Bibliorum

 

Jérémie 51:27

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27 Levez l'enseigne sur la terre, sonnez de la trompette parmi les nations; préparez les nations contre elle; convoquez contre elle les Royaumes d'Ararat, de Minni, et d'Askenas; établissez contre elle des Capitaines, faites monter ses chevaux comme le hurebec qui se hérisse.

from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9141

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9141. Et quelle aura désolé dans le champ d'un autre, la consomption des biens cohérents : on le voit par la signification de désoler, en ce que c'est priver par les cupidités, par conséquent consumer, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de dans le champ d'un autre, en ce que ce sont les biens cohérents, car le champ est l'Église, et les choses qui sont dans le champ sont les biens, numéro 9139, ainsi les choses qui sont dans le champ d'un autre sont les biens proches qui sont cohérents ; en effet, il en est des biens chez l'homme comme des générations sur terre, et par suite il y en a qui sont dans des degrés différents de parenté et de cohérence, numéro 9079 ; ceux qui ne sont pas dans la même maison, ou ensemble dans la même famille, mais qui sont néanmoins alliés, sont entendus par être dans le champ d'un autre. Que désoler, ce soit priver par les cupidités, et ainsi consumer, c'est parce que le mot par lequel désoler est exprimé dans la Langue originale, signifie proprement incendier et brûler, par suite aussi brouter et consumer ; et puisque telle est la dérivation de ce mot, désoler signifie ici la consomption qui est faite par les cupidités ; car les cupidités chez l'homme sont des feux qui consument ; en effet, il y a chez l'homme le feu de la vie et la lumière de la vie ; le feu de la vie est l'amour de l'homme, et la lumière de la vie est sa foi ; l'amour du bien, c'est-à-dire, l'amour envers le Seigneur et l'amour à l'égard du prochain, font le feu de la vie chez l'homme bon et chez l'ange du ciel ; et l'amour du vrai et la foi du vrai font la lumière de la vie chez eux ; mais l'amour du mal, c'est-à-dire, l'amour de soi et l'amour du monde, font le feu de la vie chez l'homme mauvais et chez l'esprit de l'enfer ; et l'amour du faux et la foi du faux font la lueur de la vie chez eux ; mais dans la Parole l'amour du mal est appelé combustion de feu, parce qu'il brûle et consume les choses qui appartiennent à l'amour du bien et du vrai ; que la combustion de feu soit cet amour, on le voit, numéros 1297, 1861, 5215, 9055. Que la consomption par les cupidités soit signifiée par ce mot dans la Langue originale, cela est évident par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Jéhovah en jugement viendra avec les anciens de son peuple et ses princes ; vous, vous avez consumé (embrasé) la vigne. “ - Ésaïe 3:14.

Dans le Même :

« Le souffle de Jéhovah comme un torrent de soufre la consume, (l'incendie. » - Ésaïe 30:33.

Le torrent de soufre, ce sont les faux provenant des maux de l'amour de soi et du monde, numéro 2446.

Dans Ézéchiel :

« Et sortiront les habitants des villes d'Israël, et ils incendieront et brûleront les armes, et l'écu et le bouclier, avec l'arc et avec les traits, et avec le bâton de main, et avec la lance ; ils allumeront avec eux le feu sept ans, au point qu'on n'apportera pas de bois du champ, et qu'on n'en coupera pas des forêts. » - Ézéchiel 39:9-10 ;

-ainsi est décrite la consomption et la désolation du bien et du vrai par les cupidités ; mais qui le verra, à moins qu'il ne sache ce qui est signifié par les habitants des villes d'Israël, puis ce qui est signifié par les armes, l'écu, le bouclier, l'arc avec les traits, par le bâton de main et la lance, par les sept ans, et par le bois du champ et des forêts ? les habitants sont les biens, comme on le voit, numéros 2268, 2451, 2463, 2712 ; les villes sont les vrais, et par suite les doctrinaux tirés de la Parole, numéros 2268, 2449, 2943, 3216, 4492 ; Israël est l'Église, numéros 4286, 6426, 6637, de là, les habitants des villes d'Israël sont les biens des doctrinaux de l'Église, et dans le sens opposé ces biens tournés en maux et en faux ; l'écu, le bouclier, les traits qui appartiennent à l'arc, sont les vrais de la doctrine d'après la Parole, par lesquels on est protégé contre les faux du mal, numéros 2686, 2709, 6421 ; le bâton de main est la puissance du vrai d'après le bien, numéros 4876, 7026 ; la lance pareillement, mais la puissance intérieure ; les sept ans sont l'état plein, ainsi en plein, numéros 6508, 8976 ; par conséquent allumer le feu sept ans, c'est consumer en plein par les cupidités ; le bois du champ, ce sont les biens intérieurs de l'Église, numéros 3720, 8354 ; le champ est l'Église, numéros 2971, 3766, 7502, 7571 ; et le bois des forêts, ce sont les biens extérieurs, numéros 3220, 9011 (fin). : quand on connaît ces significations, on peut savoir que par ces prophétiques est décrite la consomption de tout ce qui appartient à l'Église par les cupidités, jusqu'à ce qu'il ne reste rien du bien et du vrai de l'Église interne et externe, ce qui est signifié en ce qu'ils allumeront le feu sept ans, au point qu'on n'apportera pas de bois du champ, et qu'on n'en coupera pas des forêts. La consomption du bien et du vrai de l'Église est aussi décrite par le même mot dans Malachie :

