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Jérémie 51:11

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11 Fourbissez les flèches, et empoignez à pleines mains les boucliers; l'Eternel a réveillé l'esprit des Rois de Méde; car sa pensée est contre Babylone pour la détruire, parce que c'est ici la vengeance de l'Eternel, et la vengeance de son Temple.

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Arcanes Célestes #1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes #3833

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3833. Et il arriva que, au soir, signifie l'état encore obscur : on le voit par la signification du soir, en ce que c'est l'état obscur, numéro 3056 ; et même les festins du soir, ou les soupers, chez les Anciens qui étaient dans des rites convenables, ne signifiaient non plus autre chose que l'état de l'initiation qui précède la conjonction, état qui est obscur respectivement à l'état de la conjonction ; en effet, quand l'homme est initié dans le vrai et par suite dans le bien, tout ce qu'il apprend est alors obscur pour lui ; niais quand le bien lui est conjoint et que par le bien il regarde le vrai, alors il y a clarté pour lui, et cela successivement de plus en plus, car alors il n'est plus dans le doute, si telle chose est, ou si elle est de telle manière, mais il connaît qu'elle est, et qu'elle est de telle manière : quand l'homme est dans cet état, il commence à savoir d'innombrables choses, car alors du bien et du vrai qu'il croit et perçoit il s'avance comme d'un centre vers des périphéries, et autant il s'avance, autant il voit ce qui est alentour, et successivement d'une manière plus étendue encore, car il recule et étend continuellement les limites ; et même ensuite il prend comme principe chaque chose dans l'espace que renferment les limites, et de là, comme de centres nouveaux, il tire de nouvelles périphéries, et ainsi de suite : de là la lumière du vrai d'après le bien s'accroît immensément, et devient comme une splendeur continue, car cet homme est alors dans la lumière du ciel, qui émane du Seigneur : mais ceux qui sont dans le doute et qui recherchent si telle chose est, et si elle est de telle manière, ne voient nullement ces choses innombrables et même indéfinies ; toutes, en général et en particulier, sont pour eux absolument obscures, et sont regardées à peine comme une seule chose qui est, mais plutôt comme une seule chose de laquelle ils ne savent pas si elle est ; c'est dans un tel état que se trouvent aujourd'hui la sagesse et l'intelligence humaines ; c'est être sage que de raisonner ingénieusement si une chose est ; et montrer par des raisonnements qu'elle n'est pas, c'est être encore plus sage : comme par exemple, s'il existe un sens interne de la Parole, qu'ils appellent mystique ; avant de croire cela, ils ne peuvent rien savoir des choses innombrables qui sont dans le sens interne, lesquelles sont en si grande quantité qu'elles remplissent avec une variété infinie le Ciel entier : soit aussi pour exemple celui qui raisonne sur la Providence Divine, si elle est seulement universelle, et non dans les singuliers ; celui-là ne peut pas non plus savoir ces innombrable arcanes qui appartiennent à la Providence, lesquels sont en aussi grande quantité qu'il y a de choses contingentes depuis le premier instant de la vie d'un homme jusqu'au dernier, et depuis la création du monde jusqu'à sa fin, ou plutôt en aussi grande quantité qu'il y a de choses contingentes durant l'éternité : soit encore pour exemple celui qui cherche par le raisonnement, si quelqu'un peut être dans le bien puisque la volonté de l'homme a été radicalement dépravée ; celui-là ne peut jamais savoir tous ces arcanes qui appartiennent à la régénération, ni même qu'une nouvelle volonté est implantée par le Seigneur, ni les arcanes de cette implantation ; il en est de même pour tous les autres cas. Par là on peut savoir dans quelle obscurité se trouvent ceux qui sont tels, et que ceux-là ne voient pas même le premier seuil de la sagesse, qu'ils y touchent encore moins.

  
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