Bibliorum

 

Genèse 24:7

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7 L'Eternel, le Dieu du ciel, qui m'a fait sortir de la maison de mon père et de ma patrie, qui m'a parlé et qui m'a juré, en disant: Je donnerai ce pays à ta postérité, lui-même enverra son ange devant toi; et c'est de là que tu prendras une femme pour mon fils.

from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #3157

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3157. Maintenant, si vous êtes, vous, pour user de miséricorde et de vérité avec mon seigneur, signifie l'examen de leur consentement d'après l'une et l'autre faculté, de la volonté et de l'entendement : on le voit par la signification de la miséricorde, en ce qu'elle appartient au bien ou à l'amour, numéros 3063, 3073, 3120 ; et par la signification de la vérité, en ce qu'elle appartient au vrai ou à la foi, numéros 3121, 3122 ; et comme le bien qui appartient à l'amour concerne la volonté et que le vrai qui appartient à la foi concerne l'entendement, et que ces paroles sont dites à Laban et à Béthuel, ainsi à des hommes, pour savoir s'ils useront de miséricorde et de vérité, elles signifient les choses qui proviennent de l'une et de l'autre faculté, savoir, de leur volonté et de leur entendement ; que ce soit l'examen du consentement, on le voit tant par ces paroles, en ce qu'il est dit « si vous êtes, vous, pour faire, » que par celles qui suivent, « déclarez-le moi, et si non, déclarez-le moi, et je regarderai à droite ou à gauche. »

Dans la régénération de l'homme laquelle est l'image de la glorification du Seigneur, numéro 3138, voici ce qui a lieu : le vrai de la foi est, à la vérité, appris ; mais il n'est pas reconnu, ni, à plus forte raison, reçu par le bien, s'il n'y a pas consentement de la part de l'une et de l'autre faculté, savoir, de la volonté et de l'entendement ; le consentement est la reconnaissance même, par elle se fait la réception, et même de la part de la volonté, car là est le bien : et quand le vrai de la foi a été reçu par la volonté, ou, ce qui est la même chose, par le bien, alors l'homme est régénéré, car alors la vrai est du bien, ou la foi est de la charité, ou elle est la charité elle-même quant à la vie, numéro 3121.

  
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from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #2343

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2343. Et ils mangèrent, signifie l'appropriation : on le voit par la signification de Manger, en ce que c'est être communiqué et être conjoint, par conséquent être approprié, ainsi qu'il a déjà été montré, numéro 2187. D'après tout ce qui a été dit et expliqué jusqu'à présent, on peut voir comment les choses qui sont contenues dans le Verset précédent et dans celui-ci sont liées ensemble dans le sens interne, en ce que les Anges signifient le Divin Humain et le Saint procédant du Seigneur ; se détourner, la résidence ; venir vers sa maison, être confirmé dans le bien ; faire un festin, cohabiter ; faire cuire des azymes, être purifié ; et manger, être approprié ; de là, ou voit manifestement quelle est la série des choses dans le sens interne, quoiqu'il n'en paraisse absolument rien dans le sens historique ; tel est l'ordre et telle est la série dans toutes les choses de la Parole tant en général qu'en particulier ; mais la série elle-même ne peut pas, dans l'explication des mots en particulier, se montrer clairement telle qu'elle est, car il en résulte que les choses se présentent séparées, et que la continuité du sens est brisée ; mais cette série peut se montrer clairement lorsqu'elles sont toutes en même temps considérées en une seule idée, ou perçues par une seule intuition de la pensée, ainsi qu'il arrive pour ceux qui sont dans le sens interne et en même temps dans la lumière céleste qui procède du Seigneur ; ceux-ci voient avec évidence, dans ces paroles, la progression entière de la réformation et de la régénération de ceux qui deviennent hommes de l'Eglise et qui sont représentés ici par Loth, savoir, en ce que d'abord ils perçoivent quelque chose de la tentation, et que lorsqu'ils persistent et sont vainqueurs, le Seigneur réside chez eux et les confirme dans le bien, les introduit auprès de Lui son Royaume, cohabite avec eux, et là les purifie et les perfectionne, et leur approprie en même temps les biens et les félicités, et cela par son Divin Humain et son Saint procédant. Que ce soit du Seigneur seul que vienne toute régénération ou toute vie nouvelle, par conséquent le salut, c'est, il 'est vrai, ce qui est connu dans l'Eglise, mais peu de personnes le croient ; si on ne le croit pas, c'est parce qu'on n'est pas dans le bien de la charité ; il est aussi impossible à ceux qui ne sont pas dans ce bien de le croire, qu'il l'est à un chameau de passer par le trou d'une aiguille, car le bien de la charité est l'humus même qui reçoit les semences de la foi ; le vrai et le bien sont en accord, mais le vrai et le mal ne le sont jamais, ils sont de nature opposée et ont de l'aversion l'un pour l'autre ; c'est pourquoi, autant l'homme est dans le bien, autant il peut être dans le vrai, ou autant il peut être dans le vrai, ou autant il est dans la charité, autant il peut être, dans la foi, surtout dans ce point principal de la foi, que tout salut vient du Seigneur. Que ce soit là le principal de la foi, c'est ce qu'on voit par plusieurs passages de la Parole, par exemple dans Jean :

« Dieu a tellement aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » - Jean 3:16.

