Bibliorum

 

Exode 24

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1 Dieu dit à Moïse: Monte vers l'Eternel, toi et Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix des anciens d'Israël, et vous vous prosternerez de loin.

2 Moïse s'approchera seul de l'Eternel; les autres ne s'approcheront pas, et le peuple ne montera point avec lui.

3 Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de l'Eternel et toutes les lois. Le peuple entier répondit d'une même voix: Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit.

4 Moïse écrivit toutes les paroles de l'Eternel. Puis il se leva de bon matin; il bâtit un autel au pied de la montagne, et dressa douze pierres pour les douze tribus d'Israël.

5 Il envoya des jeunes hommes, enfants d'Israël, pour offrir à l'Eternel des holocaustes, et immoler des taureaux en sacrifices d'actions de grâces.

6 Moïse prit la moitié du sang, qu'il mit dans des bassins, et il répandit l'autre moitié sur l'autel.

7 Il prit le livre de l'alliance, et le lut en présence du peuple; ils dirent: Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit, et nous obéirons.

8 Moïse prit le sang, et il le répandit sur le peuple, en disant: Voici le sang de l'alliance que l'Eternel a faite avec vous selon toutes ces paroles.

9 Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix anciens d'Israël.

10 Ils virent le Dieu d'Israël; sous ses pieds, c'était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté.

11 Il n'étendit point sa main sur l'élite des enfants d'Israël. Ils virent Dieu, et ils mangèrent et burent.

12 L'Eternel dit à Moïse: Monte vers moi sur la montagne, et reste là; je te donnerai des tables de pierre, la loi et les ordonnances que j'ai écrites pour leur instruction.

13 Moïse se leva, avec Josué qui le servait, et Moïse monta sur la montagne de Dieu.

14 Il dit aux anciens: Attendez-nous ici, jusqu'à ce que nous revenions auprès de vous. Voici, Aaron et Hur resteront avec vous; si quelqu'un a un différend, c'est à eux qu'il s'adressera.

15 Moïse monta sur la montagne, et la nuée couvrit la montagne.

16 La gloire de l'Eternel reposa sur la montagne de Sinaï, et la nuée la couvrit pendant six jours. Le septième jour, l'Eternel appela Moïse du milieu de la nuée.

17 L'aspect de la gloire de l'Eternel était comme un feu dévorant sur le sommet de la montagne, aux yeux des enfants d'Israël.

18 Moïse entra au milieu de la nuée, et il monta sur la montagne. Moïse demeura sur la montagne quarante jours et quarante nuits.

   

