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Jérémie 51:46

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46 De peur que votre cœur ne s'amollisse, et que vous n'ayez peur des nouvelles qu'on entendra dans tout le pays; car des nouvelles viendront une année, et après cela [d'autres] nouvelles une [autre] année, et il y aura violence dans la terre, et dominateur sur dominateur.

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Arcanes Célestes #10042

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10042. Et l'un des béliers lu prendras, signifie le bien de l'innocence dans l'homme interne : on le voit par la signification du bélier, en ce qu'il est le bien de l'innocence dans l'homme interne, ainsi qu'il va être montré. Comme dans ce Chapitre il s'agit de sacrifices et d'holocaustes de béliers et d'agneaux, il sera dit ce qu'ont signifié les animaux en général qui étaient offerts en sacrifices et en holocaustes : ces animaux étaient des Bœufs, des Taureaux, des Boucs, des Béliers, des Chèvres et des Chevreaux, des Agneaux, des Agnelles, et des Chevrettes de chèvres : celui qui ne sait pas ce que ces animaux signifient ne peut nullement savoir ce que signifient les Sacrifices et les Holocaustes faits avec chacune de ces espèces ; il faut qu'on sache que tous les animaux, qui sont dans les terres, signifient des choses qui sont chez l'homme, lesquelles se réfèrent en général aux affections qui appartiennent à sa volonté, et aux pensées qui appartiennent à son entendement, ainsi aux biens et aux vrais, car les biens appartiennent à la volonté, elles vrais appartiennent à l'entendement ; et comme elles se réfèrent aux biens et aux vrais, elles se réfèrent aussi à l'amour et à la foi, car toutes .les choses qui appartiennent à l'amour sont appelées biens, et toutes celles qui appartiennent à la foi sont appelées vrais. Si les animaux de divers genre signifient de telles choses, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là apparaissent des animaux de plusieurs genres et d'espèces innombrables ; ces animaux y sont des apparences tout-à-fait frappantes (ad vivum) correspondant aux affections et aux pensées qui sont chez les Esprits et chez les Anges : qu'il en soit ainsi, on peut môme le voir par les visions prophétiques rapportées çà et là dans la Parole ; en effet, toutes les choses qui ont été vues par les prophètes sont de celles qui apparaissent devant les anges dans le ciel : c'est de là qu'il est si souvent parlé de bêtes dans la Parole, et que cha- » que bête signifie quelque chose qui se réfère à des affections ou à des pensées qui sont chez l'homme ; l'homme, quant à son homme externe, n'est autre chose qu'un animal, mais il en est distingué par son homme interne, en ce que son homme interne et son homme externe peuvent être élevés vers le ciel et jusqu'à Dieu, et par suite recevoir la foi et l'amour ; de là vient que des bêtes ont été employées dans les sacrifices et dans les holocaustes : celui qui ne sait pas ces choses ne peut nullement savoir pourquoi il a été ordonné d'offrir tantôt des Taureaux, des Béliers, des Agneaux, tantôt des Bœufs, des Chèvres et des Agnelles, tantôt des Boucs, des Chevreaux et des Chevrettes de chèvres ; autrement, à quoi bon tout cela ? Que les bêtes dans la Parole signifient les biens et les maux chez l'homme, comme aussi les vrais et les faux, on le voit, numéros 142, 143, 246, 714, 715, 776, 1823, 2179, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 7523, 7872, 9090 ; et que ce soit à cause de cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéros 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, [Il manque du texte ici], , 923, 2165, 6905, 8680, 8936 ; que l'autel a été le principal représentatif du Seigneur, et par conséquent du culte, numéros 2777, 2811, 8935, 8940, 9388, 9389, 9714, 9964 ; que les Anciens avant Éber n'ont rien connu des sacrifices, numéro 2180 ; que depuis Éber, ainsi chez la nation des Hébreux, et par suite chez les descendants de Jacob, les sacrifices ont été institués, et pourquoi, numéros 1128, 1343, 2180, 2818 ; que les Sacrifices ont été non pas commandés mais permis, numéro 2180. 2, [Il manque du texte ici], ; ; , ,Lévitique , , Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , 19, 15:30, , ;

