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Exode 21:2

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2 Si tu achètes un esclave Hébreu, il te servira six ans, et au septième il sortira pour être libre, sans rien payer.

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #8993

Proučite ovaj odlomak

  
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8993. Et quand aura vendu un homme sa fille pour servante, signifie l'affection du vrai d'après le plaisir naturel : on le voit par la signification de la fille d'un homme, en ce qu'elle est l'affection du vrai, car la fille signifie l'affection, numéros 2362, 3963, et l'homme le vrai, numéro 3134, comme aussi l'Israélite qui ici est entendu par l'homme, numéros 5414, 5879, 5951, 7957, 8234 ; et par la signification de servante, en ce que c'est l'affection externe ou naturelle, numéros 2567, 3835, 3849 ; de là, la fille d'un homme vendue pour servante, signifie l'affection du vrai d'après le plaisir de l'affection naturelle. Par le plaisir naturel est entendu le plaisir qui découle de l'amour de soi et de l'amour du monde ; ceux qui par là sont dans l'affection du vrai, sont ceux qui apprennent les doctrinaux de l'Église, qu'on nomme vrais de la foi, soit pour le profit, soit pour les honneurs, et non pour la vie ; ces sortes d'affections du vrai, qui découlent non du bien spirituel mais du plaisir naturel, sont représentées par la fille d'un homme Israélite vendue pour servante ou en servitude, car tout ce qui tire son origine de l'amour de soi, ou de l'amour du monde, n'est pas libre, mais est en servitude ; ce que c'est que la liberté et ce que c'est que la servitude, on le voit, numéros 892, 905, 1947, , 6205. Dans le sens interne de ce qui va suivre, il est décrit comment la chose se passe à l'égard des affections du vrai qui tirent leur origine de ces amours. Il ne faut par oublier que l'affection réelle du vrai est de vouloir et de désirer savoir les vrais mêmes de la foi pour un usage bon comme fin, et pour la vie, mais que l'affection non-réelle du vrai est de vouloir et de désirer les vrais pour soi-même, ainsi pour obtenir des honneurs et acquérir des profits ; ceux qui sont dans l'affection du vrai provenant de cette origine-ci, ne s'inquiètent point si les choses qu'ils savent sont des vrais réels, pourvu qu'elles soient de celles qui peuvent être prônées comme des vrais ; ils s'attachent donc seulement à confirmer les doctrinaux de leur Église, dans laquelle ils sont nés, soit que ces doctrinaux soient des vrais ou qu'ils ne soient pas des vrais ; ils sont aussi dans les ténèbres'quant aux vrais eux-mêmes ; car les fins mondaines qui sont les profits, et les fins corporelles qui sont les honneurs, les aveuglent entièrement : quant à ceux qui sont dans l'affection réelle du vrai, c'est-à-dire, qui désirent savoir les vrais pour un usage bon et pour la vie, ils restent aussi dans les doctrinaux de leur Église jusqu'à ce qu'ils parviennent à l'âge où ils commencent à penser d'après eux-mêmes, alors ils scrutent les écritures et supplient le Seigneur de les illustrer, et quand ils sont illustrés, ils se réjouissent de cœur ; car ils savent que sans l'examen de l'Écriture d'après l'affection réelle du vrai, s'ils fussent nés où il y "à une autre doctrine de l'Église, et même où existe la plus grande hérésie, ils y seraient restés ; par exemple, s'ils fussent nés Juifs, ou Sociniens. Par là on voit clairement qui sont et quels sont ceux qui sont dans l'affection réelle du vrai, et qui sont et quels sont ceux qui sont dans l'affection non réelle du vrai ; ceux qui sont dans l'affection réelle du vrai sont dans le sens représentatif les filles d'hommes d'entre les Israélites, et ceux qui sont dans l'affection non réelle du vrai sont dans le sens représentatif les servantes d'entre les filles d'Israël.

