Bibliorum

 

Jérémie 50:39

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39 C'est pourquoi les bêtes sauvages des déserts avec celles des Iles y habiteront, et les chats-huants y habiteront aussi; et elle ne sera plus habitée à jamais, et on n'y demeurera point en quelque temps que ce soit.

from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9229

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9229. Et des hommes de sainteté vous Me serez, signifie l'état de la vie alors d'après le bien : on le voit par la signification des hommes de sainteté, en ce que ce sont ceux que le Seigneur conduit, car le Divin procédant du Seigneur est le saint même, numéros 6788, 7499, 8127 (fin), 8302, 8806 ; de là, ceux qui reçoivent le saint par la foi et aussi par l'amour sont appelés saints : celui qui croit que l'homme est saint d'une autre manière, et qu'il y a chez lui une autre chose sainte que ce qui procède du Seigneur, et est reçu, se trompe lourdement ; car ce qui appartient à l'homme et est appelé le propre de l'homme est le mal ; que le propre de l'homme ne soit absolument que le mal, on le voit, numéros 210, 215, 694, 874, , 876, 987, 1047, 4328, 5660, 5786, 8480, 8944 : l'on voit aussi que, autant l'homme peut être détourné de son propre, autant le Seigneur peut être présent, ainsi autant le saint est dans l'homme, numéros 1023, 1044, 1581, 2256, 2406, 2388, 2411, 8206, 8393, 8988 (fin), 9014. Que le Seigneur soit le Seul Saint, et que cela seulement soit saint qui procède du Seigneur, ainsi ce que l'homme reçoit du Seigneur, on le voit clairement de tout côté dans la Parole, par exemple, dans Jean :

« Moi, je Me sanctifie Moi-même, afin qu'eux aussi soient sanctifiés dans la vérité. » - Jean 17:19.

Se sanctifier Soi-Même, c'est Se faire Divin d'après la propre puissance ; par suite sont dits « sanctifiés dans la vérité ceux qui reçoivent le Divin Vrai procédant du Seigneur par la foi et par la vie » : c'est pourquoi aussi le Seigneur après la résurrection parlant aux disciples souffla sur eux et leur-dit :

« Recevez un esprit saint. » - Jean 20:22.

L'inspiration était le représentatif de la vivification par la foi et par l'amour, comme aussi dans le Chapitre 2 de la Genèse :

« Jéhovah souffla dans ses narines un souffle de vies, et l'homme fut fait en âme vivante, » Genèse 2:7 ;

Pareillement ailleurs, par exemple, Psaumes 3, , . . Jean 3:8 ;

De là vient aussi que la Parole est dite inspirée parce qu'elle procède du Seigneur, et que ceux qui ont écrit la Parole sont appelés inspirés ; que la respiration, par conséquent l'inspiration, corresponde à la vie de la foi, on le voit, numéros 97, 1119, 1120, ; c'est de là que l'esprit dans la Parole est une expression dérivée du Vent, et que le saint procédant de Jéhovah est appelé le vent de Jéhovah, numéro 8286 ; et que l'esprit saint est le saint procédant du Seigneur, numéros 3704, 4673f., 5307, 6788, 6982, 6993, 8127 f., 8302, 9199 : comme aussi dans Jean que le Seigneur

« baptise d'esprit saint. " - Jean 1:33 ;

Et dans Luc, qu'il

« baptisera d'esprit saint et de feu. » - Jean 3:16 ;

Baptiser dans le sens interne signifie régénérer, numéros 4255, 5120 (fin), 9088 ; baptiser d'esprit saint et de feu, c'est régénérer par le bien de l'amour ; que le feu soit le bien de l'amour, on le voit, numéros 934, 4906, 5215, 6314, 6832, 6834, 6849, 7324.

Dans Jean :

« Qui ne Te craint, Seigneur, et ne glorifie ton Nom ? car Seul (tu es) saint. » - Apocalypse 15:4.

