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Jérémie 51:38

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38 Ils rugiront ensemble comme des lionceaux, et bruiront comme des faons de lions.

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L’Apocalypse Révélée #459

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459. Et les idoles d'or, et d'argent, et d'airain, et de pierre, et de bois, signifie qu'ainsi ils sont dans un culte d'après de purs faux. Par les idoles, dans la Parole, sont signifiés les faux du culte, et par suite adorer les idoles signifie le culte d'après les faux, et adorer les idoles d'or, d'argent, d'airain, de pierre et de bois, signifie le culte d'après des faux de tout genre, et quand les idoles sont prises collectivement, c'est le culte d'après de purs faux ; les matières, les formes et les vêtements des idoles chez les Anciens représentaient aussi les faux de la religion, d'après lesquels existait leur culte ; les idoles d'or signifiaient les faux sur les Divins, les idoles d'argent les faux sur les spirituels, les idoles d'airain les faux sur la charité, les idoles de pierre les faux sur la foi, et les idoles de bois les faux sur les bonnes œuvres : tous ces faux sont chez ceux qui ne font point pénitence, c'est-à-dire, qui ne fuient point les maux comme péchés contre Dieu. Ces faux sont signifiés dans le sens spirituel par les idoles, qui étaient des images taillées et des images de fonte, dans les passages suivants :

— « Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée ; car mensonge, son image de fonte, et point d'esprit en elles ; vanité, elles ; ouvrage d'erreurs ; au temps de leur visite elles périront. » — Jérémie 10:14-15 ; 51:17-18.

— « Les images taillées sont œuvre de mains de sculpteur ; elles ne parlent point ; ensemble ils s'infatuent et deviennent fous, enseignement de vanités est ce Bois, ouvrage de sages, tout cela. » — Jérémie 10:3-4, 5, 8-9, 10.

— « De quoi sert l'image taillée, parce que son sculpteur l'a taillée ? et le docteur de mensonge ? parce que le fabricateur du mensonge s'est confié sur lui ? d'esprit point en son milieu. » — Habakuk 2:18, 19, 20.

— « En ce jour-là, l'homme jettera les idoles de son argent, et les idoles de son or, qu'ils se sont faites, pour se prosterner devant les taupes et les chauves-souris. » — Ésaïe 2:18, 20.

— « Ils se sont fait image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artistes, tout cela. » — Hosée 13:2.

— « Je répandrai sur vous des eaux pures, afin que vous soyez purifiés de toutes vos impuretés, et de toutes vos idoles. » — Ézéchiel 36:25.

— les eaux pures sont les vrais, les idoles sont les faux du culte. « Impure vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or ; tu les disperseras comme des menstrues ; ordure tu appelleras cela. » — Ésaïe 30:22.

— Il n'est pas non plus signifié autre chose que des faux de la religion et du culte par « les dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre, que louait (adorait) le Roi de Babel Belthchassar, quand, avec ses magnats, ses épouses et ses concubines, il but le vin dans les vases d'or et d'argent du Temple de Jérusalem. » — Daniel 5:1-5 et suivants ; — et, en outre, dans beaucoup d'autres passages ; par exemple, — Ésaïe 10:10-11 ; 21:9 ; 31:7 ; 40:19-20 ; 41:29 ; 42:17 ; 48:5 ; Jérémie 8:19 ; 50:38-39 ; Ézéchiel 6:4-5 ; 14:3-5, 6 ; Michée 1:7, 5:11 ; Psaumes 115:4-5 ; Psaumes 135:15-16 ; Lévitique 26:30.

— Par les Idoles sont particulièrement signifiés les faux du culte d'après la propre intelligence ; comment l'homme les invente, et ensuite les accommode, afin qu'ils apparaissent comme vrais, cela est pleinement décrit dans Ésaïe, Chapitre 44:9-20

