Bibliorum

 

Jérémie 51:27

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27 Levez l'enseigne sur la terre, sonnez de la trompette parmi les nations; préparez les nations contre elle; convoquez contre elle les Royaumes d'Ararat, de Minni, et d'Askenas; établissez contre elle des Capitaines, faites monter ses chevaux comme le hurebec qui se hérisse.

from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #806

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806. Et qu'il a vengé le sang de ses serviteurs qu'elle a répandu de sa main, signifie la rétribution pour les dommages et les violences faits aux âmes des adorateurs du Seigneur. Si par il a vengé le sang de ses serviteurs qu'elle a répandu de sa main, il est signifié la rétribution pour les dommages et les violences faits aux âmes des adorateurs du Seigneur, c'est parce que par « il a vengé, » est signifiée la rétribution ; par répandre le sang, il est signifié faire violence au Divin du Seigneur et à la Parole, Nos. 327, 684, ici aux adorateurs du Seigneur, qui sont entendus par ses serviteurs ; ils ont fait dommages et violences à leurs âmes, en ce qu'ils ont transféré en eux le Divin Culte du Seigneur, et ont empêché de lire la Parole. Il est dit du Seigneur qu'il a vengé le sang de ses serviteurs, comme s'il eût fait cela par ressentiment ou vengeance ; néanmoins ce n'est ni par vengeance ni par ressentiment, non plus que par la colère et l'emportement, qui cependant sont parfois attribués au Seigneur dans la Parole ; voir ci-dessus, Nos. 525, 635, 658, 673. La colère et la vengeance se disent du Seigneur, quand les méchants, séparés des bons, sont précipités dans l'enfer, ce qui arrive au jour du Jugement Dernier ; c'est pourquoi, ce jour est appelé jour de colère et aussi colère, puis jour de vengeance ; non pas que le Seigneur se mette en colère et se venge, mais ce sont eux qui se mettent en colère contre le Seigneur, et respirent la vengeance contre Lui ; c'est comme un malfaiteur qui, après le sentence rendue, se met en colère contre la Loi, et respire la vengeance contre le Juge, car la Loi ne se met pas en colère, et le Juge ne se venge pas. La vengeance est entendue dans ce sens dans les passages suivants :

— « le jour de la vengeance est dans mon cœur, l'année de mes rachetés est venue. » — Ésaïe 63:4.

— là, il s'agit du Seigneur et du Jugement Dernier. « jour de vengeance pour Jéhovah, année de rétributions pour le procès de Sion. » — Ésaïe 34:8.

— « Voici, votre Dieu pour la vengeance viendra, pour la rétribution de Dieu, Lui, viendra, et vous sauvera. » — Ésaïe 35:4.

— « Des jours de vengeance sont ceux-là, afin que soient accomplies toutes les choses qui ont été écrites. » — Luc 21:22.

— là, il s'agit de la consommation du siècle, quand se fait le Jugement Dernier. « L'esprit du Seigneur Jéhovih (est) sur Moi, pour proclamer l'année du bon plaisir de Jéhovah, et le jour de vengeance pour notre Dieu, pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil. » — Ésaïe 61:1-2.

— « Est-ce que pour cela ne se vengera point mon âme ? » — Jérémie 5:9, 29.

— « vengeance je tirerai de Babel, et intercéder je ne ferai point l'homme. » — Ésaïe 47:3.

— « Contre Babel (est) sa pensée pour la perdre, parce que c'est la vengeance de Jéhovah, la vengeance de son temple. » — Jérémie 51:11, 36.

— « Chantez, nations, son peuple, car le sang de ses serviteurs il vengera, et vengeance il rendra à ses ennemis, et il expiera sa terre, son peuple. » — Deutéronome 32:43.

  
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from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #3402

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3402. Celui qui touchera cet homme et cette femme en mourant il mourra, signifie que le Divin Vrai et le Divin Bien ne doivent point être ouverts, et que cependant on ne doit pas en approcher par la foi, à cause du danger de la damnation éternelle s'ils sont, profanés : on le voit par la signification de toucher cet homme et cette femme, en ce que c'est s'approcher du Divin Vrai et du Divin Bien, qui sont représentés par Isaac et Rébecca, - ici le vrai est nommé en premier lieu, et le bien en second lieu, parce qu'il s'agit de ceux qui sont dans l'Eglise spirituelle, lesquels peuvent adultérer et même profaner le vrai, mais non le bien, et comme il en est ainsi, il est dit l'homme et la femme, voir numéros 915, 2517.

Et par la signification de mourir en mourant, en ce que c'est la damnation éternelle, qui est la mort spirituelle ; ici, à cause de la profanation dont il s'agit. Que ce soit d'après la Providence du Seigneur que personne n'est admis dans le bien et dans le vrai, c'est-à-dire dans la reconnaissance et dans l'affection de l'un et de l'autre, plus avant qu'il ne peut demeurer en eux, à cause du danger de la damnation éternelle, on le voit ci-dessus, numéro 3398 : il arrive à l'égard du bien et du vrai, ainsi qu'il a déjà été quelquefois dit et expliqué, que chez l'homme ils se retirent en dedans en proportion que celui-ci est dans le mal et dans le faux, que par conséquent les anges qui du ciel sont chez lui se retirent autant, et que les esprits diaboliques qui de l'enfer sont chez lui s'approchent autant ; de même vice-versa ; l'éloignement du bien et du vrai, par conséquent des Anges, d'avec l'homme qui est dans le mal et dans le faux, ne se manifeste pas à lui, parce qu'alors il est dans la persuasion que le mal est le bien et que le faux est le vrai, et cela, à cause de l'affection qu'il a pour eux, et du plaisir qu'elle lui procure ; et quand il est dans cet état, il ne peut nullement savoir que le bien et le vrai se sont éloignés de lui : le bien et le vrai, ou les anges, sont dits s'être éloignés de l'homme, quand l'homme n'en est plus affecté, c'est-à-dire, quand ils ne font plus ses délices, et quand au contraire il est affecté de ce qui appartient à l'amour de soi et à l'amour du monde, c'est-à-dire, quand c'est là seulement ce qui fait ses délices : savoir le bien et le vrai, ou les tenir par la mémoire et les avoir sur les lèvres, ce n'est point avoir le bien et le vrai, mais il faut en être affecté de cœur ; ce n'est pas non plus avoir le bien et le vrai, que d'en être affecté quand c'est pour acquérir de la réputation et des richesses, alors c'est de l'honneur et du gain qu'on est affecté et non du bien et du vrai, et c'est faire de ceux-ci des moyens pour obtenir ceux-là ; dans l'autre vie, chez ceux qui sont tels, les biens et les vrais qu'ils ont connus, qu'ils ont même prêches, leur sont retirés, mais l'amour de soi et du monde, dont leur vie se composait, leur reste. D'après ce qui vient d'être dit : on peut voir ce qui arrive au sujet du bien et du vrai, c'est-à-dire qu'il n'est permis à personne d'en approcher par l'affection et par la foi, à moins qu'on ne soit tel, qu'on puisse demeurer en eux jusqu'à la fin de sa vie ; mais ceux qui profanent ne peuvent pas en être détournés.

  
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