Dans Luc, il est dit par l'Ange au sujet du Seigneur « ce qui naîtra, de toi, saint. » - Luc 1:35 ;

Et dans Daniel :

« Voyant je fus dans les visions de ma tête sur mon lit, et voici, le Vigilant et le Saint descendit du ciel. “ - Daniel 4:10.

Ce qui est saint et le saint, dans ces deux passages, c'est le Seigneur. Comme le Seigneur seul est Saint, c'est pour cela qu'il est Lui-Même appelé le Saint d'Israël, le Rédempteur, le Conservateur, le Régénérateur, dans l'Ancien Testament, par exemple, dans , Ésaïe 10:20, 12:6, 17:7, 29:19, 30:11-12, 15, 31:1, 37:23, 41:14, 16, 20, 43:3, 14, 45:11, 47:4, 48:17, 49:7, 54:6, 55:5, 60:9, 14, Jérémie 50:29, 51:5. Psaumes 71:22. Psaumes 78:41. Psaumes 89:19.

Et c'est pour cela que le Seigneur dans le ciel, et par suite le ciel lui-même, est appelé

« l'Habitacle de la sainteté, » - Jérémie 25:30 ;

Puis :

« Sanctuaire, » - Ézéchiel 24:21 :

Et aussi :

« Montagne de sainteté, » - Psaumes 3:5 :

C'est aussi pour cela que le milieu de la tente, où était l'arche qui renfermait la Loi, a été appelé « le Saint des Saints, » - Exode 26:33-34.

Car par la Loi dans l'arche au milieu de la tente était représenté le Seigneur quant à la Parole, puisque la Loi est la Parole, numéros 6752, 7463. D'après cela, on peut voir pourquoi les Anges sont dits saints, - Matthieu 25:31. Marc 8:38. . Daniel 8:13 ;

Et aussi « les Prophètes, » - Luc 1:70 ;

Comme encore « les Apôtres, » - Apocalypse 18:20.

Non pas qu'ils soient saints d'après eux-mêmes, mais ils le sont d'après le Seigneur, qui Seul est Saint, et de qui Seul procède le saint ; en effet, par les Anges sont signifiés les vrais, parce que les Anges sont des récipients du Vrai qui procède du Seigneur, Nos 1925, 4085, 4295, 4402, 7268, 7873, 8192, 8301 ; par les Prophètes est signifiée la doctrine du vrai qui procède du Seigneur par la Parole, numéros 2534, 7269 ; et par les Apôtres sont signifiés dans le complexe tous les vrais et tous les biens de la foi qui procèdent du Seigneur, numéros 3488, 3858 f., 6397. Chez le peuple Israélite et Juif il y avait des sanctifications, afin que fût représenté le Seigneur qui Seul est Saint, et afin que fût représenté le Saint qui procède de Lui Seul ; de là,

- la Sanctification d'Aharon et de ses fils, - Exode 29:1, et suivants, Lévitique 8:10-11, 13, 30.

- la Sanctification de leurs Vêtements, - Lévitique 8:21 et suivants ;

- la Sanctification de l'autel, afin qu'il fût la sainteté des saintetés, - et suivants ;

- la Sanctification de la tente de convention, de l'arche du témoignage, de la table, de tous les vases, de l'autel du parfum, de l'autel de l'holocauste et de ses vases, du bassin et de son support, - Exode 30:26, et suivants.

Que le Seigneur soit le Saint Même qui était représenté, cela est évident par les paroles du Seigneur dans Matthieu, considérées dans le sens interne :

« Insensés et aveugles ! lequel est plus grand, l'or, ou le Temple qui sanctifie l'or ? et lequel est plus grand, le don, ou l'Autel qui sanctifie le don ? » - , , .

