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Exode 24:18

पढाई करना

       

18 Et Moïse entra dans la nuée, et monta sur la montagne; et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits.

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Jérémie 31:32

पढाई करना

       

32 Non selon l'alliance que je traitai avec leurs pères, au jour que je les pris par la main pour les faire sortir du pays d'Egypte, laquelle alliance ils ont enfreinte; et toutefois je leur avais été pour mari, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes #4868

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4868. Et il dit : Permets, je te prie, que je vienne vers toi, signifie la débauche de la conjonction : on le voit par la signification de venir ou entrer vers une femme, en ce que c'est être Conjoint, numéro 4820 ; que ce soit une débauche telle qu'est celle d'une conjonction avec une courtisane, et dans le sens interne avec le faux, cela est évident ; que la Nation Juive, qui est ici signifiée par Jehudah, numéro 4815, 4842, 4864, ait considéré le vrai interne de l'Église Représentative non autrement que comme un faux, et qu'aujourd'hui elle ne le considère pas non plus autrement, on voit ci-dessus, numéro 4865 ; maintenant, ce dont il s'agit ici, c'est que néanmoins cette nation s'est conjointe avec ce vrai, toutefois non comme avec une épouse, mais comme avec une courtisane, c'est-à-dire non comme avec le vrai, mais comme avec le faux ; la débauche se dit aussi bien de la conjonction avec le faux, que de la conjonction avec une courtisane. Ils se conjoignent avec le vrai interne comme avec une courtisane, tous ceux qui croient uniquement au sens externe de la Parole, c'est-à-dire, à son sens littéral, et rejettent entièrement tout son sens interne, c'est-à-dire, tout son sens spirituel ; mais principalement ceux qui font servir le sens externe ou littéral de la Parole à favoriser les cupidités de l'amour de soi et du monde, ou les cupidités de dominer et de s'enrichir ; ceux qui agissent ainsi ne peuvent absolument que regarder le vrai interne comme tel, et s'ils se consignent avec ce vrai, ils le font d'après une débauche telle qu'est celle d'une conjonction avec une courtisane ; c'est ce que font ceux surtout qui sont de la Nation Juive ; et aussi ceux qui dans la Parole sont entendus par Babel ; mais non ceux qui, il est vrai, croient simplement le sens littéral de la Parole, mais vivent néanmoins selon ce que prescrit le sens interne, à savoir, dans l'amour et la charité, et par suite dans la foi, puisque c'est là ce que prescrit le sens interne de la Parole, et qui même par suite enseignent à vivre ainsi ; en effet, le sens interne et le sens externe sont d'accord dans ces deux préceptes, à savoir, aimer le Seigneur par-dessus toutes choses et le prochain comme soi-même. Pour mettre en évidence que la Nation Juive regarde le vrai interne comme une courtisane, et que si elle se conjoint avec lui, elle agit d'après une débauche telle qu'est celle d'une conjonction avec une courtisane, soient ces exemples pour illustration : Si l'on dit aux Juifs que la Parole est sainte et même très-sainte, et que chaque petit accent y est saint, ils reconnaissent et se conjoignent, mais c'est d'après une semblable débauche, car ils croient le saint dans la lettre, et non pas que par elle le saint influe chez ceux qui sont dans l'affection du bien et du vrai quand ils la lisent. Si on leur dit que plusieurs personnages qui sont nommés dans la Parole doivent être vénérés comme saints, par exemple, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Aharon, David, ils le reconnaissent et se conjoignent, mais c'est d'après une semblable débauche, car ils croient que ces personnages ont été élus de préférence aux autres, que par suite ils sont saints et qu'en conséquence ils doivent être honorés comme déités lorsque cependant le saint en eux ne provient que de ce qu'ils ont représenté le Seigneur ; or le saint représentatif n'affecte en rien la personne, et en outre la vie de chacun sans distinction lui reste après la mort. Si on leur dit que chez eux l'Arche, le temple, l'autel de l'holocauste, l'autel des parfums, le pain sur la table, le chandelier avec ses lampes, le feu perpétuel, les sacrifices, les parfums, les huiles, et aussi les habits d'Aharon, surtout le pectoral sur lequel étaient l'urim et le thumim, ont été des choses saintes, ils reconnaissent et se conjoignent, mais c'est d'après une semblable débauche ; car ils croient que ces choses ont été saintes en elles-mêmes, par conséquent le bois, la pierre, l'or, l'argent, le pain, le feu, et cela intérieurement, parce que Jéhovah était en elles, ou que la sainteté de Jéhovah, appliquée à ces choses, a été en actualité en elles ; c'est là leur vrai interne, qui cependant est un faux respectivement ; car le saint n'est que dans le bien et dans le vrai qui sont par le Seigneur dans l'amour envers Lui, et dans la charité à l'égard du prochain, et par suite dans la foi ; ainsi seulement dans des êtres vivants, c'est-à-dire, dans des hommes qui les reçoivent du Seigneur. Si on leur dit que l'Église Chrétienne est une avec l'Église qui a été instituée chez eux, mais qu'elle est interne et que la leur a été externe, de sorte que, quand l'Église instituée chez eux est dépouillée des externes et mise à nu, l'Église Chrétienne apparaît, ils ne reconnaissent ce vrai que comme une prostituée, c'est-à-dire, que comme un faux ; néanmoins plusieurs de ceux qui se convertissent du Judaïsme au Christianisme se conjoignent avec ce vrai, mais aussi d'après une semblable débauche. Dans la Parole de telles choses sont plusieurs fois nommées scortations. Quant à ce qui concerne ceux qui dans la Parole sont signifiés par Babel, ils considèrent de la même manière les vrais internes de l'Église, mais comme ils connaissent les internes, et qu'aussi dans l'adolescence ils les reconnaissent, mais les nient dans l'âge adulte, ils sont décrits dans la Parole par de honteux adultères et par d'infâmes accouplements, car ils sont des profanations.

  
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