Biblija

 

Jérémie 51:44

Studija

       

44 Je punirai aussi Bel à Babylone, et je tirerai hors de sa bouche ce qu'il avait englouti, et les nations n'aborderont plus vers lui; la muraille même de Babylone est tombée.

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #10287

Proučite ovaj odlomak

  
/ 10837  
  

10287. Et qui en donnerait sur un étranger, signifie la conjonction avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi avec ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal : on le voit par la signification de donner sur quelqu'un, quand il s'agit des Divins vrais qui sont signifiés par l'onguent aromatique, en ce que c'est conjoindre ; et par la signification de l' étranger, en ce que c'est celui qui n'est pas de l'Église, ainsi celui qui ne reconnaît pas le Seigneur, et qui par suite est dans les maux et dans les faux ; car celui qui ne reconnaît pas le Seigneur n'est pas de l'Église ; et celui qui nie le Seigneur est dans les maux et dans les faux, puisque le bien et le vrai ne viennent, pas d'autre part que du Seigneur ; que les étrangers signifient de tels hommes, on le verra par les passages de la Parole qui vont suivre ; mais auparavant il sera dit quelque chose sur la conjonction du Divin Vrai avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur : Cette conjonction est la profanation ; en effet, la profanation est la conjonction du Divin Vrai avec les faux d'après le mal ; et cette conjonction, qui est la profanation, n'existe que chez ceux qui ont d'abord reconnu les choses qui sont de l'Église, et principalement le Seigneur, et ensuite les nient, et non chez les autres ; car par la reconnaissance des vrais de l'Église et du Seigneur, il se fait une communication avec les cieux, et par suite une ouverture des intérieurs de l'homme vers le ciel ; et par le reniement ensuite il se fait une conjonction de ces mêmes intérieurs avec les faux d'après le mal ; en effet, toutes les choses que l'homme reconnaît restent implantées, car il ne périt rien de ce qui est entré chez l'homme par la reconnaissance. L'état de l'homme chez qui il y a profanation consiste en ce qu'il a communication avec les cieux et en même temps avec les enfers, avec les cieux par les vrais, et avec les enfers par les faux du mal ; de là, dans l'autre vie se fait la dilacération, d'après laquelle le tout de la vie intérieure périt ; ceux-là, après la dilacération, apparaissent à peine comme des hommes, mais ils sont comme des os brûlés dans lesquels il y a peu de vie : voir sur la profanation ce qui a déjà été dit et montré, à savoir, que ceux qui profanent sont ceux qui ont d'abord reconnu les vrais Divins, et qui ensuite les nient, numéro 1001, 1010, 1059, 2051, 3398, 4289, 4601, 6348, 6960, 6963, 6971, 8394 ; que ceux qui les ont nié dès l'enfance, comme les juifs et autres, ne profanent point, numéro 593, 1001, 1010, 1059, 3398, 3489, 6963 ; et que le Seigneur veille principalement à ce que chez l'homme la profanation ne se fasse point, numéro 301, 302, 303, 1327, 1328, 2426, 3398, 3402, 3489, 6595. Mais il faut qu'on sache qu'il y a plusieurs genres de profanations, et que chacun de ces genres a un grand nombre d'espèces ; en effet, il y a ceux qui profanent les biens de l'Église, et ceux qui profanent les vrais de l'Église ; ceux qui profanent beaucoup, et ceux qui profanent peu ; ceux qui profanent intérieurement, et ceux qui profanent extérieurement de plus en plus ; ceux qui profanent par la foi contre les vrais et les biens de l'Église, ceux qui profanent par la vie, et ceux qui profanent par le culte : de là, pour les profanateurs existent un grand nombre d'enfers, qui sont distincts entre eux selon les diversités des profanations ; les enfers des profanations du bien sont par derrière, et les enfers des profanations du vrai sont sous les pieds et sur les côtés ; ils sont plus profonds que les enfers des autres maux, et ils sont rarement ouverts. Que les étrangers soient ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, et ne veulent point le reconnaître, soit au dehors ou au dedans de l'Église, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et dans le sens abstrait des personnes, les maux et les faux du mal, c'est ce qu'on voit dans la Parole d'après un grand nombre de passages : il est dit ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, parce que ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur ne peuvent faire autrement que d'être dans les maux et dans les faux du mal, car c'est du Seigneur que procède tout bien et tout vrai du bien ; c'est pourquoi, ceux qui nient le Seigneur sont dans les maux et dans les faux du mal, selon les paroles du Seigneur dans Jean :

« Si vous ne croyez pas que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés. " - Jean 8:24.