Par le Temple était représenté le Seigneur Lui-même, et il l'était aussi par l'Autel ; par l'or était signifié le bien qui procède du Seigneur, et par le don ou le sacrifice étaient signifiées les choses qui appartiennent à la foi et à la charité procédant du Seigneur ; que le Seigneur ait été représenté par le Temple, on le voit, numéros 2777, 3720 ; et par l'Autel, numéros 2777, 2811, 4489, 8935, 8940 ; l'on voit aussi que par l'or a été signifié le bien procédant du Seigneur, numéros 1551, 1552, 5658 ; et que par le sacrifice a été signifié le culte d'après la foi et la charité qui viennent du Seigneur, numéros 922, 923, 2805, 2807, 2830, 6905, 8680, 8682, 8936. D'après cela, on voit maintenant pourquoi les fils d'Israël ont été appelés peuple saint, - Deutéronome 26:16, 19, et ailleurs ; - et ici hommes de sainteté, à savoir, que c'est parce que dans chaque chose de leur culte étaient représentés les Divins du Seigneur, et aussi les célestes et les spirituels de son Royaume et de son Église ; voilà pourquoi ils ont été dits saints dans le sens représentatif ; eux-mêmes n'étaient pas saints pour cela, car les représentatifs concernaient les choses saintes qui étaient représentées, et non la personne qui représentait, numéros 665, 1097, [Il manque du texte ici], et ailleurs ;

Puis dans Matthieu :

« Et les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des morts saints ressuscitèrent, et étant sortis de leurs sépulcres après la résurrection du Seigneur, ils entrèrent dans la Sainte Ville, et ils apparurent à plusieurs. " - Matthieu 27:52-53 ;

Là, Jérusalem est appelée la Sainte Ville, tandis que cependant elle était bien plutôt profane, puisque alors le Seigneur y fut crucifié ; et pour cela même elle est appelée Sodome et Egypte, dans Jean :

« Leurs corps sur la place d'une ville grande, qui est appelée spirituellement Sodome et Egypte, où aussi notre Seigneur a été crucifié. » - Apocalypse 11:8.

Mais elle est appelée sainte, parce qu'elle signifie le Royaume du Seigneur et l'Église, numéros 402, 2117, 3654 : que des morts saints y aient apparu, ce qui a eu lieu pour quelques-uns en vision, cela signifiait la salvation de ceux qui avaient été de l'Église spirituelle, et leur élévation dans la sainte Jérusalem, qui est le ciel ; ceux-ci avaient été détenus jusqu'à ce temps dans la terre inférieure, ainsi qu'il a été expliqué, numéros 6854, 6914, 7091, 7828, 7932 bis, 8049, 8054, 8159, 8321.

  
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from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9258

