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Jérémie 51:47

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47 C'est pourquoi voici, les jours viennent que je punirai les images taillées de Babylone, et tout son pays sera rendu honteux, et tous ses blessés à mort tomberont au milieu d'elle.

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L’Apocalypse Révélée #343

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343. Retenant les quatre vents de la terre, afin que ne soufflât point un vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre, signifie qu'un influx plus proche et par suite plus fort dans les lieux inférieurs, où les bons avaient été conjoints aux méchants, fut retenu et suspendu par le Seigneur. Il faut qu'on sache que le Jugement Dernier a lieu, quand les méchants au-dessous des Cieux dans le Monde des esprits sont multipliés à un tel point, que les Anges dans les Cieux ne peuvent se soutenir dans l'état de leur amour et de leur sagesse, car alors il n'y a pour eux ni soutien ni fondement ; et comme cela existe parla multiplication des méchants au-dessous des Cieux, le Seigneur, pour conserver l'état des Anges, influe par conséquent de plus fort en plus fort avec son Divin, et cela a lieu jusqu'au moment où ils ne peuvent plus être conservés par aucun influx, à moins que les méchants qui sont au-dessous ne soient séparés d'avec les bons ; et cette séparation se fait par l'abaissement et l'approche des Cieux, et par conséquent par un influx plus fort, au point que les méchants ne le supportent pas ; et alors les méchants s'enfuient, et se jettent eux-mêmes dans l'enfer ; c'est aussi cela qui est signifié dans le Chapitre précédent par ces paroles :

— « Ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de la face de Celui qui est assis sur le Trône, et de la colère de l'Agneau, parce qu'il est venu le jour grand de sa colère, et qui peut se maintenir ? » — Apocalypse 6:16-17.

— Maintenant, venons à l'explication : Par les quatre Vents est signifié l'Influx des Cieux ; par la terre, la mer et tout arbre, sont signifiés tous les inférieurs et les choses qui y sont ; par la terre et la mer, tous les inférieurs, et par tout arbre, toutes les choses qui y sont. Que le Vent signifie l'influx, et proprement l'influx du vrai dans l'entendement, on peut le voir par les passages suivants :

— « Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah: Des quatre VENTS viens, esprit ; et souille en ces tués, afin qu'ils vivent. » — Ézéchiel 37:9-10.

— « Quatre Chars apparurent, auxquels il y avait quatre Chevaux ; ce sont les quatre VENTS des Cieux. » — Zacharie 6:1-5

— « Il faut que vous soyez engendrés de nouveau. Le VENT souffle où il veut, et tu ne sais d'où il vient, ni où il va. » — Jean 3:7-8.

— « Le Facteur de la terre dispose le globe par sa sagesse ; il tire le VENT de ses trésors. » — Jérémie 10:12-13 ; 51:15-16 ; Psaumes 135:7.

— « Jéhovah fait souffler son VENT, et les eaux coulent ; il annonce sa Parole, ses statuts et ses jugements. » — Psaumes 147:17-18, 19.

— « Qu'il loue Jéhovah, le vent de tempête exécutant sa Parole. » — Psaumes 148:8.

— « Jéhovah fait de ses Anges des vents. » — Psaumes 104:3-4.

— « Jéhovah porté sur les ailes du VENT. » — Psaumes 18:10-11 ; Psaumes 104:3 ;

— les ailes du Vent sont les Divins Vrais qui influent ; c'est pourquoi Le Seigneur est appelé Souffle des narines, — Lamentations 4:20 ; — et il est dit qu'il souffla dans les narines d'Adam âme de vies, — Genèse 2:7 ; — et qu'il insuffla en ses disciples, et leur dit : Recevez Esprit Saint, — Jean 20:21-22 ; — l'Esprit Saint est le Divin Vrai procédant du Seigneur, dont l'influx dans les disciples a été représenté et par suite est signifié en ce qu'il insuffla en eux. Si le Vent et la Respiration signifient l'influx du Divin Vrai dans l'entendement, c'est d'après la correspondance du poumon avec l'entendement ; sur cette correspondance, voir dans LA SAGESSE ANGELIQUE SUR LE DIVIN AMOUR ET SUR LA DIVINE SAGESSE 371-429. Comme un influx Divin plus proche et plus fort à travers les Cieux disperse les vrais chez les méchants, c'est pour cela que le Vent signifie la dispersion du vrai chez eux, et par suite leur conjonction avec l'enfer et leur perle, comme on peut le voir par ces passages :

— « J'amènerai sur Élam quatre VENTS des quatre extrémités des Cieux, et je les disperserai. » — Jérémie 49:36.

— « Tu les disperseras, de sorte que le VENT les emporte, et que la tempête les dissipe. » — Ésaïe 41:16.

— « LE SOUFFLE DE JEHOVAH comme un fleuve de souffre les embrase. » — Ésaïe 30:33.

— « Ceux qui machinent l'iniquité par le SOUFFLE DE DIEU périssent, et par l'ESPRIT DE SON NEZ ils sont consumés. » — Job 4:8-9.

— « Découverts ont été les fondements du globe par ta réprimande, Jéhovah, par le SOUFFLE DE L'ESPRIT DE TON NEZ. » — Psaumes 18:16.