Le pardon des péchés, l'expiation, la propitiation, et la rédemption, ne sont pas non plus autre chose que la purification des maux et des faux, l'implantation du bien et du vrai, et leur conjonction, ainsi la régénération, numéros 9076, 9452, 9453, 9454, 9937, 9938 ; tout procédé de la Régénération est aussi décrit par chacun des rites de chaque Sacrifice et de chaque Holocauste, et se manifeste quand les représentatifs sont développés par le sens interne, numéro 10022. (2 bis.) Les Sacrifices et les Holocaustes dans le sens suprême signifient la Glorification de l'Humain du Seigneur : c'est parce que tous les rites du culte institués chez la Nation Israélite et Juive regardaient uniquement le Seigneur ; ainsi Le regardaient principalement les Sacrifices et les Holocaustes qui en général représentaient le tout du culte, comme il a été montré ci-dessus ; la Régénération de l'homme ne vient pas non plus d'autre part que du Seigneur, numéros 9506, 9715, 9486, 9487, 9809, 10019 ; c'est pourquoi, lorsque dans la Parole il s'agit de la régénération de l'homme, dans le sens suprême il s'agit de la glorification de l'Humain du Seigneur ; caria régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéros 3138, 3212, 3296, 3490, 4402, 5688 ; Glorifier l'Humain, c'est le faire Divin ; régénérer l'homme, c'est le faire céleste, afin que le Divin du Seigneur puisse habiter en lui. , [Il manque du texte ici], 9992, 10005, 10017 ; et que pour être régénéré, l'homme doive être régénéré quant aux internes et quant aux externes, on le voit dans les articles cités, numéro 9325 (fin). Quant à ce qui est spécialement signifié par le Sacrifice et l'Holocauste du bélier, dont il s'agit dans ce Chapitre, on le voit par les passages de la Parole, où les sacrifices et les holocaustes du bélier sont décrits, et où le bélier est nommé ; d'après ces passages, il est évident que le bélier signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne, et que le sacrifice et l'holocauste du bélier signifient la purification et la régénération de l'homme interne, ainsi l'implantation du bien de l'innocence et de la charité dans cet homme ; que ce soit là ce qui est signifié par le bélier, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Tous les troupeaux de l'Arabie seront rassemblés pour toi, les béliers de Nébajoth seront à Ion service ; ils monteront à mon bon plaisir sur mon autel. » - Ésaïe 6.

Là, il s'agit du Seigneur, de son Ciel et de son Église ; les troupeaux de l'Arabie sont tous les biens de l'homme interne ; les béliers de Nébajoth sont les biens de l'innocence et de la charité dans cet homme ; on peut voir que les troupeaux sont les biens de l'homme interne, numéros 8937, 9135 ; que l'Arabie, c'est où est le bien, numéro 3268 ; et que Nébajoth, ce sont ceux qui dans l'homme interne sont dans ce bien, numéro ' 3268, 3686, 3688.

Dans Ézéchiel :

« L'Arabie et tous » les princes de Kédar, les marchands de ta main en petit bétail, et en béliers et en boucs. » - Ézéchiel 27:21.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est signifiée l'Église où sont les connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; les marchands sont ceux qui ont ces connaissances et qui les communiquent, numéros 2967, 4453 ; le petit bétail, ce sont les biens de l'amour ; les béliers sont les biens de la charité, et les boucs sont les biens de la foi ; dans la Parole il est parlé de menu bétail (grèges), de petit bétail (pecora), et de bétail (pecudes), qui dans la Langue originale sont distingués par leurs noms ; et par le menu bétail sost signifiés en général les internes, par le bétail les externes spécialement, et par te petit bétail les intimes spécialement ; mais par le gros bétail (armenta) sont signifiés les externes.

Dans Jérémie :

« Je les ferai descendre comme le petit bétail à la tuerie, comme les béliers avec les boucs. » - Jérémie 51:41.