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9258. Et tu aurais négligé de lui retirer, signifie la non-réception du vrai : on le voit par la signification de négliger de retirer, en ce que c'est ne point instruire et ne point amender, ici ne pouvoir pas être instruit, ainsi ne point recevoir le vrai, parce que cela est dit du faux qui ne concorde point avec le bien de l'Église, ce faux est tel : que retirer ait cette signification dans le sens spirituel, cela est évident en ce que les mots s'appliquent au sujet, ainsi retirer dans le sens de la lettre s'applique à la charge sous laquelle l'âne est couché, et dans le sens interne il s'applique au faux qui ne concorde point avec le bien de l'Église ; c'est pourquoi dans ce sens est signifié le non-éloignement du faux par l'amendement, par conséquent aussi la non-réception du vrai par lequel il y a amendement ou éloignement. Il y a des faux qui concordent avec le bien de l'Église, et il y a des faux qui ne concordent point avec ce bien ; les faux qui concordent sont ceux dans lesquels est caché le bien, et qui ainsi par le bien peuvent être ployés vers les vrais ; les faux qui ne concordent point avec le bien de l'Église sont ceux dans lesquels est caché le mal, et qui ainsi ne peuvent être ployés vers les vrais. Quant au bien qui est intérieurement caché dans les vrais réels ou dans les vrais non-réels qui ont été ci-dessus appelés faux, et au mal qui est intérieurement dans les faux et aussi dans les vrais, il en est d'eux comme du prolifique dans la semence du fruit ; quand le fruit naît, toutes ses libres sont tournées vers le prolifique de la semence, et par un suc passant au travers elles le nourrissent et le- forment, mais quand il a été formé, les fibres rebroussent chemin et portent le suc à partir de la semence ; de là, la chair du fruit dépérit et pourrit, et ensuite elle sert d'humus au prolifique ; cela a pareillement lieu pour la semence elle-même, quand son prolifique commence de nouveau à se produire dans la terre : le prolifique dans les plantes correspond au bien dans l'homme, la semence elle-même correspond aux internes, et la chair du fruit autour de la semence correspond aux externes ; quand l'interne de l'homme est formé de nouveau ou régénéré, les scientifiques et les vrais qui appartiennent à l'homme Externe, sont comme les fibres du fruit, par lesquelles le suc est transporté vers l'interne, et dans la suite, quand l'homme a été régénéré, ils sont aussi séparés et servent d'humus ; pareille chose arrive à l'Interne de l'homme, auquel la semence correspond ; alors le bien, qui a été ainsi formé, produit un nouvel homme, comme le prolifique dans la semence produit un nouvel arbre ou une nouvelle plante ; ainsi toutes choses, deviennent nouvelles, et dans la suite elles sont multipliées et fructifiées éternellement : de là, l'homme nouveau devient comme un jardin et comme un paradis, auxquels il est même comparé dans la Parole. Cela est entendu par les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Semblable est le Royaume des deux à un grain de Sénevé, qu'un homme ayant prix sema dans son champ ; plus petit il est que toutes les semences ; mais quand il a crû, plus grand que les légumes il est, et il devient arbre, tellement que viennent les oiseaux du ciel, et ils font leurs nids dans ses branches. » - Matthieu 13:31-32 ;

D'après cela, on peut voir ce qui se passe à l'égard des vrais réels et non-réels, dans lesquels il y a intérieurement le bien, à savoir, que le bien, quand il a été formé, produit des vrais qui concordent avec le bien, lesquels, quoiqu'ils ne soient point des vrais réels, sont cependant acceptés comme réels, parce qu'ils se ressentent du bien, car ils en tirent leur essence et leur vie ; en effet, le bien prolifie et se produit par les vrais, et dans la production il est dans un continuel effort pour enfanter un nouveau bien, dans lequel il y ait un semblable prolifique ; c'est ainsi que fait le prolifique de la semence dans la plante ou dans l'arbre, quand il s'élance hors de terre pour produire de nouveaux fruits et de nouvelles semences : ruais il y a de perpétuelles variétés qui sont en rapport avec les biens formés par la vie de la charité selon les préceptes de la foi. On peut voir, d'après l'opposé, ce qui se passe à l'égard des faux dans lesquels il y a le mal, à savoir, qu'ils sont comme des arbres qui produisent de mauvais fruits, et qui doivent être arrachés et jetés au feu, selon les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Tout arbre bon des fruits bons fait, mais l'arbre pourri des fruits mauvais fait ; ne peut point arbre bon des fruits mauvais faire, ni arbre pourri des fruits bons faire : tout arbre ne faisant pas fruit bon, est coupé et dans le feu jeté ; donc d'après leurs fruits vous les connaîtrez. “ - Matthieu 7:17-18, 19, Matthieu 12:33,

Et dans Jean :

« Jésus dit : Comme le sarment ne peut fruit porter par lui-même, s'il ne demeure dans le cep, de même non plus vous, si en Moi vous ne demeurez : Moi, je suis le cep ; vous, les sarments ; celui qui demeure en Moi, et Moi en lui, celui-là porte du fruit en quantité, car sans Moi vous ne pouvez faire rien : si quelqu'un ne demeure pas en Moi, il sera jeté dehors comme le sarment ; et il sèche, et on le ramasse, et dans le feu on le jette, et il est brûlé. " - Jean 15:4-5, 6 :

De là, il est évident que tout bien qui portera quelque fruit vient du Seigneur, et que, s'il ne vient pas du Seigneur, ce n'est pas un bien.

  
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