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Jérémie 51:51

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51 [Mais vous direz] : nous sommes honteux des reproches que nous avons entendus; la confusion a couvert nos faces, en ce que les étrangers sont venus contre les Sanctuaires de la maison de l'Eternel.

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #4747

Proučite ovaj odlomak

  
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4747. Et voici, une caravane de Jischmaélites venait de Giléad, signifie ceux qui sont dans le bien simple, tel que celui dans lequel sont les nations : on le voit par la représentation des Jischmaélites, en ce qu'ils sont ceux qui sont dans le bien simple quant à la vie, et par suite dans le vrai naturel quant à la doctrine, numéro 3263 ; et par la signification de Giléad, en ce que c'est le bien extérieur par lequel est d'abord initié l'homme quand il est régénéré, numéro 4117, 4124 ; de là il est évident que la caravane de Jischmaélites venant de Giléad, signifie le bien tel qu'il est chez les nations, c'est-à-dire, chez ceux qui sont dans un tel bien simple. Comment ces choses se passent, on peut le voir par ce qui a été dit jusqu'à présent et par ce qui suit ; ceci sera seulement rapporté par avance : Ceux qui sont au dedans de l'Église et se sont confirmés contre les Divins vrais, surtout contre ceux-ci, que l'Humain du Seigneur est Divin, et que les œuvres de la charité font tout pour le salut, s'ils se sont confirmés contre ces vrais, non-seulement par la doctrine, mais aussi par la vie, ils se sont réduits quant aux intérieurs dans un tel état, que dans la suite ils ne peuvent en aucune manière être amenés à les recevoir, car ce qui a été une fois confirmé par la doctrine et en même temps par la vie, reste éternellement ; ceux qui ne connaissent pas l'état intérieur de l'homme, peuvent croire que tout homme, de quelque manière qu'il se soit confirmé contre ces vrais, peut néanmoins dans la suite les recevoir facilement, pourvu qu'il soit convaincu ; mais il m'a été donné de savoir par de semblables gens dans l'autre vie, au moyen d'une expérience souvent répétée, que cela est impossible ; en effet, ce qui est confirmé par la doctrine, l'intellectuel en est imbu, et ce qui est confirmé par la vie, le volontaire en est imbu ; ce qui a été enraciné dans l'une et l'autre vie de l'homme, à savoir, dans la vie de son entendement et dans la vie de sa volonté, ne peut être déraciné ; l'âme de l'homme elle-même, qui vit après la mort, en a été formée, et elle est telle, que jamais elle ne s'en retire : c'est pour cela même que le sort de ceux qui sont au dedans de l'Église, chez lesquels il en est ainsi, est pire que le sort de ceux qui sont hors de l'Église ; car ceux qui sont hors de l'Église, lesquels sont appelés Gentils, ne se sont pas confirmés contre ces vrais, parce qu'ils ne les ont pas connus ; c'est pourquoi ceux d'entre eux qui ont vécu dans une mutuelle charité, reçoivent facilement les Vrais Divins, sinon dans le monde, du moins dans l'autre vie ; voir ce qui a été rapporté d'après l'expérience sur l'état et le sort des nations et des peuples dans l'autre vie, numéro . De là vient que, quand une nouvelle Eglise est instaurée par le Seigneur, elle est instaurée, non chez ceux qui sont au dedans de l'Église, mais chez ceux qui sont au dehors, c'est-à-dire, chez les gentils : il en est très-souvent question dans la Parole : ceci est rapporté par avance, afin qu'on sache ce qui est signifié par Joseph jeté par ses frères dans une fosse, et ensuite retiré de cette fosse par des Midianites et vendu à des Jischmaélites, car les frères de Joseph représentaient ceux qui, au dedans de l'Église, se sont confirmés contre le Divin Vrai, surtout contre ces deux vrais, que l'Humain du Seigneur est Divin, et que les œuvres de la charité font tout pour le salut, et cela non-seulement par la doctrine, mais aussi par la vie, tandis que les Jischmaélites représentent ceux qui sont dans le bien simple, et les Midianites ceux qui sont dans le vrai de ce bien ; il est dit des Midianites qu'ils ont tiré Joseph de la fosse, et des Jischmaélites qu'ils l'ont acheté : quant à ce qui est signifié en ce qu'ils l'ont conduit en Egypte, et que là ils l'ont vendu à Potiphar, chambellan de Pharaon, on le verra dans ce qui suit.

  
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Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #4117

Proučite ovaj odlomak

  
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4117. Et il mit ses faces vers la montagne de Giléad, signifie le bien qui est là : on le voit par la signification de la montagne, en ce qu'elle est le céleste de l'amour, c'est-à-dire, le bien, numéro 795, 1430, avec lequel il y a conjonction ; Giléad signifie la qualité de ce bien : comme le fleuve était la limite, et là le premier degré de conjonction, ainsi qu'il a été dit, c'est pour cela que la montagne de Giléad, qui était de ce côté du Jourdain, signifie le bien avec lequel il y a ce premier degré de conjonction. La terre de Giléad, où était la montagne, se trouvait au nombre des limites de la terre de Canaan entendue dans un sens large ; elle était en deçà du Jourdain, et elle échut en héritage aux Rubénites et aux Gadites, et principalement à la demi-tribu de Manassé ; et parce que les héritages s'étendaient jusque-là, il est dit qu'elle était au nombre des limites de la terre de Canaan entendue dans un sens large ; qu'elle leur fût échue en héritage, on le voit dans Moïse, Nombres 32:1, .Deutéronome 3:8, : c'est pourquoi, quand la terre de Canaan était présentée dans son ensemble, on disait depuis Giléad jusqu'à Dan, et dans un autre sens, depuis Béer-schébah jusqu'à Dan, car Dan était aussi une limite, numéro 1710, 3923 ; qu'on ait dit : Depuis Béer-schébah jusqu'à Dan on le voit numéro 2858, 2839 ; et : Depuis Giléad jusqu'à Dan, on le voit dans Moïse :

« Moïse monta des plaines de Moab sur le mont Nébo, sommet du Pisgah, qui (est) vers Jéricho, où Jéhovah lui montra la terre de Giléad jusqu'à Dan.Deutéronome 34:1 ; et dans le Livre des Juges :

« Giléad qui habite au-delà du Jourdain, et Dan, pourquoi craindrait-il les navires ? » Juges 5:17. Comme Giléad était une limite, il signifie dans le sens spirituel un premier bien, qui appartient aux sensuels du corps, car c'est dans le bien ou l'agrément des sensuels qu'est avant tout initié l'homme qui est régénéré ; Giléad est pris dans ce sens chez les Prophètes, par exemple, dans Jérémie 8:20, , Ezéch . Abd. 19. Psaumes 60:8, 9 ; et dans le sens opposé, Osée 6:8, 12:12.

  
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