Le petit bétail, les béliers et les boucs signifient ici les mêmes choses.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Voici, Moi, je juge entre bétail et bétail, entre les béliers et les boucs. " - Ézéchiel 34:17 ;

Entre bétail et bétail, c'est entre ceux qui dans les intérieurs sont bons, et ceux qui sont mauvais ; entre les béliers et les boucs, c'est entre ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, et ceux qui son dans les vrais de la foi sans la charité ; les béliers signifient ici la même chose que les brebis, car les béliers sont les mâles des brebis ; que les brebis soient ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, on le voit, numéros 4169, 4809 ; et que les boucs soient ceux qui sont dans les vrais, appelés vrais de la foi, sans la charité, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; les mêmes choses sont signifiées par le bélier et le bouc, dans Daniel 8 ; et aussi par les brebis et les boucs, dans Matthieu 25:32.

Dans Moïse :

« Si une âme a péché par erreur, elle apportera son délit à Jéhovah, un bélier sans défaut d'entre le menu bétail. " - Lévitique 5:15, 18, ;

Les sacrifices du bélier signifient la purification de l'homme interne et l'implantation du bien de l'innocence dans cet homme, car le péché par erreur est le péché provenant de l'ignorance dans laquelle est l'innocence, et l'innocence de l'ignorance appartient à l'homme interne.

Dans le Même :

« Dans les Nouvelles Lunes on offrait deux taureaux, un bélier et sept agneaux, et ensuite un bouc de chèvres. Pareillement chacun des jours de la Pâque : et pareillement le jour des prémices. » - Nombres 22:6, 15, 19, 22, 27 ;

C'était pour que fût représentée la purification de tout l'homme, tant de l'externe que de l'interne et de l'intime ; par le sacrifice et l'holocauste des taureaux, la purification de l'homme externe ; par celui du bélier, la purification de l'homme interne ; et par ceux des agneaux, la purification de l'homme intime ; et comme la purification était représentée, l'implantation du bien de l'innocence l'était aussi, car le taureau est le bien de l'innocence dans l'homme externe, le bélier dans l'homme interne, et l'agneau dans l'homme intime, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; si le bouc était sacrifié le dernier de tous, c'est parce que le bouc signifie le vrai de la foi dans l'homme externe, et que le vrai de la foi dans cet homme est le dernier, numéro 9959. Gomme les biens et les vrais chez l'homme se suivent dans cet ordre, c'est pour cela aussi que les présents des princes d'Israël, quand on oignait l'autel et la Tente de convention, étaient un Taureau, un Bélier et un Agneau en holocaustes, et un Bouc de chèvres en sacrifice, - Nombres , [Il manque du texte ici],

  
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Arcana Coelestia #1327

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1327. 'Jehovah confounded the lip of the whole earth' means the state of this Ancient Church, that internal worship started to perish. This is clear from the fact that the phrase used is 'the lip of the whole earth' and not, as previously in verse 7, the lip of those who started to build a city and a tower. 'The face of the whole earth' means the state of the Church since 'the earth' is the Church, as shown already in 662, 1066. The story of the Churches after the Flood is as follows: There were three Churches which receive specific mention in the Word - the first Ancient Church which took its name from Noah, the second Ancient Church which took its name from Eber, and the third Ancient Church which took its name from Jacob, and subsequently from Judah and Israel.

[2] As regards the first Ancient Church, that called Noah, this was the parent so to speak of those that followed, and as is usually the case with Churches in their earliest phases, it was more untarnished and innocent, as is also clear from verse 1 of this chapter which says that it had one lip, that is, one doctrine. That is to say, everyone regarded charity as the essential. But in the course of time, as usually happens to Churches, that Church also started to decline, chiefly because many people started to divert worship to themselves so as to set themselves above others, as is clear from verse 4 above - 'they said, Let us build ourselves a city and a tower, and its head in heaven, and let us make a name for ourselves'. In the Church such people were inevitably like some fermenting agent, or like firebrands that start a fire. When the danger of profaning what is holy was consequently near at hand, referred to in 571, 582, the state of this Church was, in the Lord's Providence, altered. That is to say, its internal worship perished but its external worship remained, which here is meant by the statement that 'Jehovah confounded the lip of the whole earth'. From this it is also clear that the kind of worship called Babel was not prevalent in the first Ancient Church but in those that followed when people started to be worshipped in place of gods, especially after they had died. This was the origin of so many pagan deities.