Que les étrangers soient ceux-là, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe :

« Votre terre est une solitude, vos villes ont été brûlées par le feu ; votre humus devant vous, des étrangers le dévoreront ; et il y aura une solitude comme un bouleversement par des étrangers. » - Ésaïe 1:7.

Ici par la terre il n'est pas entendu la terre, ni par les villes et l'humus, des villes et l'humus ; mais par la terre il est entendu l'Église, pareillement par l'humus, et par les villes les vrais de l'Église, appelés doctrinaux, qui sont dits avoir été brûlés par le feu, quand ils ont été consumés par les maux des amours de soi et du monde ; de là, on voit clairement ce qui est signifié par cela que

« des étrangers dévoreront l'humus, » à savoir, que les maux et les faux du mal consumeront l'Église ; et par cela que

« la terre sera une solitude ; » que la terre soit l'Église, on le voit aux articles cités, numéro 9325 ; et pareillement l'humus, numéro 566, 1068 ; il a aussi été montré que les villes sont les doctrinaux de l'Église, ainsi les vrais de l'Église, numéro 2268, 2451, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493 ; et que le feu est le mal des amours de soi et du monde, numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141.

Dans Jérémie :

« L'ignominie a couvert nos faces, quand sont venus des étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah. " - Jérémie 51:51.

Les étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah sont les maux et les faux du mal contre les biens et les vrais de l'Église ; on appelait étrangers ceux d'entre les nations, qui servaient dans l'Église Juive ; et par les nations de cette terre sont signifiés aussi les maux et les faux, numéro 9320.

Dans le Même :

« Tu dis : C'en est fait, non ; mais j'aimerai des étrangers, et après eux j'irai. " - Jérémie 2:25 ;

-aimer des étrangers et aller après eux, c'est aimer les maux et les faux du mal, et les adorer.

Dans Ézëchiel :

« L'épée j'amènerai sur vous, et je vous livrerai dans la main d'étrangers. » Jérémie 40:8, 9 ; amener l'épée, ce sont les faux d'après le mal qui combattent contre les vrais d'après le bien ; livrer dans la main des étrangers, c'est pour qu'ils croient et servent ces faux ; que l'épée soit le vrai qui combat contre les faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294.

Dans le Même :

« De la mort des incirconcis tu mourras, dans la main des étrangers. » - Jérémie 28:10.

Les incirconcis sont ceux qui sont dans les amours impurs et dans les cupidités de ces amours quant à la vie, quoiqu'ils soient dans les doctrinaux, numéro 2049, 3412, 3413, 4462, 7045, 7225 ; leur mort est la mort spirituelle ; dans la main des étrangers, c'est dans les maux mêmes et dans les faux du mal.

Dans le Même :

« Jérusalem, femme adultère ! sous son mari, elle reçoit les étrangers. » - ;

-Jérusalem, femme adultère, c'est l'Église dans laquelle le bien a été adultéré ; recevoir les étrangers, c'est reconnaître par la vie et par la doctrine les maux et les faux du mal.

Dans Joël :

« Jérusalem sera sainteté, et des étrangers ne passeront plus par elle. » - ; ici aussi Jérusalem est l'Église, mais l'Église dans laquelle le Seigneur est reconnu, et dans laquelle on vit du bien et on croit aux vrais qui procèdent du Seigneur ; des étrangers ne passeront plus par elle, c'est-à-dire que les maux et les faux du mal qui proviennent de l'enfer n'entreront point en elle.

Dans David :

« Des étrangers se sont élevés contre moi, et des violents ont cherché mon âme. » Psaumes 54:5 ; ici encore les étrangers sont les maux et les faux du mal ; les violents sont les mêmes qui font violence aux biens et aux vrais : ceux qui ne considèrent que le sens littéral de la Parole n'entendent par les étrangers que ceux qui sont hors de l'Église, et pensent que ceux-là s'élèveraient contre David, mais dans les cieux il n'entre rien de la personne, il n'y entre que les choses qui sont signifiées, numéro 8343, 8985, 9007 ; ainsi ce sont non pas les étrangers, mais au lieu des étrangers les choses étrangères, c'est-à-dire, celles qui ont été aliénées de l'Église, ainsi les maux et les faux du mal qui détruisent l'Église ; par David, contre qui ils s'élèveraient, il est aussi perçu le Seigneur, numéro 1888, 9951.