from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9394

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9394. Et il la mit dans les bassins, signifie chez l'homme dans les choses de sa mémoire : on le voit par la signification des bassins, en ce que ce sont les choses de la mémoire ; si les bassins sont les choses de la mémoire, c'est parce que les vases en général signifient, les scientifiques, numéros 1469, 1496, 3068, 3079, et que les scientifiques ne sont autres que des choses de la mémoire ; ici donc les bassins sont ces choses de la mémoire, dans lesquelles il y a les vrais Divins qui, en général, sont signifiés par le sang. Il sera dit en peu de mots ce que c'est que les scientifiques respectivement aux vrais et aux biens de la vie chez l'homme : Toutes les choses qui sont apprises et placées dans la mémoire, et peuvent être évoquées de là vers la vue intellectuelle, sont appelées scientifiques, et sont en elles-mêmes les choses qui constituent l'intellectuel de l'homme naturel ou externe : les scientifiques, étant des connaissances, servent à la vue de l'homme Interne ou rationnel comme de miroir pour voir les choses qui lui sont utiles ; car ils tombent sous l'aspect de l'homme Interne, comme tombent dans le monde matériel, sous l'aspect de l'homme externe, les champs couverts d'herbes, de fleurs, de moissons et d'arbres de divers genre, ou comme les jardins ornés de diverses productions utiles et agréables ; mais, dans les champs ou les jardins des choses de sa mémoire, la vue interne, qui est l'entendement, ne voit que celles qui conviennent aux amours, dans lesquels est l'homme, et qui sont favorables aux principes qu'il aime : c'est pourquoi, ceux qui sont dans les amours de soi et du monde ne voient que les choses qui sont favorables à ces amours, et ils appellent ces choses des vrais, et même par des illusions et des apparences ils les rendent semblables aux vrais ; et ensuite ils voient les choses qui concordent avec des principes arrêtés, que l'homme aime, parce qu'ils viennent de lui : de là il est évident que les scientifiques et les connaissances, qui sont les choses de la mémoire, servent à ceux qui sont dans ces amours, pour moyens de confirmer les faux contre les vrais, et les maux contre les biens, et par conséquent de détruire les vrais et les biens de l'Église ; de là vient que les érudits, qui sont tels, sont plus insensés que les simples, et nient chez eux le Divin, la Providence, le Ciel, l'Enfer, la vie après la mort, et les vrais de la foi ; cela est bien évident par les Erudits du Monde Européen aujourd'hui dans l'autre vie, où un grand nombre d'entre eux sont Athées dans le fond du cœur, car dans l'autre vie les cœurs parlent et non les bouches : maintenant, d'après cela, on voit de quel usage sont les connaissances et les scientifiques pour ceux qui pensent d'après les plaisirs des amours de soi et du monde. Mais il en est tout autrement chez ceux qui pensent d'après les plaisirs des amours célestes, qui sont les amours envers le Seigneur et à l'égard du prochain ; comme la pensée de ceux-ci est conduite par le Seigneur au moyen du ciel, ils ne voient et ne choisissent, dans les champs et dans les jardins, des choses de leur mémoire, que celles qui conviennent aux plaisirs de ces amours et concordent avec les doctrinaux de leur Église, doctrinaux qu'ils aiment ; pour ceux-ci les choses de la mémoire sont comme des paradis célestes, et sont aussi représentées et signifiées dans la Parole par des paradis, voir numéro 3220. De plus, il faut qu'on sache que les scientifiques ou les choses de la mémoire, quand elles deviennent choses de la vie de l'homme, s'évanouissent de la mémoire extérieure, comme ordinairement les gestes, les actions, les locutions, les réflexions, les intentions, en général les pensées et les affections de l'homme, quand par un continuel usage ou par habitude elles deviennent comme spontanées et naturelles ; mais ne deviennent choses de la vie de l'homme que celles qui entrent dans les plaisirs de ses amours, et forment ces plaisirs, ainsi celles qui entrent dans sa volonté ; sur ces choses, voir ce qui a été dit et expliqué, numéros ; sur la mémoire extérieure qui appartient au corps, et sur la mémoire intérieure qui appartient à l'esprit, voir numéros â. Si les scientifiques sont des vases, et sont signifiés dans la Parole par des vases de tout genre, tels que les bassins, les coupes, les cruches, et autres, c'est parce que chaque scientifique est une sorte de commun, qui contient en soi des particuliers et des singuliers concordants avec le commun, et parce que de tels communs ont été disposés en séries et comme en faisceaux, et que ces faisceaux et ces séries ont été rangés entre eux d'une telle manière, qu'ils représentent une forme céleste, et ainsi en ordre dans les très-singuliers jusqu'aux très-communs : on peut se former une idée de ces séries par les séries et les faisceaux musculaires dans le corps humain ; chaque faisceau y consiste en plusieurs fibres motrices, et chaque fibre motrice consiste en vaisseaux sanguins et en fibres nerveuses ; chaque faisceau musculaire, qui d'un mot commun est appelé muscle, est aussi recouvert de sa tunique, par laquelle il est distingué des autres ; il en est de même des petits faisceaux intérieurs, qui sont appelés fibres motrices ; mais néanmoins tous les muscles et dans les muscles les fibres motrices, qui sont dans tout le corps, ont été disposés dans un tel ordre, qu'ils concourent à chaque action au gré de la volonté, et cela, d'une manière incompréhensible : il en est de même des scientifiques de la mémoire, lesquels aussi sont de même excités par le plaisir de l'amour de l'homme, qui appartient à sa volonté, mais au moyen de la partie intellectuelle ; ce qui est devenu la vie de l'homme, c'est-à-dire, ce qui est devenu chose de sa volonté ou de son amour, excite ces scientifiques ; car l'homme intérieur a continuellement la vue en eux, et s'en délecte, en tant qu'ils conviennent aux amours ; et ceux qui entrent pleinement dans les amours, et deviennent spontanés et quasi-naturels, s'évanouissent de la mémoire externe, mais demeurent inscrits dans la mémoire interne, d'où ils ne sont jamais effacés ; ainsi les scientifiques deviennent choses de la vie. D'après cela, il est encore évident que les scientifiques sont comme les vases de la vie de l'homme intérieur, et que c'est de là que les scientifiques sont signifiés par les vases de divers genre, et ici par les bassins : les vases et les bassins signifient des choses semblables dans Ésaïe :