[3] The reason internal worship was allowed to perish and external remain was to prevent what is holy being profaned. The profanation of what is holy carries eternal condemnation with it. Nobody is able to profane what is holy unless he possesses cognitions of faith and also acknowledges them. Anyone who does not possess them cannot acknowledge them, still less profane them. It is internal things which may be profaned, for it is in internal things, not external, that holiness resides. The situation is similar with someone who does evil but does not have evil in mind. The evil he does cannot be attributed to him any more than to someone who does not deliberately intend evil, or to anyone devoid of rationality. Thus anyone who does not believe in the existence of a life after death, but who nevertheless has external worship, cannot profane the things that belong to eternal life because he does not believe that they exist. The situation is different with those who do know and acknowledge them.

[4] This too is why a person is allowed rather to live engrossed in lusts and pleasures, and so to isolate himself from internal things, than to enter into a knowledge and acknowledgement of internal things and so profane them. The Jews of today therefore are allowed to immerse themselves in avarice so that in this way they may be removed from an acknowledgement of internal things, for they are the kind of people who, if they acknowledged them, would inevitably profane them. Nothing does more to isolate a person from internal things than avarice, for this is the lowest of all earthly desires. The same applies to many inside the Church, and to gentiles outside, though gentiles, least of all people, are able to profane anything. This then is the reason for the statement here that 'Jehovah confounded the lip of the whole earth', and the reason why these words mean that the state of the Church was altered, that is to say, its worship became external, having no internal worship within it.

[5] The same situation was represented and meant by the Babylonish captivity into which the Israelites, and later on the Jews, were carried away. This is spoken of in Jeremiah as follows,

And there will be a nation and a kingdom that will not serve the king of Babel, and who will not put its neck in the yoke of the king of Babel. With the sword and famine and pestilence I will visit this people, until I have consumed it by his hand. Jeremiah 27:8 and following verses.

'Serving the king of Babel and putting its neck in his yoke' is being utterly deprived of the knowledge and acknowledgement of the good and the truth of faith, and so of internal worship.

[6] The point is clearer still in the same prophet,

Thus said Jehovah to all the people in this city, your brethren who did not go out with you into captivity, thus said Jehovah Zebaoth, Behold, I am sending on them the sword, famine, and pestilence, and I will make them like rotten figs. Jeremiah 29:16-17.

'Remaining in the city and not going out to the king of Babel' represented and meant people who possessed the cognitions of internal things, that is, of the truths of faith, and who profaned them - people on whom, it is said, He was sending 'the sword, famine, and pestilence', which are forms of punishment for profanation, and whom He was making 'like rotten figs'.

[7] That 'Babel' means people who deprive others of all knowledge and acknowledgement of truth was also represented and meant by the following words in the same prophet,

I will give all Judah into the hand of the king of Babel, and he will carry them off to Babel, and will smite them with the sword. And I will give over all the wealth of this city, and all its labour, and all its precious things; and I will give all the treasures of the kings of Judah into the hand of their enemies, and they will plunder them and seize them. Jeremiah 20:4-5.

Here 'all its wealth, all its lab our, all its precious things, all the treasures of the kings of Judah' means in the internal sense cognitions of faith.

[8] In the same prophet,

With the families of the north I will bring the king of Babel against this land and against its inhabitants, and against all those nations round about, and I will utterly destroy them and make them into a ruin, a hissing, and everlasting wastes. And this whole land will be a waste. Jeremiah 25:9, 11.

Here 'Babel' is used to describe the vastation of the interior things of faith, that is, of internal worship. Indeed, as shown already, anyone whose worship is worship of self possesses no truth of faith. He destroys and lays waste, and leads off into captivity, everything that is true. This is why Babel is also called 'a destroying mountain' in Jeremiah 51:25.

For more concerning Babel, see what has been stated already in 1182.

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.