Dans Moïse :

« Il a abandonné le Dieu qui l'avait fait, et il a méprisé le rocher de son salut ; à la Jalousie ils L'ont provoqué par des étrangers.Deutéronome 32:15-16 ; abandonner Dieu et mépriser le rocher du salut, c'est nier le Seigneur ; provoquer par des étrangers, c'est par les maux et par les faux du mal ; que le Rocher soit le Seigneur quant aux vrais de la foi, on le voit, numéro 8581. En outre, ailleurs, les étrangers auesi sont les maux et les faux, par exemple, Ésaïe 25:2, 4, Ézéchiel 31:11-12. Comme les étrangers signifiaient ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et par suite dans le sens abstrait les maux et les faux du mal, c'est pour cela qu'il fut défendu

« que l'étranger mangeât des choses saintes. » - Lévitique 22:10.

Que

« l'étranger s'approchât de la fonction du sacerdoce, ou de la garde du sanctuaire ; et s'il s'en approchait il devait être tué. » - , ; et aussi

« de brûler du parfum avec un feu étranger ; pour en avoir brûlé, Nadab et Abihu fils d'Aharou furent consumés par le feu du ciel, » Lévitique 10:1-2.

Car le feu saint, qui était près de l'autel, signifiait l'amour Divin ; le feu étranger signifiait l'amour infernal, et par suite aussi les maux et les cupidités de ces maux, voir numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141. Il y a aussi des étrangers (alienigenœ) désignés dans la Langue originale par un autre mot que les étrangers (alieni), et ceux-là signifient les faux mêmes ; par exemple, dans les Lamentations :

« Jéhovah ! regarde notre ignominie ; notre héritage a été transporté à des étrangers (ad aliènes), et nos maisons à des étrangers (ad alienigenas). » - Lamentations 5:1-2.

Dans Obadie :

« Des étrangers (alieni) ont emmené en captivité sa force, et des étrangers (alienigense) sont entrés dans ses portes, et sur Jérusalem ils jetteront le sort. » - Vers. , 11 ; jeter le sort sur Jérusalem, c'est détruire l'Église, et en dissiper les vrais.

Dans Zéphanie :

« Je ferai la visite sur les princes et sur les fils du roi, et sur tous ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger (alienigenae). » - Zéphanie 1:8.

Ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger sont ceux qui sont dans les faux ; car les princes et les fils du roi, sur lesquels la visite sera faite, sont les principaux vrais, et dans le sens opposé les principaux faux ; que les princes signifient ces faux, on le voit, numéro 1482, 2089, 5044 ; que les rois soient les vrais mêmes, et dans le sens opposé les faux mêmes, on le voit, numéro 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; delà, les fils du roi sont ceux qui en proviennent.

Dans David :

« Délivre-moi, et arrache-moi de la main des fils de l'étranger (alienigense), dont la bouche prononce la vanité, et dont la droite est une droite de mensonge. » - Psaumes 144:7-8, 11.

Que les fils de l'étranger soient ceux qui sont dans les faux, ainsi les faux, cela est bien évident, car il est dit,

« dont la bouche prononce la vanité et dont la droite est une droite de mensonge ; en effet, la vanité est la fausseté de la doctrine, et le mensonge le faux de la vie, numéro 9248.

