Bibliorum

 

Jérémie 51:32

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32 Et que ses gués sont surpris, et que ses marais sont brûlés au feu, et que les hommes de guerre sont épouvantés.

from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #802

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802. Il est dit que par cette Religiosité, qui est entendue par la ville de Babylone, il y a adultération et profanation de tout vrai de la Parole, et par conséquent de toute chose sainte de l'Église ; et, dans ce qui précède, il a été plusieurs fois montré, que cette Religiosité a non-seulement adultéré les biens et les vrais de la Parole, mais que même elle les a profanés, et que c'est pour cela que Babel dans la Parole signifie la profanation de ce qui est saint : maintenant, il sera dit comment cette profanation a été faite et se fait. Il a été dit ci-dessus que l'Amour de dominer d'après l'amour de soi sur les choses saintes de l'Église et sur le Ciel, ainsi sur tous les Divins du Seigneur, est le Diable : or, puisque cette domination comme fin était établie dans les mentais (animi) de ceux qui ont fondé cette Religiosité, ils n'ont pu faire autrement que de profaner les choses saintes de la Parole et de l'Église : suppose que cet Amour, qui est le Diable, soit établi intérieurement dans le mental de quelqu'un, comme le fait tout amour régnant, et pose extérieurement devant ses yeux quelque Divin Vrai, est-ce qu'il ne le déchirera pas, ne le jettera pas à terre, et ne le foulera pas à ses pieds ? et à sa place ne produira-t-il pas un faux qui soit en concordance avec lui-même ? L’ Amour de posséder toutes les choses du Monde est Satan, et le Diable et Satan font un, comme conjoints par alliance, chez ceux qui par l'un de ces amours sont dans l'autre. De là, on peut conclure d'où vient que par Babylone, dans la Parole, il est signifié la Profanation. Soit un exemple : Qu'on pose devant cet Amour, qui est le Diable, ce Divin Vrai, que Dieu seul doit être l'objet du culte et être adoré, et non aucun homme, et qu'ainsi le Vicariat est une invention et une imposture qu'il faut rejeter ; et pareillement ce vrai, qu'invoquer des hommes morts, se prosterner devant leurs images, les baiser, et baiser leurs os, est une pure et honteuse idolâtrie, qu'il faut aussi rejeter ; est-ce que cet Amour, qui est le Diable, ne jettera pas dans l'emportement de la colère ces deux vrais, ne fulminera pas contre eux, et ne les lacérera pas ? Et si quelqu'un disait à cet Amour, qui est le Diable, qu'ouvrir et fermer le Ciel, ou lier et délier, ainsi remettre les péchés, ce qui est la même chose que réformer et régénérer, et par conséquent racheter et sauver l'homme, est purement Divin, et que l'homme ne peut, sans profanation, s'arroger aucun Divin ; que Pierre ne s'en est pas arrogé non plus, et n'a par conséquent exercé rien de tel ; que, déplus, la succession est une invention faite par cet amour, de même que la translation d'esprit saint par un homme dans un homme. En entendant ces paroles, est-ce que cet Amour, qui est le Diable, ne frapperait pas d'anathèmes celui qui parlerait ainsi, et dans le feu de la fureur n'ordonnerait-il pas de le livrer à l'Inquisiteur, et de le jeter dans un cachot ? Si quelqu'un encore disait : Comment le Divin pouvoir du Seigneur peut-il être transféré en vous ? comment la Divinité du Seigneur peut-elle être séparée de son Âme et de son Corps ? est-ce que cela, selon votre foi, n'est pas impossible ? comment Dieu le Père peut-il mettre sa Divine Puissance dans le Fils, si ce n'est dans la Divinité du Fils, qui en est le réceptacle ? comment cela peut-il être transcrit dans un homme comme lui appartenant ? etc. ; en entendant ces choses, cet Amour, qui est le Diable, se tairait-il ? ne serait-il pas intérieurement enflammé ? ne grincerait-il pas les dents ? et ne s'écrierait-il pas : Jette-le dehors, crucifie-le, crucifie-le ; qu'on sorte, qu'on sorte, tous ; qu'on voie ce grand hérétique, et qu'on se réjouisse de son supplice ?

  
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from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #684

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684. Et il y eut du sang, signifie les vrais de la Parole falsifiés. Que par le sang, dans le sens bon, il soit signifié le Divin Vrai, et dans le sens opposé ce vrai falsifié, on le voit ci-dessus, No. 379. Si le Divin Vrai falsifié et profané est signifié par le sang, c'est parce que les Juifs ont versé le sang du Seigneur, qui était le Divin Vrai même ou la Parole, et ils ont fait cela, parce qu'ils ont falsifié et profané tous les vrais de la Parole : que le Seigneur ait souffert comme Parole, ou que la Nation Juive ait fait violence au Seigneur comme elle avait fait violence à la Parole, on le voit dans DOCTRINE DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM SUR LE SEIGNEUR, Nos. 15 à 17. Si ceux qui sont dans la foi seule falsifient tous les vrais de la Parole, c'est parce que toute la Parole traite de la vie selon les préceptes qu'elle contient, et du Seigneur comme étant Jéhovah et le Seul Dieu, et que ceux qui sont dans la foi seule ne pensent pas à la vie selon les préceptes que contient la Parole, et ne s'adressent pas au Seigneur.

  
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