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Jérémie 51:62

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62 Et tu diras : Eternel, tu as parlé contre ce lieu-ci pour l'exterminer, en sorte qu'il n'y ait aucun habitant, depuis l'homme jusqu'à la bête, mais qu'il soit réduit en désolations perpétuelles.

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L’Apocalypse Révélée #758

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758. Vers. 18:3. Parce que du vin de la fureur de sa scortation ont bu toutes les nations, et que les rois de la terre avec elle ont commis scortation, signifie qu'ils ont fabriqué des dogmes abominables, qui sont des adultérations et des profanations du bien et du vrai de la Parole, et qu'ils en ont imbu tous ceux qui sont nés et ont été élevés dans les Royaumes soumis à leur domination. Que ces choses soient signifiées par ces paroles, on peut le voir par les explications données ci-dessus, Nos. 631, 632, et Nos. 720, 721, , où sont des paroles semblables ; il n'est pas besoin d'y rien ajouter, si ce n'est que des choses semblables sont dites de Babel, dans Jérémie :

— « Calice d'or, Babel, dans la main de Jéhovah, enivrant toute la terre ; de son vin ont bu les nations, c'est pourquoi elles sont folles. » — Jérémie 51:7 ;

— puis, « que soit Babel en sifflement ; quand ils seront échauffés, je les mettrai en festins et je les enivrerai, afin qu'ils bondissent, et qu'ils s'endorment d'un sommeil séculaire, et ne se réveillent point. » — Jérémie 51:39.

— Par le vin qu'ils boivent, et dont ils s'enivrent, sont signifiés leurs dogmes ; on peut voir ci-dessus, No. 754, combien ces dogmes sont abominables ; parmi eux est aussi cet abominable dogme, que les œuvres qui sont faites selon les doctrinaux font les mérites, transportant le mérite et la justice du Seigneur dans ces œuvres, et ainsi dans ceux qui les font, lorsque cependant le tout de la charité et le tout de la foi, ou tout bien et tout vrai, viennent du Seigneur, et que ce qui vient du Seigneur demeure chose du Seigneur en ceux qui reçoivent ; car ce qui vient du Seigneur est un Divin, qui ne peut jamais devenir le propre de l'homme : le Divin peut être chez l'homme, mais non dans son propre, car le propre de l'homme n'est que mal ; c'est pourquoi, celui qui s'attribue le Divin comme propre, non-seulement le souille, mais même il le profane ; le Divin venant du Seigneur est exactement séparé du propre de l'homme et élevé au-dessus de ce propre, et il n'y est jamais plongé. Mais comme ils ont transféré en eux tout le Divin du Seigneur et se le sont ainsi approprié, il découle d'eux comme d'une source qui n'est que bitume découle une eau bitumineuse quand il pleut. Il en est de même de ce dogme, que la justification est une réelle sanctification, et que leurs saints sont saints en eux-mêmes, lorsque cependant le Seigneur seul est Saint, — Apocalypse 15:4.

— Voir de plus grands détails sur le Mérite dans le Traité DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM ET DE SA DOCTRINE CÉLESTE, publié à Londres en 1758, Nos. 150 à 158.