— « Voyant je fus dans ma vision, et voici, les quatre VENTS s'élançaient vers la grande mer, et quatre Bêtes montaient. » — Daniel 7:2-3, et suivants.

— « Voici, une TEMPETE DE JEHOVAH, une colère est sortie ; sur la tête des impies elle se précipitera. » — Jérémie 23:19 ; 30:23.

— « Mon Dieu! poursuis-les par ton OURAGAN, par ta TEMPETE épouvante-les. » — Psaumes 83:16.

— « De Jéhovah dans la TOURMENTE et dans la TEMPETE (est) le Chemin. » — Nahum 1:3.

— et en outre ailleurs ; par exemple, — Jérémie 25:32 ; Ézéchiel 13:13 ; Hosée 8:7 ; Amos 1:14 ; Zacharie 9:14 ; Psaumes 11:6 ; 50:3 ; 55:9.

— et Psaumes 107, où sont ces paroles :

— « Il dit, et se présenta un VENT DE TEMPETE ; et Dieu fit arrêter la TEMPETE, afin que restassent en silence les flots. » — 107:25, 29 :

— de là on voit clairement ce qui est signifié dans le sens spirituel par ces paroles :

— « Jésus, dans la barque, réprimanda le VENT, et il dit à la Mer : Tais-toi ; et il y eut un calme. » — Marc 4:37 à 39 ; Luc 8:23-24 ;

— ici, par la Mer est signifié l'Enfer, et par le Vent l'influx qui en provient. Il n'est pas signifié autre chose qu'un influx fort par le VENT ORIENTAL, — Ézéchiel 17:10 ; Jérémie 18:17 ; Ézéchiel 19:12 ; Hosée 13:15 ; Psaumes 48:8.

— et aussi par ce même Vent, par lequel fut desséchée la Mer de Suph, — Exode 14:21.

— et dont Moïse parle ainsi :

— « PAR LE VENT DE TES NARINES ont été amassées les eaux ; TU AS SOUFFLE PAR TON VENT, la Mer les a couverts. » — Exode 15:8, 10.

— Maintenant, d'après ce qui vient d'être rapporté, on peut voir que par retenir les quatre Vents, afin que ne soufflât aucun vent sur la terre, il est signifié retenir et suspendre l'influx plus proche et plus fort dans les lieux inférieurs.

  
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Arcanes Célestes #3870

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3870. Que haïe j'étais, moi, signifie l'état de la foi si la volonté n'y est pas correspondante : on le voit par la signification de haïe, en ce que c'est non aimée, car tel est l'état de la foi si la volonté n'y correspond pas. Dans le sens interne, il s'agit du progrès de la régénération de l'homme de l'externe vers l'interne, c'est-à-dire, du vrai de la foi vers le bien de la charité ; le vrai qui appartient à la foi est l'externe, et le bien qui appartient à la charité est l'interne ; pour que le vrai, qui appartient à la foi, vive, il doit être introduit vers la volonté, afin qu'il y reçoive la vie, car le vrai vit non pas par le savoir, mais par le vouloir ; la vie influe du Seigneur par le nouveau vouloir qu'il crée chez l'homme ; la première vie se manifeste par l'obéissance qui est le commencement de la volonté ; la seconde, par l'affection de faire le vrai, laquelle est le progressif de la volonté, et existe alors qu'on perçoit le plaisir et la béatitude en faisant le vrai ; si un tel progrès de la foi n'a pas lieu, le vrai ne devient point le vrai, mais il devient quelque chose de séparé de la vie, parfois confirmatif du faux et parfois persuasif, par conséquent quelque chose de corrompu, car il s'unit avec l'affection mauvaise de l'homme, ou sa cupidité, c'est-à-dire, avec sa volonté propre, qui est contraire à la charité ; telle est la foi que bien des hommes aujourd'hui croient être la foi et qu'ils disent devoir sauver seule sans les œuvres de la charité ; mais cette foi, savoir, la foi séparée d'avec la charité, et par suite contraire à la charité, est représentée dans ce qui suit par Ruben, en ce qu'il coucha avec Bilhah concubine de son père, - Genèse 35:22, - et elle a été maudite en ces termes par Jacob, alors Israël :

« Ruben, mon premier-né, toi, ma vigueur et le commencement de ma force, léger comme l'eau, n'excelle point, car tu es monté sur la couche de ton père, alors tu l'as profanée : sur mon lit il est monté ! » - Genèse 49:3-4.

La volonté et l'affection de cette foi, savoir, de la foi séparée d'avec la charité, lesquelles sont contraires à la charité, sont aussi décrites là par Schiméon et Lévi, en ces termes :

« Schiméon et Lévi (sont) frères ; instruments de violence leurs épées ; en leur secret que ne vienne point mon âme, en leur assemblée que ne soit point unie ma gloire, car dans leur colère ils ont tué l'homme, et dans leur bon plaisir énervé le bœuf ; maudite soit leur colère, car elle a été véhémente, et leur emportement, car il a été rude !

« Je les diviserai en Jacob et je les disperserai en Israël. » - Genèse 49:5, 6, 7 ;

Dans la suite, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera montré que c'est la foi séparée d'avec la charité, qui a été décrite par eux.

  
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