  
/ 10837  
  

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #5954

Proučite ovaj odlomak

  
/ 10837  
  

5954. Et à eux tous il donna pour chacun des habits de rechange, signifie les vrais initiés au bien : on le voit par la signification des habits, en ce qu'ils sont les vrais, ainsi qu'il va être montré ; de là, les habits de rechange sont les vrais qui sont nouveaux, et les vrais deviennent nouveaux quand ils sont initiés au bien, car alors ils reçoivent la vie ; en effet, il s'agit de la Conjonction de l'homme Naturel avec l'homme Spirituel, ou de l'homme Externe avec l'homme Interne ; quand la conjonction se fait, les vrais sont changés et deviennent nouveaux, car ils reçoivent la vie par l'influx du bien, voir ci-dessus numéro 5951 : que changer d'habits ait été un représentatif que les saints vrais étaient revêtus, et que c'est aussi pour cela qu'il y avait des habits de rechange, on le voit, numéro 4545. Si dans la Parole les Habits signifient les Vrais, c'est parce que les vrais revêtent le bien à peu près comme les vaisseaux revêtent le sang, et les fibres l'esprit : si l'Habit est le significatif du vrai, c'est parce que les esprits et aussi les anges apparaissent couverts de vêtements, et chacun selon les vrais qui sont chez lui, de vêtements blancs ceux qui sont dans les vrais de la foi d'où provient le bien, et de vêtements d'une blancheur resplendissante ceux qui sont dans les vrais de la foi qui proviennent du bien, car le bien est transparent par le vrai, de là la splendeur ; voir numéro 5248. Que les Esprits et les Anges apparaissent dans des vêtements, c'est aussi ce qu'on peut voir d, 'après la Parole, où il est rapporté que des Anges ont été vus ; comme dans Matthieu :

« L'apparence de l'Ange assis auprès du sépulcre du Seigneur était comme un éclair, et son vêtement, blanc comme de la neige. » - Matthieu 28:3.

Dans Jean :

« Sur les trônes je vis vingt-quatre anciens assis, couverts de vêtements blancs. » - Apocalypse 4:4.

Dans le Même :

« Celui qui était assis sur le Cheval blanc était couvert d'un vêtement teint de sang, et son Nom est appelé la Parole de Dieu : ses armées dans le Ciel Le suivaient sur des Chevaux blancs, vêtues de fin lin blanc et net. » - , 14.

Les Vêtements blancs comme de la neige, et le fin lin blanc, signifient les saints vrais, car le blanc et la blancheur resplendissante se disent des vrais, numéro 3301, 3993, 4007, 5319 ; et cela, parce qu'ils approchent très-près de la lumière, et que la Lumière qui procède du Seigneur est le Divin Vrai ; aussi quand le Seigneur fut transfiguré, ses vêtements apparurent-ils comme la Lumière, ainsi qu'il est dit dans Matthieu :

« Quand Jésus fut transfiguré, sa face resplendit comme le Soleil, et ses Vêtements devinrent comme la Lumière. » - Matthieu 17:2.

Que la Lumière soit le Divin Vrai, on le sait dans l'Église ; et qu'elle soit comparée à un vêtement, on le voit dans David :

« Jéhovah s'enveloppe de Lumière comme d'un Vêtement. » - Psaumes 104:2.

Que les vêtements soient les vrais, on le voit clairement par un grand nombre de passages dans la Parole, comme dans Matthieu :

« Le Roi, étant entré pour voir ceux qui étaient à table, aperçut là un homme non vêtu d'un habit de noces ; et il lui dit : Ami, comment es-tu entré ici n'ayant pas un habit de noces ; c'est pourquoi il fut jeté dans les ténèbres de dehors. » - Matthieu 22:11-12, 13.

Qui sont ceux qui sont entendus par l'homme non vêtu d'un habit de noces, on le voit, numéro 2132.

Dans Ésaïe :

« Réveille-toi, réveille-toi, revêts-toi de ta force, Sion ; revêts-toi de tes habits d'ornement, Jérusalem, ville de sainteté, parce que chez toi ne continueront plus à venir l'incirconcis et le souillé. » - Ésaïe 52:1 ;

Les habits d'ornement sont les vrais d'après le bien.

Dans Ézéchiel :

« Je te vêtis de broderie, et je te chaussai de taisson, et je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie ; tes vêtements, (étaient) fin lin et soie et broderie ; de la fine farine, du miel et de l'huile tu mangeais. " - Ézéchiel 16:10, 13.

Il s'agit de Jérusalem, par laquelle il y est entendu l'Église Ancienne spirituelle, qui fut instaurée par le Seigneur, après que l'Église Très-Ancienne Céleste eut expiré ; les vrais dont cette église fut gratifiée sont décrits par des vêtements ; la broderie est le scientifique ; quand le scientifique est réel, il apparaît aussi comme de la broderie, et comme du galon, dans l'autre vie, c'est ce qu'il m'a aussi été donné de voir ; le fin lin et la soie sont les vrais d'après le bien, mais ces vrais dans le ciel ; comme ils sont là dans la lumière du ciel, ils sont très-resplendissants et transparents.

