Biblija

 

Nombres 15:9

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9 on présentera en offrande, avec le veau, trois dixièmes de fleur de farine pétrie dans un demi-hin d'huile,

Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #9224

Proučite ovaj odlomak

  
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9224. Le premier-né de tes fils tu Me donneras, signifie toutes les choses de la foi qui sont produites par ces biens et par ces vrais, savoir, doivent être attribuées au Seigneur et non à soi : on le voit par la signification du premier-né des fils, en ce que ce sont toutes les choses de la foi de l'Église, numéros 2435, 6344, 7035, 7039, 7778, 8042 ; et par la signification de Me donner, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur. Toutes les choses de la foi, qui sont signifiées par le premier-né des fils, sont les choses qui proviennent du bien de la charité, car la loi existe par ce bien ; en effet, les vrais, qu'ils soient pris de la Parole, ou de la doctrine de l'Église, ne peuvent en aucune manière devenir vrais de la foi, à moins qu'il n'y ait un bien dans lequel ils soient implantés ; et cela, parce que c'est l'intellectuel qui le premier reçoit les vrais, puisqu'il les voit et les introduit vers la volonté ; et que, quand ils sont dans la volonté, ils sont alors dans l'homme, car la volonté est l'homme lui-même ; celui donc qui s'imagine que la foi est la foi chez l'homme, avant que l'homme veuille les vrais, et que d'après le vouloir il les fasse, se trompe lourdement ; les vrais de la foi eux-mêmes n'ont pas non plus la vie auparavant : tout ce qui appartient à la volonté est appelé bien, parce que cela est aimé ; ainsi le vrai devient bien, ou la foi devient charité dans la volonté. Il y a deux discussions qui ont infesté l'Église dès les premiers temps ; l'une, si la foi était le premier-né de l'Eglise, ou si c'était la charité ; l'autre, si la foi séparée d'avec la charité sauve ; si ces deux discussions ont existé, ce fut parce que les vrais qui appartiendront à la foi sont aperçus par l'homme, tandis que le bien qui appartiendra à la charité n'est pas aperçu avant que l'homme ait été régénéré ; car les vrais de la foi entrent par le chemin externe, savoir, par l'ouïe, et se reposent dans la mémoire, et de là se présentent dans l'intellectuel ; mais c'est par le chemin interne, savoir, par l'homme interne, que le bien de la charité influe du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le ciel, et par cette raison il ne vient pas à l'aperception avant que les vrais, qui sont nommés vrais de la foi, commencent à être aimés pour un usage bon et pour la vie, ce qui arrive quand ils deviennent choses de la volonté : c'est donc de là qu'on a dit que la foi était le premier-né de l'Église, et qu'on lui a attribué le droit de primogéniture, c'est-à-dire, le droit de priorité et de supériorité sur le bien de la charité ; et cependant le bien de la charité est en actualité antérieur et supérieur, et le vrai de la foi l'est seulement en apparence, voir numéros 3325, 3494, 3539, 3548, 3553, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701, 4925, 4926, 4928, 4930, 4977, 5351, 6258, 6269, 6272, 6273. Si l'homme de l'Église a été dans l'obscur sur ce sujet, c'est parce qu'il n'avait pas perçu que toutes choses dans l'univers se rapportent au bien et au vrai, et qu'elles se rapportent à l'un et à l'autre pour qu'il existe quelque chose ; et il n'avait pas perçu que dans l'homme il y a deux facultés, l'Entendement et la Volonté, que le Vrai se rapporte à l'Entendement, et le Bien à la Volonté, et que s'ils ne se rapportent pas à l'un et à l'autre, ils ne sont pas appropriés à l'homme ; comme ces choses étaient dans l'obscur, et que cependant c'est sur elles que sont fondées les idées de la pensée de l'homme, voilà pourquoi l'erreur n'a pas pu être manifestée devant l'homme naturel, tandis que cependant si elle eût été une fois manifestée, l'homme de l'Église aurait vu comme dans une lumière claire, d'après la Parole que le Seigneur Lui-même a prononcée, d'innombrables choses sur le bien de la charité, et que ce bien est le principal de l'Église, et que la foi n'est pas ailleurs que dans ce bien : le bien de la charité, c'est faire le bien d'après vouloir le bien. Il aurait vu aussi les erreurs qu'introduit la doctrine de la foi séparée d'avec la charité ; par exemple, que l'homme peut vouloir le mal et croire le vrai, par conséquent que le vrai concorde avec le mal ; puis aussi, que la foi peut faire la vie du ciel chez l'homme dont la vie est infernale, qu'une vie peut par conséquent être transférée dans une autre, et qu'ainsi ceux qui sont dans l'enfer peuvent être élevés dans le ciel, et vivre parmi les anges une vie contraire à la vie antérieure ; ne considérant pas que vivre une vie contraire à la vie dont on s'était imbu dans le monde, c'est être privé de la vie ; et que ceux qui essaient de vivre ainsi sont comme ceux qui sont à l'agonie, et qui terminent leur vie dans des tourments affreux. De telles erreurs, et un très-grand nombre d'autres, sont introduites par la doctrine de la foi séparée d'avec la charité.

  
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Iz Swedenborgovih djela

 

Arcanes Célestes #3023

Proučite ovaj odlomak

  
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3023. Je t'adjurerai par Jéhovah, Dieu du ciel et Dieu de la terre, signifie l'engagement très-saint devant le Divin qui est dans les suprêmes et dans les choses qui en procèdent : on le voit par la signification d'adjurer, en ce que c'est engager par serment, car l'adjuration n'est autre chose qu'un engagement, et c'est l'engagement le plus saint quand il est par Jéhovah, Dieu du ciel et Dieu de la terre, c'est-à-dire, devant le Divin qui est au-dessus et qui est au-dessous, ou, ce qui est la même chose, devant le Divin qui est dans les suprêmes et dans les choses qui en procèdent : puisque ceci est dit du Seigneur, Jéhovah Dieu du ciel est Jéhovah Lui-Même qui est appelé le Père, de qui il a été conçu, qui est ainsi sa Divine Essence, car la conception même a donné l'Essence même d'après laquelle il fut ; Jéhovah Dieu de la terre est alors Jéhovah qui est appelé le Fils, ainsi son Humaine Essence, cette Essence a existé par l'Essence Divine, quand le Seigneur l'eut faite aussi Divine ; ainsi Jéhovah Dieu du ciel signifie le Divin qui est dans les suprêmes, et Jéhovah Dieu de la terre, le Divin dans les choses qui procèdent des suprêmes. Mais le Seigneur est appelé Jéhovah Dieu du ciel d'après son Divin qui est dans les cieux, et Dieu de la terre d'après son Divin qui est dans les terres ; le Divin dans les cieux est aussi ce qui est chez l'homme dans ses internes, et le Divin sur la terre, ce qui est dans ses externes ; en effet, les internes de l'homme sont son ciel, parce que par eux il a été conjoint aux anges, tandis que ses externes sont sa terre, car par eux il a été conjoint aux hommes, numéros 82, 913, , 1733 ; quand l'homme a été régénéré, les internes influent dans les externes, et les externes sont par les internes : de là, on peut aussi savoir ex-que c'est que les Internes de l'Église, et ce que c'est que les Externes de l'Église.

  
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