« Voici, le jour vient, ardent comme une fournaise, où tous ceux qui pèchent arrogamment, et tout ouvrier de malice, seront du chaume ; et ce jour qui vient les consumera (embrasera), a dit Jéhovah Sébaoth, et il ne leur laissera ni racine ni rameau. “ - ;

Le jour qui vient est le dernier temps de l'Église, quand les amours de soi et du monde régneront et consumeront tous les vrais et tous les biens de l'Église, au point qu'il n'en restera rien dans l'interne de l'homme ni dans son externe, ce qui est signifié en ce qu'il ne leur laissera ni racine ni rameau ; la racine du bien et du vrai est dans l'interne de l'homme, et le rameau est dans l'externe ; d'après cela, il est maintenant évident que désoler signifie la consomption par les cupidités : il en est de même ailleurs dans la Parole.

  
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from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1823

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1823. Prends une génisse de trois ans, et une chèvre de trois ans, et un bélier de trois ans, signifie les choses qui sont les représentatifs des célestes de l'Eglise : on le voit par la signification de ces mêmes animaux dans les sacrifices. Quiconque pense sainement ne peut croire que les divers animaux qui étaient immolés ne signifiassent que des sacrifices, ou que le bœuf et le jeune taureau ou le veau eussent la même signification que la brebis, le chevreau, la chèvre ; et ceux-ci la même que l'agneau ; et que la tourterelle et les petits des colombes eussent aussi la même, lorsque cependant chaque animal a eu sa signification spéciale. On peut en avoir une preuve suffisante, en ce que jamais l'un n'était offert au lieu d'un autre, et qu'on nomme expressément ceux qui devaient être offerts dans les holocaustes et les sacrifices de chaque jour, des sabbaths et des fêtes, ceux qui devaient l'être dans les sacrifices volontaires, votifs et eucharistiques, ceux qui devaient l'être dans les sacrifices expiatoires du délit et du péché, ceux qui devaient l'être dans les sacrifices de purification ; ce qui certainement n'aurait pas eu lieu si chaque animal n'eut pas représenté et signifié quelque chose de spécial ; mais il serait trop long d'exposer ici ce que chacun d'eux signifie spécialement ; il suffit qu'on sache ici que les animaux signifiés les célestes, et les oiseaux les spirituels, et que chacun signifie spécialement quelque chose de céleste ou de spirituel. L'Eglise elle-même et toutes les choses de l'Eglise Judaïque étaient les représentatifs de celles qui appartiennent au Royaume du Seigneur, où il n'y a rien que le céleste et le spirituel, c'est-à-dire rien que ce qui concerne l'amour et la foi, comme on en trouve aussi une preuve suffisante dans la signification des bêtes pures et utiles, dont il a été parlé numéro 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 776, lesquelles ayant signifié les biens célestes dans les Eglises Très-Anciennes, devinrent plus tard des représentatifs dans l'Eglise, lorsque le culte fut seulement externe, et que ce culte était considéré et reconnu comme représentatif. Parce qu'il s'agit ici de l'état de l'Eglise, et qu'il est prédit quel doit être cet état, il a été montré par de semblables représentatifs devant Abram, absolument comme il est rapporté ici ; mais toujours est-il que de telles choses sont signifiés dans le sens interne ; chacun peut le savoir et le penser ; car à quoi aurait-il servi de prendre une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et un pigeon, de les diviser en deux parties et de les placer comme il est dit, si toutes ces choses et chacune de ces choses n'eussent pas été significatives ? Mais que signifient-elles, c'est ce que la suite va faire connaitre.

  
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