Dans le Même :

« Le fin lin en broderie d'Egypte fut ce que tu déployais ; et l'hyacinthe et la pourpre des îles d'Élischah furent ta couverture. » - Ézéchiel 27:7.

Là, il s'agit de Tir, par laquelle sont représentées les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, qui, lorsqu'elles sont réelles, sont le fin lin en broderie d'Egypte ; l'hyacinthe et la pourpre sont le bien qui en provient ou le bien du vrai.

Dans David :

« Toute glorieuse la fille de Roi, de tissus d'or (est) son vêtement ; dans des broderies elle sera amenée au Roi. » Psaumes 45:14-15.

La fille de Roi, c'est l'affection du vrai ; son vêtement de tissus d'or, ce sont les vrais dans lesquels est le bien ; les broderies sont les vrais infimes.

Dans Jean :

« Tu as quelque peu de Noms dans Sardes, qui n'ont point souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec Moi en (vêtements) blancs, parce qu'ils sont dignes. Le vainqueur, celui-là sera couvert de vêtements blancs. “ - Apocalypse 3:4-5 ;

-ne point souiller ses vêtements, c'est ne point corrompre les vrais par les faux.

Dans le Même :

« Heureux celui qui veille et garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu, et qu'on ne voie pas sa honte. » - .

Les vêtements sont de même les vrais ; ce sont les vrais de la foi, tirés de la Parole, qui sont particulièrement signifiés par les vêtements ; celui qui ne s'est pas acquis des vrais tirés de la Parole, ou qui ne s'est pas acquis des vrais ou vraisemblances tirés de sa religiosité, comme les gentils, et ne les a pas appliqués à la vie, n'est pas dans le bien, quoiqu'il s'imagine y être ; car, puisqu'il n'a aucun vrai tiré de la Parole ou de la religiosité, il se laisse, au moyen des raisonnements, conduire par les mauvais esprits aussi bien que par les bons, et ainsi ne peut être défendu par les Anges cela est entendu par

« veiller et garder ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu, et qu'on ne voie pas sa honte. Dans Zacharie :

« Jéhoschua était dans des Habits souillés, et il se tenait ainsi devant l'Ange, qui dit à ceux qui se tenaient devant lui : Otez les habits souillés de dessus lui. Et il lui dit : Vois, j'ai fait passer de dessus toi ton iniquité, et en te couvrant d'habits de rechange. » - Zacharie 3:3-4 ;

Les habits souillés sont les vrais corrompus par les faux qui proviennent du mal ; c'est pourquoi après que ses habits ont été ôtés et que d'autres ont été pris, il est dit :

« Vois, j'ai fait passer de dessus toi ton iniquité ; que l'iniquité ne passe point par un changement d'habits, chacun peut le savoir ; de là aussi chacun peut conclure que le changement d'habits a été un représentatif, comme aussi l'action de laver les habits qui fut ordonnée quand ils se purifiaient, par exemple, quand ils approchèrent de la montagne de Sinaï, - Exode 19:14 ;

Et quand ils étaient nettoyés de leurs impuretés, - Lévitique 11:25, , Nombres 8:6, , .

Car les nettoiements des impuretés se font par les vrais de la foi, parce que ces vrais enseignent ce que c'est que le bien, la charité, le prochain, la foi, que le Seigneur existe, qu'il y a un Ciel, une vie éternelle ; on ne sait pas ce que sont ces choses sans les vrais qui les enseignent, et même on n'en connaît pas l'existence ; qui sait par soi-même autrement, sinon que le bien de l'amour de soi et de l'amour du monde est l'unique chose qui soit pour l'homme un bien, car l'un et l'autre amour est le plaisir de sa vie ? et qui peut connaître, sinon d'après les vrais de la foi, qu'il y a un autre bien qui peut être appliqué à l'homme, à savoir, le bien de l'amour envers Dieu, et le bien de la charité à l'égard du prochain, et que la vie céleste est dans ces biens, et qu'autant l'homme ne s'aime pas plus que les autres et n'aime pas le monde plus que le ciel, autant du Seigneur par le ciel il influe de ce bien ? D'après cela, on peut voir que la purification, qui a été représentée par l'action de laver les habits, se fait par les vrais de la foi.

  
/ 10837