Bibliorum

 

Exode 30:10

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10 Mais Aaron fera une fois l'an la propitiation sur les cornes de cet autel; il fera, [dis-je], la propitiation une fois l'an sur cet [autel] en vos âges, avec le sang de l'oblation pour le péché, faite pour les propitiations. C'est une chose très-sainte à l'Éternel.

from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #10240

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10240. Puisque par la lavation il est signifié aussi la Régénération, il en sera encore dit quelque chose : Celui qui ne sait pas que le Seigneur a parlé par des correspondances, tant dans les Prophètes que dans les Evangélistes, et qu'ainsi dans la Parole il y a un sens interne, ne peut savoir en aucune manière ce qui est entendu par ces expressions du Seigneur, dans Jean :

« En vérité, en vérité je te dis : Si quelqu'un n'a pas été engendré d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. L'Esprit (le vent), où il veut souffle, et sa voix tu entends ; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va ; ainsi est quiconque a été engendré de l'esprit. » - Jean 3:5-6, 8 :

Si ces expressions sont déroulées par les correspondances, on voit clairement quel en est le sens, car elles renferment des arcanes du ciel : D'après la correspondance, l'eau est le vrai de la foi, lequel vient manifestement à la perception dans l'homme naturel : l'Esprit est le Divin Vrai qui influe du Seigneur par l'interne de l'homme dans son externe ou dans le naturel ; de là vient la vie de la foi chez l'homme qui est régénéré : la chair est le propre de l'homme, qui n'est que mal : l'esprit souffle où il veut, signifie que le Seigneur par le Divin Vrai d'après la Miséricorde donne la vie nouvelle : sa voix tu entends, signifie que les vrais viennent à la perception dans l'homme externe ou naturel ; la voix est ce qui a été annoncé d'après la Parole : tu ne sais d'où il vient ni où il va, signifie que l'homme ne sait pas comment se fait la régénération, car elle est faite par le Seigneur au moyen d'arcanes innombrables et ineffables. Que d'après la correspondance les eaux soient les vrais de la foi, on le voit, numéro 28, 739, 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568, 9323, 10238 ; on voit aussi que l'esprit est le Divin Vrai dont provient la vie de la foi, numéro 9229, 9818 ; et la chair, le propre de l'homme, qui n'est que mal, numéro 8409 ; que souffler, c'est l'état de la vie de la foi, numéro 9281 ; et la voix, ce qui a été annoncé d'après la Parole, ainsi le vrai qui procède de la Parole, numéro 9926 ; qu'entendre, c'est la perception, numéro 9311, 9926 ; que venir et aller, ou entrer et sortir, c'est l'état de la chose depuis le commencement jusqu'à la fin, numéro 9927 ; que les arcanes de la régénération sont innombrables et ineffables, numéro 3179, 3573, 5398, 9334 (fin), 9336 ; et que ce qui s'opère dans l'homme interne, quand l'homme est dans le monde, n'est point perçu, mais qu'on perçoit ce qui s'opère dans l'homme externe ou naturel, numéro 10236.

  
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from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #8990

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8990. Et son maître lui percera l'oreille avec un poinçon, signifie le représentatif de l'obéissance : on le voit par la signification de l'oreille, en ce qu'elle est l'obéissance, numéros 2542, 3869, 4551, ; et par la signification de percer avec un poinçon, savoir, à la porte et au poteau, en ce que c'est attacher, ici, comme il s'agit de l'obéissance, c'est assujettir ; c'est pourquoi, aussitôt après il est dit qu'il le servira à perpétuité, c'est-à-dire qu'il obéira : de là, il est évident que le percement de l'oreille avec un poinçon à la porte ou au poteau par son maître, est lercprésen-la.i if de l'obéissance. D'après ce qui a été dit précédem-ment on peut voir comment les choses se passent, à savoir, que ceux qui sont dans les vrais seuls et non dans le bien correspondant, c'est-à-dire, qui sont dans la foi et non dans la charité, ne sont pas libres, mais sont serviteurs ; en effet, ceux qui agissent d'après le bien ou la char-ité sont libres, car ils agissent d'après eux-mêmes, parce qu'agir d'après le bien ou la charité, c'est agir d'après le cœur, c'est-à-dire, d'après la volonté, ainsi de soi-même, car ce qui appartient à la volonté de l'homme appartient à l'homme même ; et ce qui est fait d'après la volonté est dit sortir du cœur ; au contraire, ceux qui sont seulement dans les vrais de la foi, et non dans le bien de la charité, sont respectivement serviteurs, car ils n'agissent pas d'après eux-mêmes, parce qu'ils n'ont pas en eux le bien d'après lequel ils agissent, mais ils l'ont hors d'eux, et ils le font toutes les fois qu'ils se le rappellent : ceux qui sont tels jusqu'à la fin de leur vie demeurent après la mort dans cet état, et ne peuvent être conduits à l'état d'agir d'après l'affection de la charité, ainsi d'après le bien, mais ils agissent d'après l'obéissance. Ceux-ci, dans le Très-Grand Homme, qui est le Ciel, constituent les parties qui sont Tau service des intérieurs, comme les membranes et les peaux, numéros 8977, 8980. D'après cela, on peut voir comment la chose se passe à l'égard de la foi seule, par conséquent à l'égard de ceux qui d'après la doctrine placent la foi au premier rang, et le bien de la charité au second, et même au dernier ; ceux qui la placent ainsi en actua-lité, c'est-à-dire, dans la vie même, sont des serviteurs Hébreux dans le sens représentatif ; par là on peut conclure aussi comment la chose se passe à l'égard de ceux qui placent le tout du salut dans les vrais de la foi, et rien dans le bien de la charité, à savoir, rien en actualité ou dans la vie même, on peut conclure qu'ils ne peuvent pas entrer dans le ciel, car dans le ciel règne le bien, et non le vrai sans le bien ; et le vrai n'est le vrai, ou la foi n'est la foi, que chez ceux qui sont dans le bien. Que le percement de l'oreille avec un poinçon par le maître soit le représentatif de l'obéissance, cela est encore évident en ce que clouer l'oreille à la porte, c'est faire qu'il porte son attention sur ce que commande son maître qui est dans la chambre, ainsi c'est écouter continuellement, par conséquent obéir, ici dans le sens spirituel, faire ce que le bien veut et commande, car le maître du serviteur représente le bien spirituel, numéros 8981, 8986 : comme l'oreille signifie l'action d'écouter qui appartient à l'obéissance, de là, par une origine provenant du monde spirituel, a influé dans le langage humain l'expression de pincer l'oreille pour faire qu'on porte attention et qu'on se ressouvienne ; pareillement les expressions écouter quelqu'un, prêter l'oreille à quelqu'un, pour obéir ; car le sens intérieur d'un grand nombre de mots a découlé des correspondances provenant du monde spirituel ; de même que quand on dit Lumière spirituelle, et vue spirituelle, en parlant des choses qui appartiennent à la foi ; et quand on dit feu spirituel et vie spirituelle en parlant des choses qui appartiennent à l'amour. Si le percement de l'oreille était fait avec un poinçon, c'était parce que le poinçon signifie la même chose que le pieu ou le clou, savoir, l'attache ou l'adjonction, et dans le sens spirituel l'assujettissement à quelque chose ; mais le poinçon était un instrument de travail, servant pour cela même à représenter l'assujettissement à une obéissance perpétuelle chez le serviteur. Que les pieux ou les clous signifient l'attache ou l'adjonction, on le voit par les passages où ils sont nommés, comme dans . . .

  
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