« Je le fixerai (comme) un clou dans un lieu sûr, afin qu'il soit en trône de gloire à la maison de son père, où l'on suspende toute la gloire de la maison de son père, des fils et des petits-fils, tous les vases (jusqu'au) plus petit, depuis les vases des bassins jusqu'à tous les vases des psaltérions. » - Ésaïe 22:23-24 ;

Là, dans le sens interne et représentatif, il s'agit du Divin Humain du Seigneur, et il est signifié que c'est par Lui et de Lui que procèdent tous les vrais et tous les biens depuis les premiers jusqu'aux derniers ; les vrais scientifiques de souche céleste sont les vases des bassins, et les vrais scientifiques de souche spirituelle sont les vases des psaltérions : et dans Zacharie :

« En ce jour-là, il y aura sur les sonnettes des chevaux : Sainteté à Jéhovah ; et seront les marmites dans la maison de Jéhovah, comme les bassins devant l'autel. » - Zacharie 14:20 ;

Les sonnettes des chevaux sont les vrais scientifiques qui proviennent d'un intellectuel illustré, numéros 2761, 2762, 5321 ; et les bassins devant l'autel sont les biens scientifiques : des choses semblables sont signifiées par les bassins de l'autel, - .

  
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from the Writings of Emanuel Swedenborg

 

Arcanes Célestes #5321

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5321. Et il le fit monter sur le second char, signifie le significatif que de lui vient toute doctrine du bien et du vrai : on le voit par la signification du char, en ce qu'il est la doctrine du bien et du vrai, ainsi qu'il va être expliqué ; d'où il suit que le faire monter sur un char est le significatif que cette doctrine vient de lui : ces paroles se réfèrent à celles qui ont été prononcées précédemment par Pharaon :

« Toi, tu seras sur ma maison, et sur ta bouche te baisera tout mon peuple, seulement par le trône je serai grand plus que toi, » Vers. 40. S'il est signifié que de Lui vient la doctrine du bien et du vrai, c'est parce que par Joseph est représenté le Seigneur quant au Divin spirituel, numéro 3971, 4669, ainsi quant au Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur, numéro 4723, 4727, duquel Divin Vrai procède le Céleste du spirituel : que le tout de la doctrine du bien et du vrai vienne de là, c'est parce que le Seigneur est la doctrine elle-même, car le tout de la doctrine procède de Lui, et le tout de la doctrine traite de Lui ; en effet, le tout de la doctrine traite du bien de l'amour et du vrai de la foi ; ce bien et ce vrai procèdent du Seigneur, c'est pourquoi le Seigneur est non-seulement dans l'un et l'autre, mais Il est même l'un et l'autre ; il est donc évident que la doctrine qui traite du bien et du vrai, traite du Seigneur seul, et qu'elle procède de son Divin Humain ; aucune chose de la doctrine ne peut jamais procéder du Divin Même, si ce n'est par le Divin Humain, c'est-à-dire, par la Parole qui, dans le sens suprême, est le Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur ; ce qui procède du Divin Même immédiatement ne peut pas même être saisi par les Anges dans le ciel intime, par la raison que cela est infini, et par conséquent surpasse toute conception même angélique ; mais ce qui procède du Divin Humain du Seigneur peut être saisi, parce que cela concerne Dieu comme un Divin Homme, dont on peut se former d'après l'Humain quelque idée, et l'idée qu'on s'est formée de l'Humain est acceptée, quelle qu'elle soit, pourvu qu'elle découle du bien de l'innocence, et qu'elle soit dans le bien de la charité ; voilà ce qui est entendu par les paroles du Seigneur dans Jean :

« Dieu, personne ne le vit jamais ; l'Unique-Engendré Fils, qui est dans le sein du Père, Lui L'a exposé. » Jean 1:18 ; dans le Même ;

« Vous n'avez jamais entendu la voix du Père, ni vu son aspect. » Jean 5:37 ; et dans Matthieu :

« Nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le révéler. » Matthieu 11:27. Dans la Parole, il est fait mention de Chars dans un grand nombre de passages, et à peine quelqu'un sait-il que là par eux sont signifiés les doctrinaux du bien et du vrai, et aussi les scientifiques qui appartiennent aux doctrinaux, par la raison que aucun spirituel n'entre dans l'idée, mais seulement le naturel historique, quand est nommé le char, comme aussi quand sont nommés les chevaux qui sont devant le char ; et cependant par les chevaux dans la Parole il est signifié les intellectuels, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, et par suite par le char les doctrinaux et les scientifiques des doctrinaux. Que les Chars soient les doctrinaux de l'Église, et aussi les scientifiques, c'est ce dont j'ai pu me convaincre par les chars que j'ai tant de fois vus dans l'autre vie ; il y a aussi un lieu à droite, près de la terre inférieure, où apparaissent des chars et des chevaux avec des écuries disposées en ordre ; là se promènent et s'entretiennent ensemble ceux qui ont été érudits dans le monde, et qui ont eu pour fin d'érudition la vie ; ces apparitions leur viennent des Anges des cieux supérieurs ; quand ceux-ci parlent des intellectuels, des doctrinaux et des scientifiques, de tels objets apparaissent alors aux esprits qui sont dans ce lieu. Que les chars et les chevaux aient de telles significations, on le voit très-clairement en ce qu'Elie apparut emporté dans le ciel par un char de feu et des chevaux de feu, et en ce que lui et Elisée ont été appelés Char d'Israël et ses cavaliers ; il en est ainsi parlé dans le Second Livre des Rois :

« Voici, un Char de feu et des chevaux de feu intervinrent entre eux, et Elie monta dans le tourbillon au ciel ; et Elischa (le) voyait et criait : Mon père ! mon père ! Char d'Israël et ses Cavaliers. » 2 Rois 2:11-12 ;

Et il est dit d'Elisée dans le même Livre :

« Lorsqu'Elischa était malade de la maladie dont il mourut, vers lui descendit Joasch, roi d'Israël, et il pleura devant ses faces, et il dit : Mon père ! mon père ! Char d'Israël et ses Cavaliers, » 2 Rois 13:14 ; la raison pour laquelle ils ont été appelés ainsi, c'est que l'un et l'autre, tant Élie qu'Elisée, ont représenté le Seigneur quant à la Parole, voir Préface Chapitre 18 à Genèse ; et numéro 2762, 5247 (fin). ; la Parole elle-même principalement est la doctrine du bien et du vrai, car le tout de la doctrine en provient ; c'était encore d'après la même raison que le serviteur, dont Jéhovah ouvrit les yeux, vit autour d'Elisée, la montagne pleine de chevaux et de chars de feu, » 2 Rois . Que le Char soit le doctrinal, et le Cheval l'intellectuel, on le voit aussi par d'autres passages dans la Parole, comme dans Ézéchiel :

« Vous serez rassasiés, sur ma table, de cheval et de char, de fort et de tout homme de guerre ; ainsi je donnerai ma gloire aux nations. » Apocalypse 19:18.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; que là par cheval et char il ne soit signifié ni cheval ni char, cela est évident pour chacun, car sur la table du Seigneur on se rassasiera non de ces choses, mais de celles qui sont signifiées par le cheval et le char, à savoir, d'intellectuels et de doctrinaux du bien et du vrai. Des choses semblables sont signifiées par les chevaux et par les chars dans les passages suivants ; dans David :

« Les chars de Dieu sont par doubles myriades, milliers d'anges de paix, le Seigneur en eux, Sinaï dans le sanctuaire. » Psaumes 68:18.

Dans le Même :

« Jéhovah s'enveloppe de lumière comme d'un vêtement, il étend les cieux comme une courtine, lambrissant avec les eaux ses chambres hautes ; il fait des nuées ses chars, il marche sur les ailes du vent. » Psaumes 104:2-3.

Dans Ésaïe :

« Prophétique du désert de la mer : Ainsi m'a dit le Seigneur : Pose la sentinelle ; ce qu'elle verra, qu'elle l'annonce ; elle vit donc , char, paire de cavaliers, char à âne, char à chameau, et elle écouta avec attention, grande attention ; car s'écria un lion : Sur le guet, Seigneur, moi je me tiens continuellement de jour, et sur mes gardes, moi, je suis aposté toutes les nuits ; or, voici, char d'homme, paire de cavaliers ; et il dit : Elle est tombée, elle est tombée, Babel ! » Ésaïe 21:1, 6-7, 8-9.

Dans le Même :

« Alors ils amèneront tous vos frères d'entre toutes les nations, en présent à Jéhovah, sur les chevaux, et sur le char, et sur les voitures couvertes, et sur les mulets, et sur les dromadaires, à la montagne de ma sainteté, à Jérusalem. » Ésaïe 66:20.

Dans le Même :

« Voici, Jéhovah dans le feu viendra, et comme la tempête (seront) ses chars. » Ésaïe 66:15.

Dans Habacuc :

« Est-ce contre les fleuves que s'est courroucé Jéhovah ? est-ce contre les fleuves (qu'est) ta colère ? est-ce contre la mer (qu'est) ton emportement, que tu montes sur tes chevaux ? tes chars (sont) le salue. » Habacuc 3:8.

