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Jérémie 51:19

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19 La portion de Jacob n'est point comme ces choses-là; car c'est celui qui a tout formé, et il est le lot de son héritage; son Nom est l'Eternel des armées.

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #8868

Proučite ovaj odlomak

  
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8868. Il faut aussi parler en peu de mots des Vrais qui sont d'autre part que d'après le Seigneur : Ce sont en général ceux dans lesquels le Seigneur n'est pas ; le Seigneur n'est pas dans les vrais chez l'homme, alors que l'homme nie le Seigneur et le Divin du Seigneur, et aussi quand il Le reconnaît et que néanmoins il croit que le bien et le vrai viennent non du Seigneur, mais de lui-même, et que par suite il s'arroge la justice : et même les vrais, dans lesquels le Seigneur n'est pas, sont ceux qui sont tirés de la Parole, surtout du sens de sa lettre, et qui sont expliqués en faveur de la domination et du lucre ; ces vrais en eux-mêmes sont des vrais parce qu'ils sont tirés de la Parole, mais ils ne sont pas des vrais parce qu'ils sont expliqués à contre-sens et ainsi pervertis ; c'est là ce que le Seigneur entend par ces paroles dans Matthieu :

« Si quelqu'un vous dit : Voici, ici est le Christ, ou là ; ne (le) croyez point ; car il s'élèvera de faux-Christs et de faux prophè tes, et ils donneront des signes grands et des prodiges, au point d'induire en erreur, si possible, même les élus. » - Matthieu 24:23-24, 25, 26, voir numéro 3900 : et dans Luc :

« Voyez à ne pas être » séduits, car plusieurs viendront en Mon Nom, disant : Moi je (le) suis ; et le temps est proche ; n'allez donc pas après eux. » - Luc 21:8.

Les vrais qui sont d'après le Seigneur sont toujours des vrais d'après le Seigneur dans la forme interne, et les vrais qui ne sont pas d'après le Seigneur apparaissent seulement des vrais dans la forme externe, mais dans la forme interne ils ne sont pas des vrais, car au dedans ils sont ou des choses vaines, ou des faux, ou des maux : pour que le vrai soit le vrai, il faut qu'il ait en lui la vie, car le vrai sans la vie n'est pas le vrai de la foi chez l'homme, et la vie ne vient pas d'autre part que du bien, c'est-à-dire , du Seigneur par le bien ; si donc le Seigneur n'est pas dans le Vrai, le Vrai est sans vie, ainsi il n'est pas le vrai ; mais si le faux est en lui, ou si le mal est en lui, le vrai lui-même chez l'homme est le faux ou le mal ; car ce qui est en dedans fait l'es-sence , et même dans l'autre vie brille à travers l'externe : maintenant, d'après ces explications, on peut voir comment on doit entendre qu'il ne faut pas penser sur les vrais d'autre part que d'après le Seigneur. Comme il y en a peu qui sachent comment la chose se passe à l'égard des vrais qui dans la forme interne sont des vrais, ainsi qui vivent par le Seigneur, il en sera dit quelque chose d'a-.près l'expérience.

Dans l'autre vie, on perçoit clairement chez quiconque y parle, ce qui en dedans est caché dans les paroles de son langage, par exemple, si ce qui est en dedans a été fermé ou a été ouvert, puis quelle affection il y a ; si c'est l'affection du bien, le dedans est souple ; si c'est l'affection du mal, le dedans est dur, et ainsi du reste : chez les Anges du Ciel, toutes les expressions de leur langage sont ouvertes jusqu'au Seigneur, et cela est clairement perçu, et même entendu d'après la souplesse et d'après sa qualité ; par là on sait aussi ce qui est intérieurement renfermé dans les vrais, si c'est le Seigneur ou non ; les vrais dans lesquels est le Seigneur sont des vrais qui vivent ; mais les vrais dans lesquels n'est pas le Seigneur sont des vrais qui ne vivent pas ; ceux qui vivent sont les vrais de la foi d'après l'amour pour le Seigneur et d'après la charité envers le prochain ; ceux qui ne vfrent pas, sont des non-vrais, parce qu'en dedans il y a l'amour de soi et l'amour du monde : par là les esprits et les anges peuvent être discernés dans l'autre vie, car chacun d'eux a des vrais selon sa vie, c'est-à-dire , selon ce qui règne universellement chez lui.