  
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Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #2362

Proučite ovaj odlomak

  
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2362. Voici, j'ai deux filles qui n'ont point connu d'homme, signifie les affections du bien et du vrai : on le voit par la signification des filles, en ce qu'elles sont les affections, ainsi qu'il a été dit, numéros 489, 490, 491 ; elles n'ont point connu d'homme signifie que le faux n'avait pas souillé ces affections ; car l'homme (vir) signifie le rationnel vrai, et dans le sens opposé, le faux, numéros 265, 759, 1007 : il y a deux affections, celle du bien et celle du vrai, Voir numéros 4997 ; celle-là, ou l'affection du bien, constitue l'Église céleste et est nommée dans la Parole, Fille de Sion et aussi Fille Vierge de Sion, mais l'autre, ou l'affection du vrai, constitue l'Église spirituelle et est nommé, dans la Parole, Fille de Jérusalem ; par exemple dans Ésaïe :

« Elle t'a méprisé, elle s'est moquée de toi, la Fille Vierge de Sion ; derrière toi elle a hoché la tête, la fille de Jérusalem. » - Ésaïe 37:22. 2 Rois 19:21.

Dans Jérémie :

« Que comparerai-je à toi, ô Fille de Jérusalem ? A quoi t'égalerai-je, et (comment) te consolerai-je, Vierge Fille de, Sion ? » - Jérémie 2:13.

Dans Michée :

« Toi, ô tour du troupeau, coteau de la Fille de Sion, il viendra jusqu'à toi, et la domination première, le Royaume reviendra à la Fille de Jérusalem.

Michée 4:8.

Dans Zéphanie :

« Réjouis-toi, Fille de Sion ; fais retentir tes cris, Israël ; sois dans l'allégresse et tressaille dans tout ton cœur, Fille de Jérusalem. » - Zéphanie 3:14.

Dans Zacharie :

« Tressaille de joie, Fille de Sion ; fais retentir tes cris, Fille de Jérusalem ; voici, ton Roi viendra à toi. » - Zacharie 9:9. Jean 12:15.

Que l'Eglise céleste, ou le Royaume céleste du Seigneur, soit nommée Fille de Sion, en raison de l'affection du bien, c'est-à-dire, en raison de l'amour dans le Seigneur Lui-Même, c'est encore ce que l'on voit dans Ésaïe 10:32; 16:1; 52:2; 62:11 ; Jérémie 4:31; 6:2, 23. , 4, 8, 10. Tich. Lamentations 4:10, . Psaumes 9:15.

Et que l'Église spirituelle, ou le Royaume spirituel du Seigneur, soit appelée Fille de Jérusalem, en raison de l'affection du vrai, et ainsi en raison de la charité envers le prochain, c'est ce qu'on voit, - Lamentations 2:15.

Dans la Première Partie, plusieurs fois il a été question de ces deux Églises et exposé quelle est l'une et quelle est l'autre. De ce que l'Église Céleste est dans l'amour envers le prochain par l'amour dans le Seigneur, elle est assimilée principalement à une Fille non-mariée ou à une vierge et elle est même aussi appelée vierge, comme dans Jean :

« Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes, car ils sont Vierges ; ce sont ceux qui suivent l'Agneau partout où il va, car ils sont sans tache devant le trône de Dieu. » - Apocalypse 14:4-5.

Pour que cela fût aussi représenté dans l'Eglise Juive, il avait été enjoint aux prêtres de ne pas prendre pour épouses des veuves, mais de prendre des vierges.

Lévitique 21:13-14, 15. Ézéchiel 44:22.

On peut voir, d'après les choses que renferme ce verset, combien la Parole est Pure dans le sens interne, quoiqu'elle paraisse autrement dans la lettre ; en effet, quand on lit ces paroles : Voici, je vous prie, j'ai deux filles qui n'ont point connu d'hommes, que je les amène, je vous prie, vers vous, et faites-leur selon qu'il sera bon à vos yeux ; seulement ne faites rien à ces Hommes, il ne se présente à l'idée autre chose qu'une sorte d'impureté, surtout à l'idée de ceux qui sont dans la vie du mal, mais on voit par l'explication jusqu'à quel point ces paroles sont chastes dans le sens interne, puisqu'elles signifient les affections du bien et du vrai et la béatitude que devaient percevoir de leur jouissance ceux qui ne violent pas le Divin et le Saint du Seigneur.

  
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