  
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Arcanes Célestes #1594

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1594. Ils se séparèrent l'homme d'avec son frère, signifie que ces choses opèrent la séparation : cela résulte de ce qui précède, J'ai dit ci-dessus, Vers. 8, ce que c'est que l'homme-frère, j'ai montré que c'est l'union ; ainsi la séparation de l'homme d'avec son frère est la désunion. L'homme ignore ce qui met la désunion entre l'homme Externe et l'homme Interne ; et cette ignorance a plusieurs causes : non-seulement il ne sait pas qn'il y a un homme Interne, ou, s'il l'a entendu dire, il ne le croit pas ; mais encore il ne sait pas, ou, s'il l'a entendu dire, il ne croit pas que l'amour de soi et ses cupidités sont ce qui désunit, ainsi que l'amour du monde et ses cupidités, quoiqu'ils ne désunissent pas autant que l'amour de soi. S'il ne sait pas qu'il existe un homme Interne, et s'il ne le croit pas lorsqu'il l'a entendu dire, cela vient de ce qu'il vit dans les corporels et dans les sensuels, lesquels ne peuvent nullement voir ce qui est intérieur ; les intérieurs peuvent voir ce qui est extérieur, mais les extérieurs ne peuvent nullement voir ce qui est intérieur ; soit par exemple la vue ; la vue interne peut voir ce que c'est que la vue externe ; la vue externe ne peut nullement voir ce que c'est que la vue interne ; ou l'intellectuel et le rationnel peuvent percevoir ce que c'est que le scientifique et quelle est sa qualité, mais la réciproque n'a pas lieu ; cela vient encore de ce qu'il ne croit pas qu'il existe un esprit qui se sépare du corps quand il meurt, et qu'à peine croit-il qu'il y a une vie interne qu'on appelle âme, parce que, quand l'homme sensuel et corporel pense à l'esprit qui doit se séparer du corps, il lui vient à l'idée que c'est impossible, parce qu'il place la vie dans le corps, et le confirme dans cette opinion en pensant que les animaux brûtes vivent aussi et que cependant ils ne vivent point après la mort ; il s'y confirme encore par plusieurs autres motifs. Tout cela vient de ce qu'il vit dans les corporels et dans les sensuels ; et cette vie considérée en soi est à peine autre chose que la vie des animaux brûtes, avec la seule différence que l'homme peut penser et raisonner sur les choses qui se présentent à lui ; et il ne refléchit pas même alors sur cette faculté qui le met au-dessus des animaux brûtes ; toutefois ce n'est point le manque de réflexion qui met ainsi la désunion entre l'homme Externe et l'homme Interne, car la plus grande partie des hommes sont dans une telle incrédulité, et les plus savants plus encore que les simples ; mais ce qui cause cette désunion, c'est principalement l'amour de soi, et aussi l'amour du monde, quoique cet amour ne désunisse pas autant que l'amour de soi. Si l'homme ignore cela, c'est parce qu'ii ne vit dans aucune charité ; et comme il ne vit dans aucune charité, il ne peut alors nullement lui paraître que la vie de l'amour de soi et de ses cupidités soit si opposé à l'amour céleste. Il y a même alors dans l'amour de soi et dans ses cupidités une certaine flamme et par suite un plaisir qui affecte tellement la vie qu'à peine sait-il autre chose, si ce n'est que la félicité éternelle consiste elle-même dans ce plaisir. C'est aussi pour cela que plusieurs placent la félicité éternelle à devenir grands après la vie du corps et à être servis par d'autres, même par les anges, tandis qu'eux-mêmes ne veulent servir qui que ce soit, si ce n'est par un motif secret pour eux-mêmes afin d'être servis. S'ils disent qu'alors ils veulent servir le Seigneur Seul, cela est faux ; car ceux qui sont dans l'amour de soi veulent même que le Seigneur les serve, et quand cela n'arrive pas, ils s'en éloignent ; par conséquent ils portent dans leur coeur le désir de devenir eux-mêmes des Seigneurs, et de régner sur l'univers. Chacun peut penser quel gouvernement ce serait, puisque plusieurs hommes et même tous les hommes sont tels ? N'est-ce pas un gouvernement infernal que celui où chacun s'aime par préférence à tout autre ? Voilà ce qui est caché dans l'amour de soi. On peut voir d'après cela quel est l'amour de soi ; on peut le voir aussi en ce qu'il renferme en lui la haine contre tous ceux qui ne se soumettent pas à lui en esclaves ; et comme cet amour renferme la haine. Il renferme aussi les vengeances, les cruautés, les fourberies et plusieurs autres passions abominables. An contraire l'Amour mutiiel, qui seul est céleste, consiste en ce que l'homme non-seulement dise, mais encore reconnaisse et croie qu'il est très-indigné, qu'il n'est que quelque chose de vil et de corrompu que le Seigneur, par sa Misércorde Infinie, retiré et éloigné continuellement de l'enfer, dans lequel continuellement il s'efforce et désire même de se précipiter. S'il doit reconnaître cela et le croire, c'est parce que c'est la vérité, non que le Seigneur ou que quelque ange veuille qu'il reconnaisse et, croie cette vérité, afin qu'il se soumette, mais c'est de peur qu'étant tel il ne s'énorgueillisse, comme un excrément qui se dirait de l'or pur, ou comme une mouche de latrines qui se croirait oiseau de paradis. Autant donc l'homme se reconnait et se croit tel qu'il est, autant il s'éloigne de l'amour de soi et de ses cupidités, et a de l'horreur pour lui-même ; et autant il est dans cet état, autant il reçoit du Seigneur l'amour céleste, c'est-à-dire, l'amour mutuel, qui consiste à vouloir servir tous les autres. Tels sont ceux qu'en entend par les plus petits qui deviennent les plus grands dans le Royaume du Seigneur, - Matthieu 20:26-27, Luc 9:46, 47, 48.

D'après cela, il devient évident que ce qui disjoint l'homme Externe de l'homme Interne, c'est principale-ment l'amour de soi ; et que ce qui unit principalement l'homme Externe l'homme Interne, c'est l'amour mutuel, qui ne peut nullement exister avant que l'autre amour se soit retiré ; car ces deux amours sont absolument opposés. L'homme Interne n'est autre chose que l'amour mutuel ; l'esprit même de l'homme, ou l'âme, est l'homme intérieur qui vit après la mort et qui est organique, car il était adjoint au corps lorsque l'homme vivait dans le monde ; cet homme intérieur, ou l'âme ou l'esprit, n'est pas l'homme Interne ; mais l'homme Interne est en lui, quand en lui il y a l'amour mutuel. Ce qui appartient à l'homme Interne appartient au Seigneur, au point qu'on peut dire que l'homme Interne est le Seigneur ; mais comme le Seigneur donne à l'Ange ou à l'homme, quand il vit dans l'amour mutuel, le propre céleste, de manière qu'il lui semble ab-solument qu'il fait le bien de lui-même, de là l'homme Interne est attribué à l'homme comme s'il lui appartenait. Mais celui qui est dans l'amour mutuel reconnaît et croit que tout bien et tout vrai appartiennent non à lui-même, mais au Seigneur, et que s'il peut aimer un autre comme soi-même, et bien plus s'il peut, lorsqu'il est comme les anges, aimer un autre plus que soi-même, c'est un don du Seigneur ; et qu'il s'éloigne de ce don et de la félicité qu'il procure en proportion qu'il s'éloigne de reconnaître que cela vient du Seigneur.

  
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