des forts, parmi les veaux des peuples, foulant aux pieds les fragments de l'argent, il a dispersé les peuples. » - Psaumes 68:31.

Dans Jérémie :

« Je livrerai les hommes qui ont transgressé mon alliance, qui n'ont pas maintenu les paroles de l'alliance qu'ils ont contractée devant Moi, (l'alliance) du veau, qu'ils ont coupé en deux, pour passer entre ses deux parties, les princes de Jehudah, et les princes de Jérusalem, les ministres royaux, et les prêtres, et tout le peuple de la terre, lesquels passent entre les parties du veau ; et je les livrerai dans la main de leurs ennemis, afin que leur cadavre soit la pâture de l'oiseau des deux et de la bête de la terre. » - Jérémie 34:18, 19, 20,

Et dans Osée :

« Un roi ils ont fait et non par Moi ; des princes ils ont fait et je ne l'ai pas su ; de leur argent et de leur or ils se sont fait des idoles, afin qu'il soit retranché ; ton veau l'a abandonné, Samarie, car d'Israël (il est) aussi, lui ; un ouvrier l'a fait, et il n'est point un Dieu, lui ; car en morceaux il sera mis, le veau de Samarie. » - Osée 8:4, 5, 6.

tous ces passages ont été expliqués, voir numéro 9391.

  
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from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #6917

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6917. Des vases d'argent signifient les scientifiques du vrai, et des vases d'or signifient les scientifiques du bien : on le voit par la signification des vases, en ce qu'ils sont les scientifiques, numéro 3068, 3079 ; les scientifiques sont appelés vases, parce que ce sont des communs, et qu'ils peuvent contenir en eux des vrais innombrables et des biens de plusieurs sorte ; par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai ; et de l'or en ce que c'est le bien, numéro 1551, 1552, 2934, 5658 ; que l'argent de l'Egypte soit le scientifique vrai et susceptible d'être adapté, on le voit numéro 6112. Pour comprendre que les vases d'argent et les vases d'or chez les Égyptiens sont les scientifiques du vrai et les scientifiques du bien, lorsque cependant les Égyptiens ici et dans ce qui précède, puis aussi dans ce qui suit, signifient les scientifiques faux', il faut savoir que les scientifiques en eux-mêmes ne sont point des vrais, et ne sont point non plus des faux, mais qu'ils deviennent des vrais chez ceux qui sont dans les vrais, et des faux chez ceux qui sont dans les faux ; l'application et l'usage qu'on en fait en décide ; il en est des scientifiques chez l'homme comme des richesses et de l'opulence chez lui ; les richesses et l'opulence chez ceux qui sont dans le mal sont pernicieuses, parce qu'ils les appliquent à de mauvais usages ; mais les richesses et l'opulence chez ceux qui sont dans le bien, sont utiles, parce qu'ils les appliquent à de bons usages ; c'est pourquoi si les richesses et l'opulence, qui sont chez les méchants, sont transférées aux bons, elles deviennent bonnes ; de même aussi les scientifiques ; soit un exemple : il était resté chez les Égyptiens un grand nombre de représentatifs de l'Église-Ancienne, comme on le voit d'après leurs Hiéroglyphes ; mais comme ils avaient appliqué ces représentatifs à des opérations magiques et en avaient fait ainsi un mauvais usage, c'est pour cela qu'ils étaient pour eux non pas des scientifiques vrais, mais des scientifiques faux ; cependant ces mêmes représentatifs dans l'Ancienne Église avaient été des scientifiques vrais, parce qu'ils avaient été convenablement appliqués au culte Divin. Soient encore pour exemple les autels et les sacrifices : chez la nation Hébraïque, et plus tard chez la nation Juive et Israélite les autels et les sacrifices étaient des rites vrais, parce qu'elles les appliquaient au culte de Jéhovah ; mais chez les Nations dans la terre de Canaan ils étaient des rites faux, parce qu'elles les appliquaient au culte de leurs idoles ; c'est aussi pour cela qu'il fut ordonné de détruire partout les autels des nations : il en est de même pour un grand nombre d'autre choses : on peut donc puiser chez ceux qui sont dans les maux et dans les faux beaucoup de scientifiques, qui peuvent être appliqués à de bons usages, et ainsi devenir bons : pareilles choses ont été aussi signifiées par les déprédations commises sur les nations dans la terre de Canaan, par les richesses, les troupeaux de gros et de menu bétail, les maisons, les vignes, que les fils d'Israël y pillèrent ; cela est encore bien plus évident, en ce que l'or et l'argent pillés sur les Nations furent même employés à un usage saint, comme on le voit dans 2 Samuel :

« Et il y avait dans sa main des vases d'argent, et des vases d'or, et des vases d'airain ; même le roi David les sanctifia à Jéhovah, avec l'argent et l'or qu'il avait sanctifiés de toutes les nations qu'il avait soumises ; des Syriens, de Moab, et des fils d'Ammon, et des Philistins, et d'Amalek, et du butin de Hadad-Ezer, fils de Réchob, roi de Soba. » - 2 Samuel 8:10, 11, 12 :

Et dans Ésaïe :

« Enfin le Trafic de Tyr et le salaire de sa prostitution sera une chose sainte à Jéhovah, il ne sera ni serré, ni réservé ; mais son trafic sera pour ceux qui habitent devant Jéhovah, pour manger, pour se rassasier, et pour celui qui se couvre à l'antique. » - Ésaïe 23:18. De même ces objets, que les femmes des fils d'Israël empruntèrent aux Égyptiens, qui furent ainsi pillés, ont été ensuite appliqués à l'usage de la construction de l'arche, et à plusieurs choses qui étaient des saintetés de leur culte.

  
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