Dans le même :

« Celui qui croit ait à vie éternelle, mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » - Jean 3:36.

Dans le même :

« L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en Celui que le Père a envoyé. » - Jean 6:29.

Dans le Même :

« C'est la volonté de Celui qui M'a envoyé, que quiconque voit le Fils et croit en Lui ait la vie éternelle, et que je le ressuscite au dernier Jour. » - Jean 6:40.

Dans le Même :

« Si vous ne croyez pas que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés. » - Jean 8:24.

Dans le Même : Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en Moi, quand il serait mort vivra ; mais quiconque vit et croit en Moi ne mourra point pour l'éternité. » - Jean 11:25-26.

Que personne ne puisse croire dans le Seigneur à moins qu'il ne soit dans le bien, ou que personne ne puisse avoir la foi à moins qu'il ne soit dans la charité, c'est aussi ce qu'on voit dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu. Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son Nom, qui étaient nés non de sangs, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. » - Jean 1:12-13 ;

Et dans le Même :

« Moi je suis le cep ; vous, les sarments, Celui qui demeure en Moi, et Moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruits, parce que sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en Moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il devient sec. De même que mon Père M'a aimé, de Même. Moi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour. C'est ici mon commandement ; que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. » - Jean 15:5-6, 9, 12.

D'après ces passages on peut voir que l'amour dans le Seigneur et la charité envers le Prochain sont la vie de la foi. Que ceux, au contraire, qui sont dans le mal, c'est-à-dire la vie dans la vie du mal, ne puissent nullement croire que tout salut vienne du Seigneur, c'est ce que j'ai pu voir par ceux de la Chrétienté qui étaient passés dans l'autre vie, même par ceux qui, dans la vie du corps, selon le doctrinal de la foi, avaient professé de bouche et même enseigné que sans le Seigneur il n'y a aucun salut, et qui cependant avaient été dans la vie du mal ; lorsque seulement on nommait le Seigneur en leur présence, aussitôt ils remplissaient leur sphère de purs scandales, car dans l'autre vie ce qu'ils ne font même que penser est aperçu, et ils répandent hors d'eux une sphère dans laquelle leur foi se manifeste telle qu'elle est, voir numéro 4394. Chez les mêmes, lorsque seulement on nommait l'amour ou la charité, on percevait comme quelque chose de ténébreux, de grumeleux en même temps, qui provenait de leur amour impur, et qui était d'une telle nature, qu'il éteignait, étouffait et pervertissait tout le perceptif de l'amour pour le Seigneur et de la charité envers le prochain ; telle est aujourd'hui la foi, qu'on dit sauver sans les biens de la charité. On demanda aussi à ces mêmes esprits quelle foi ils avaient eue, puisqu'ils déclaraient n'avoir pas eu celle qu'ils avaient professée de bouche dans la vie du corps ; ils dirent (car personne dans l'autre vie ne peut cacher ce qu'il pense) qu'ils avaient cru en un Dieu Créateur de l'univers ; mais ayant été examinés pour qu'on s'assurât s'il en était ainsi, on découvrit qu'ils n'avaient cru en aucun Dieu, mais qu'ils avaient pensé que toutes choses venaient de la nature, et que tout ce que l'on disait de la vie éternelle n'était que fable ; telle est la foi de tous ceux qui, au-dedans de l'Eglise, ne croient point au Seigneur, mais disent qu'ils croient en un Dieu Créateur de l'univers, car le vrai ne peut influer que du Seigneur, et le vrai ne peut être semé que dans le bien qui procède du Seigneur. Que le Divin Humain et le Saint procédant du Seigneur soient ce par quoi et d'après quoi il y a vie et salut, c'est ce qu'on sait d'une manière claire par les paroles de la Sainte Cène :

« Ceci est mon Corps, Ceci est mon Sang :

“ Il est évident que c'est là le Divin Humain du Seigneur, et que tout le Saint en procède : soit que l'on dise le Divin Humain, ou le Corps, ou la Chair, ou le Pain, ou le Divin Amour, c'est la même chose ; en effet, le Divin Humain du Seigneur est le pur Amour, et le Saint appartient à l'amour seul, mais le Saint de la foi en procède.

  
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