  
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Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #987

Proučite ovaj odlomak

  
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987. Sur toute bête de la terre signifie sur les cupidités qui appartiennent à l'âme. C'est ce qui résulte de la signification de la bête, dans la Parole, ou les bêtes signifient les affections ou les cupidités ; les affections du bien, si ces bêtes sont douces, utiles, pures ; les affections du mal ou les cupidités, si elles sont cruelles, inutiles, impures. Voir sur ce sujet les numéros 45, 46, 142, 143, 246, 776. Ici, comme elles signifient les cupidités, elles sont appelées bêtes de la terre et non bêtes du champ. Quant à ce qui regarde la domination de l'homme régénéré sur les cupidités, il faut savoir que ceux qui croient qu'ils peuvent par eux-mêmes dominer sur les maux, sont dans une très-grande erreur, et ne sont nullement régénérés ; car l'homme n'est que mal ; il est un amas de maux ; toute sa volonté n'est que mal ; c'est ce qui a été dit chapitre 8: vers. 21.

« L'imagination du cœur de l'homme est mauvaise dès sa jeunesse. » Il m'a été montré par une expérience frappante que l'homme ou l'esprit, on même l'ange, considéré en lui-même, ou en d'autres termes, que tout son propre est l'excrément le plus vil, et que, abandonné à lui-même, il ne respire que haine, vengeance, cruauté et adultère crapuleux : voilà ce qui constitue son propre, voilà ce qui constitue sa volonté. Quiconque réfléchit peut s'en convaincre, en considérant seulement que l'homme, quand il nait, est l'être le plus vil entre tous les animaux et toutes les bêtes ; et quand il grandit et devient son maître, si les liens extérieurs qui résultent de la loi, et si les liens qu'il se fait à lui-même pour devenir très-puissant et très-riche, ne l'en empêchaient, il se précipiterait dans tous les crimes et ne s'arrêterait pas qu'il n'eut subjugué tous les hommes et ne se fut emparé de toutes les richesses de l'univers ; il n'épargnerait que ceux qui se soumettraient à lui comme de vils esclaves. Tel est chaque homme, quoique ceux qui sont dans l'impossibilité et dans l'impuissance et retenus par les liens dont je viens de parler ne perçoivent pas cela ; mais qu'on leur donne la possibilité et la puissance, et que l'on relâche ces liens qui les arrêtent, on les verra se précipiter, autant qu'ils le pourront, dans tous les crimes. Ce n'est pas ainsi qu'agissent les animaux ; ils naissent dans un certain ordre de la nature ; ceux qui sont féroces et voraces font du mal aux autres, mais seulement pour se défendre. Et s'ils les dévorent c'est pour apaiser leur faim ; car est-elle satisfaite, ils ne nuisent à aucun autre. Mais il en est tout autrement de l'homme. On peut -voir par là ce que c'est que le propre de l'homme, et ce que c'est que sa volonté. Puisque l'homme est lui-même un mal si grand, un excrément si vil, il en résulte qu'il ne peut jamais par lui-même dominer sur le mal, et non seulement sur le mal mais même sur l'enfer ; car chaque homme communique avec l'enfer au moyen des mauvais esprits ; c'est de là que le mal qui est chez lui est excité. D'après ce qui précède chacun peut savoir, et pour peu qu'il ait le jugement sain, peut conclure que c'est le Seigneur seul qui domine sur le mal chez l'homme et sur l'enfer qui est chez l'homme. Pour que le mal puisse être subjugué chez l'homme, c'est-à-dire pour qu'il puisse y avoir subjugation de l'enfer qui s'efforce à chaque moment de faire irruption dans l'homme et de le perdre pour l'éternité, l'homme est régénéré par le Seigneur et doué d'une nouvelle volonté, qui est la conscience, par laquelle le Seigneur Seul opère tout Bien. Voilà ce qui est de foi, c'est-à-dire que l'homme n'est que mal, et que tout bien vient du Seigneur : c'est pourquoi l'homme doit non seulement savoir ces vérités, mais il doit même les reconnaître et les croire ; s'il ne les reconnait ni ne les croit dans la vie du corps, elles lui sont montrées d'une manière frappante dans l'autre vie.

  
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