Dans Zacharie :

« Je levai mes yeux, et je vis, et voici, quatre chars sortant d'entre deux des montagnes, et ces montagnes, montagnes d'airain ; au premier char des chevaux roux, au second char des chevaux noirs, au troisième char des chevaux blancs, et au quatrième char des chevaux tachetés. » Zacharie 6:1, 2, 3.

Et dans Jérémie :

« Ils entreront par les portes de cette cité, rois et princes, siégeant sur le trône de David, montant sur le char et sur les chevaux, eux et leurs princes, l'homme de Jehudah et les habitants de Jérusalem, et sera habitée cette cité pour l'éternité, » ; la cité qui sera habitée pour l'éternité, ce n'est point Jérusalem, mais c'est l'Église du Seigneur qui est signifiée par Jérusalem, numéro 402, 2117, 3654 : les rois qui entreront par les portes de cette cité, ce ne sont point des rois, mais ce sont les vrais de l'Église, numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068 ; ainsi, les princes ne sont pas non plus des princes, mais ce sont les choses principales du vrai, numéro 1482, 2089, 5044 ; ceux qui siègent sur le trône de David sont les Divins Vrais qui procèdent du Seigneur, numéro 5313 ; ceux qui montent sur le char et sur les chevaux sont les intellectuels et les doctrinaux qui proviennent de ces vrais, Les chars sont aussi très-souvent mentionnés dans les historiques de la Parole, et parce que tous les historiques de la Parole représentent et que tous les mots signifient des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur et dans l'Église, là aussi les chars signifient des choses semblables. Comme, dans la Parole, la plupart des expressions ont aussi le sens opposé, de même encore les chars, et dans ce sens ils signifient les doctrinaux du mal et du faux, puis les scientifiques qui les confirment ; comme dans ces passages.

Dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui descendent en Egypte pour du secours, et sur le cheval ils s'appuient, et ils se confient sur le char parce qu'il y en a beaucoup, et sur les cavaliers parce qu'il sont très-forts, mais ils ne regardent point au saint d'Israël. » Ésaïe 31:1.

Dans le Même :

« Par la main de tes serviteurs tu as blasphémé le Seigneur, et tu as dit : Par la multitude de mon char, moi, j'ai monté sur la hauteur des montagnes, sur les côtés du Liban, où je retrancherai la grandeur de ses cèdres, l'élite de ses sapins. » Ésaïe 37:24, c'est une réponse prophétique aux paroles orgueilleuses de Rabschaké, général du roi d'Aschur.

Dans Jérémie :

« Voici des eaux, montant du septentrion, qui deviendront en torrent inondant ; et elles inonderont la terre et sa plénitude, la ville et ceux qui y habitent ; et tout habitant de la terre hurlera, à cause du bruit du battement des sabots de ses forts chevaux, à cause du tumulte de son char, du fracas de ses roues. » Jérémie 47:2-3.

Dans Ézéchiel :

« A cause de la multitude de ses chevaux leur poussière te couvrira, à cause de la voix de cavalier et de roue et de char les murailles seront ébranlées, quand il viendra dans tes portes, comme on entre dans une ville forcée ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes les rues. » Ézéchiel 26:10-11.

Dans Haggée :

« Je renverserai le trône des royaumes, et je détruirai la force des royaumes des nations, je renverserai même le char et ceux qui le montent, et les chevaux et leurs cavaliers descendront. » .

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le char d'Éphraïm et le cheval de Jérusalem, je retrancherai l'arc de guerre ; au contraire, il parlera de paix aux nations. » Zacharie 9:10.

Dans Jérémie :

« L'Egypte, comme le fleuve, monte ; et comme les fleuves sont agitées ses eaux ; car elle a dit : Je monterai, je couvrirai la terre, je détruirai la ville et ceux qui y habitent ; montez, chevaux, entrez en fureur, chariots. » Jérémie 46:8-9. Par les chevaux et les chars avec lesquels les Égyptiens poursuivirent les fils d'Israël, et avec lesquels Pharaon entra dans la mer de Suph, où les roues des chars furent déplacées, et par plusieurs choses qui concernent les chevaux et les chars, et qui font la plus grande partie de cette description, Exode 14 : Vers. 6, 7, 9, 17, 23, 25, 26, et Exode 15:4, 19, sont signifiés les intellectuels, les doctrinaux et les scientifiques du faux, et par suite les rationnels, qui pervertissent et éteignent les vrais de l'Eglise ; c'est leur destruction et leur mort qui y sont décrites.

  
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