  
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Arcanes Célestes #7601

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7601. Et le lin, signifie le vrai du naturel extérieur : cela est évident par la signification du lin, en ce que c'est le vrai, mais le vrai du naturel extérieur, ainsi qu'il va être exposé ; qu'il y ait un naturel extérieur et un naturel intérieur, on le voit numéro 4570, 5118, 5497, 5649 ; et qu'il y ait en conséquence dans le naturel un vrai et un bien intérieurs et un vrai et un bien extérieurs , on le voit numéros 3293, 3294 ; le vrai et le bien du naturel extérieur sont signifiés par le lin et par l'orge, et le bien et le vrai du naturel intérieur, par le froment et par l'épeautre. Dans ce Verset et dans le suivant, il s'agit des vrais et des biens qui ont été détruits et dévastés, et des biens et des vrais qui n'ont point été détruits ni dévastés ; ainsi des vrais et des biens qui ont été cachés et mis en réserve pour l'usage, et de ceux qui n'ont été ni cachés ni mis en réserve ; car chez les méchants, quand ils sont dévastés, c'est-à-dire, séparés d'avec les vrais et les biens, et abandonnés à leurs maux et à leurs faux , ils sont alors dévastés quant à ces vrais et à ces biens qui sont dans le naturel extérieur et y ont été adjoints aux faux et aux maux ; que ces vrais et ces biens regardent en bas, et ne peuvent par cette raison être mis en réserve, on le verra ci-dessous numéros 7604, 7607 : au contraire les vrais et les biens du naturel intérieur ne sont point dévastés, mais sont portés davantage en dedans et y sont mis en réserve pour l'usage ; et alors la communication entre le naturel intérieur et le naturel extérieur est tellement fermée, que rien du bien et du vrai ne peut influer du naturel intérieur dans le naturel extérieur, si ce n'est seulement une sorte de commun, par lequel les méchants peuvent raisonner et enchaîner des arguments pour confirmer les faux et les maux. Ces biens et ces vrais qui sont mis en réserve, sont signifiés dans la Parole par les restes, voir numéros 468, 530, 560, 561, 576, 661, 798, 1738, 1906, 2284, 5135, 5342, 5344, 5897, 5898, 5899, 6156, 7556. Maintenant, dans ces deux Versets, il s'agit de ces deux sortes de vrais et de biens, et elles sont signifiées par le lin et par l'orge qui furent frappés, parce que l'orge était en épi mûrissant et le lin en tuyau, et par le froment et l'épeautre qui ne furent point frappés, parce qu'ils étaient cachés. Si le lin signifie le Vrai, c'est d'après les représentatifs dans le ciel ; dans le ciel, ceux qui sont dans le Vrai du naturel apparaissent vêtus de blanc, et ce blanc apparaît comme de lin ; le vrai même du naturel y est aussi représenté comme un tissu de fils très-purs de lin ; ces fils à l'instar des fils de soie apparaissent brillants, d'une belle transparence et doux, et le vêtement qui en est composé est semblable, si le vrai qui est ainsi représenté provient du bien ; au contraire, ces fils qui sont comme des fils de lin n'apparaissent ni transparents, ni brillants, ni doux, mais ils sont comme durs et fragiles, et cependant blancs, si le vrai qui est ainsi représenté ne provient pas du bien. D'après cela, on peut voir maintenant ce que signifient les Anges qui apparurent vêtus de lin blanc devant des hommes, par exemple ceux dont il est parlé dans Jean :

« Et il sortit du temple sept Anges, ayant les sept plaies, vêtus d'un lin blanc et éclatant, et la poitrine ceinte de ceintures d'or. » - Apocalypse 15:6 :

Dans Daniel :

« J'élevai mes yeux et je vis, et voici, un homme vêtu de lin, dont les reins (étaient) ceints d'or d'Uphaz. » - Daniel 10:5.

Dans Ézéchiel :

« Voici, six hommes venaient par le chemin de la porte supérieure, et chacun avait son instrument de dispersion dans sa main, mais (il y avait) un homme au milieu d'eux, vêtu de lin, et un encrier d'écrivain sur ses reins. » - Ézéchiel 9:2.

Il est parlé de cet Ange plus loin dans ce même Chapitre, Vers. 3, 4, et Chapitre 10 : Vers. 2 à 7 : et dans le Même Prophète, il est dit de l'Ange, qui mesura le nouveau Temple, qu'il avait

« un cordeau de lin, et une canne à mesurer, dans sa main. “ - Ézéchiel 40:3, , Marc 16:5Jean 20:11-12.

Comme le Lin signifiait le vrai du naturel extérieur, et que le naturel extérieur enveloppe les intérieurs, c'est en conséquence ce vrai qui a été représenté par les habits de lin dont les Anges étaient vêtus, et aussi par les vêtements de lin dont était habillé Aharon , quand il faisait le service dans le Saint ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Quand Aharon entrera dans le Saint, il se revêtira d'une tunique de Lin de Sainteté, et il se ceindra d'une ceinture de lin, et il mettra sur lui une tiare de lin, voilà les vêtements de sainteté. " - Lévitique 16:3-4.

Pareillement dans Ézéchiel :

« Les prêtres Lévites, fils de Sadoch, quand ils entreront par les portes du parvis intérieur, se vêtiront d'habits de lin, et sur eux il ne montera point de laine ; quand ils feront le service aux portes du parvis intérieur et au-dedans, des tiares de lin seront sur leur tête, des caleçons de lin seront sur leurs reins. » - Ézéchiel 44:17-18.

Là, il s'agit du nouveau Temple et de la nouvelle Jérusalem, par lesquels le Royaume du Seigneur est entendu. C'est pour cela aussi que les Prêtres portaient des

« Ephods de lin. “ - 1 Samuel 22:18v : -et que Samuel

« faisait le service devant Jéhovah, étant jeune garçon, ceint d'un Éphod de lin. » - 1 Samuel 1 Samuel 2:18 :

Et que David, quand on transportait l'Arche dans sa ville,

« était ceint d'un Éphod de lin. » - 2 Samuel 6:14.

D'après cela, on peut voir aussi pourquoi le Seigneur, quand il lava les pieds des disciples

« se ceignit d'un linge de lin, et essuya leurs pieds avec le linge dont il était ceint. » - Jean 13:4-5.

En effet, l'action de laver les pieds signifiait la purification des péchés, qui se fait par les vrais de la foi, car par eux l'homme apprend comment il doit vivre. Le Lin signifie aussi le Vrai dans les passages suivants.

Dans Jérémie :

« Jéhovah dit au Prophète : En t'en allant achète-toi une Ceinture de lin, et mets-la sur tes reins, mais par l'eau ne la passe point. Prends la ceinture, et lève-toi, va-t'en vers l'Euphrate, et cache-la dans le trou d'un rocher. Au bout de plusieurs jours, quand il reprit la ceinture du lieu où il l'avait cachée, voici, la ceinture était gâtée, elle n'était plus bonne à rien. » - .

Par la ceinture de lin sur les reins était représenté le vrai d'après le bien, tel qu'il est dans le commencement quand l'Église est instaurée par le Seigneur, et tel qu'il devient ensuite, en ce que vers la fin il a été corrompu et n'est plus bon à rien. Dans Ésaïe :

« Ils rougiront de honte les ouvriers en lin de soie, et les tisserands d'étoffes percées à jour. » - Ésaïe 19:9.

Là, il s'agit de l'Egypte, travailler en lin de soie, c'est forger des vrais.

Dans Moïse :

« Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne ensemble ; tu ne te vêtiras point d'un tissu de laine et de lin mêlés ensemble. » - Deutéronome 22:10-11.

Par le bœuf est signifié le bien du naturel, par l'âne le vrai du naturel, pareillement par la laine et par le lin ; ne pas labourer avec un bœuf et un âne ensemble, et ne pas se vêtir d'un tissu de laine et de lin mêlés ensemble, signifiait qu'on ne devait pas être dans un double état, savoir, dans le bien et de là regarder le vrai, et en même temps dans le vrai et de là regarder le bien ; ceci renferme la même chose que ce qui est renfermé dans les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Que celui qui (sera) sur le toit de la maison ne descende point pour emporter quelque chose de sa maison ; et que celui qui (sera) clans le champ ne retourne point en arrière pour prendre son vêtement. » - Matthieu 24:17-18.

voir ce qui a été dit sur ce passage numéro 3652 (fin). : en effet, ceux qui d'après le bien regardent le vrai sont dans le ciel intérieur, et ceux qui d'après le vrai regardent le bien sont dans le ciel extérieur ; ceux-ci d'après le monde regardent le ciel, ceux-là d'après le ciel regardent le monde, ainsi ils sont dans une sorte de rapport opposé, et en conséquence si les deux étaient ensemble, l'un détruirait l'autre.

  
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